Du vert, un saint et de la Guinness.
Je pourrais retenir essentiellement St
Patrick, St Stephen Green et la visite de Guinness de cette journée.
Je pourrais.
Je revois la ville, tôt, le matin sur
Grafton Street nous appartenant, les musées fermés qui nous
invitent à venir les voir, le buffet de midi, mexicain pour deux et
grec pour les deux derniers.
Je sens encore un peu la pluie de
l'après-midi découverte au septième étage de la visite de la
maison Guinness (qui ne brasse plus depuis longtemps sur les lieux où
elle fait visiter).
Je goûte encore un peu les deux
Guinness que j'ai bu pour aider le père de Clarisse ou son petit
frère. Je goûte aussi le cidre du crû, à six degrés qui n'a rien
à voir avec le très mauvais cidre industriel au goût champagnisé
qu'on sert dans les bars...
Je n'ai toujours pas acheté un livre
que je voulais acheter.
Je me suis réveillé en panique
pensant que j'avais dix ans de trop mais dans le rêve je me donnais
mon âge.
Je n'ai rien donné aux sans abris qui
hantent les rues.
J'ai été transporté par l'église de
St Patrick, simple, mais emprunte, à la manière de St Gilles à
Édimbourg.
Je suis décousu, je sais.
Mais c'est le propre des vacances de ne
pas autoriser la stricte ordonnance des choses.
Je n'ai pas vu de chat, pas cherché de
trèfles, pas eu d'émotion mystique transcendantale.
Mais ce n'est pas grave. Ce n'était
pas le jour pour.
Je revois les gens qui se pressent à St Patrick, avec des victuailles, pour un festin pascal.
Je revois les gens qui se pressent à St Patrick, avec des victuailles, pour un festin pascal.
Je pense à ces clochards qui se posent
au milieu des ponts qui enjambent la Liffey, en plein vent.
Je ressens la ville, si tôt le matin, sans touristes, nous appartenant.
Je ressens la ville, si tôt le matin, sans touristes, nous appartenant.
Je vibre à la pensée de découvrir
des musées.
Je reste encore transporté, également, par la lecture d'un chapitre de l'Idiot qui colore infiniment le personnage principal de l'intrigue.
Je reste encore transporté, également, par la lecture d'un chapitre de l'Idiot qui colore infiniment le personnage principal de l'intrigue.
Tout ça et bien plus encore.
Mais si je ne devais retenir que trois
choses. Ce sont bien celles du titre.
Ce qui est déjà beaucoup.
Ce qui est déjà beaucoup.
La plupart de mes journées habituelles
ne méritent pas qu'on en retienne une seule chose.
Parfois ce sont des semaines ou des
mois sans mérite.
Alors, pensez...
Merci Dublin. Merci.
La page du jour, allez :
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