Le retour nom
des dioux.
Ce qu'il y a de
terrible, c'est de rentrer.
Évidemment
qu'on est bien de rentrer chez soi.
Mais nous, on a
une étape à chaque fois... On passe d'abord par les parents de ma
femme.
Une sorte de
sas.
Les vacances, la
région parisienne et le retour.
Ce n'est pas en
un temps.
Ce temps de
latence entre le voyage et le retour chez soi permettrait normalement
de sentir le vide du retour.
Là, non.
Du tout.
En un, parce que
j'avais pour la première fois de mes vacances un autre objectif :
lire l'Idiot (et ce, dans une version bien chiante, deux erreurs de
typo au minimum à chaque page).
L'Idiot m'a donc
permis de passer le cap. Bien qu'il y ait des trucs finalement
extrêmement chiants dedans (l'intrigue qui court sur très peu de
choses, 800 pages pour traiter d'aussi peu en terme d'action, c'est
un peu raide tout de même), il y a aussi une incroyable finesse dans
l'analyse psychologique, ce qui a l'avantage d'être sans doute ce
que je préfère avec l'action.
Je suis surpris
par ma lecture jusqu'à présent. Vraiment surpris et je crois que
Gabriel Arout a fait vraiment un bon travail, finalement, en
réalisant ce qu'il a fait, et en dépoussiérant au maximum les
trucs justement chiants.
Personnellement,
j'aurais fait sauter certaines scènes si j'avais eu à monter la
pièce. Supprimant un aspect comique beaucoup plus présent dans la
pièce d'ailleurs que dans le roman, mais rendant justice à
l'intrigue et l'action.
Mais eh.
A partir de
zéro, résumer l'Idiot, c'était déjà pas si mal. Je comprends
mieux la scène que je trouve super chiante de dix pages autour d'un
personnage et d'un portefeuille parce qu'elle traîne sur près de 60
pages dans le roman, ne serait-ce que pour décrire l'errance d'un
des personnages impliqués dans la disparition d'un simple
portefeuille.
Mais bref.
En trois (parce
qu'il faut en revenir au sujet), l'aspect mystique chrétien du
voyage m'a surpris. Les rêves particulièrement. Non que j'ai
particulièrement ressenti quoi que ce soit de puissant en dehors de
deux endroits précis mais pour la portée de certains de mes rêves.
Et puis, il y a
eu l'aéroport où je suis tombé sur un fin connaisseur qui m'a
orienté vers l'achat de deux bouteilles de Tulamore dans des
éditions peu communes. Un type qui a eu l'occasion de voyager et de
séjourner un moment en France et en Belgique.
Une envie
particulière d'avoir pu faire comme lui m'a saisi au moment de
l'achat.
Passer quelques
mois à l'étranger est un rêve qui se manifeste depuis des années.
C'est bien le
seul moyen, de toutes les manières, pour parfaire sa langue,
n'est-il pas ?
En quatre, je
sais que la semaine prochaine, je serai occupé sur l'Idiot, que j'ai
fortement envie de l'être et que je ferai tout pour être dans la
meilleure forme possible pour cela.
Je vis mon
avant-dernier jour de débauche dira-t-on...
Et c'est bien...
Et c'est
parfait.
Un poète, un
acteur, un prêtre, un écrivain sommeillent en moi. Ils ont envie de
se réveiller.
Laissons les
faire, dès lundi...
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