Deux jours avant de se remettre en train.
Ouais, deux jours difficiles.
Je savais que la rentrée serait dure.
Je ne m'étale pas.
J'ai décidé de ne pas le faire. C'est
en partie la difficulté de se retrouver avec rien qui tétanise,
mais cette semaine, et la semaine prochaine, comment-est-ce que je
pourrais me prendre la tête ?
Je n'ai même pas regardé les dates
des IRM, je n'en suis pas sûr.
Je dois avouer que la meilleure chose
aujourd'hui était peut-être un reportage à la télé sur la
Papouasie. De voir deux tribus qui vivaient encore selon des coutumes
ancestrales (bien que leur foi ait été remplacée par un crétin de
missionnaire) à tailler des pierres ou changer de maison pour
s'adapter à l'arbre qui leur fournit leur nourriture de base...
C'est une leçon sur la civilisation et
ce que nous sommes.
Certains vivent comme avant dans des
paysages magnifiques mais rudes, d'autres étudient depuis un an un
robot sur mars et je ne sais pas quelle fortune a été dépensée
pour produire un steak de synthèse pendant que ces enculés de
Monsanto rachètent la plus grosse armée privée du monde et qu'une
force spéciale plus ou moins indépendante de militaires peut être
envoyée pour réprimer des mouvements de foule partout en Europe.
L'orage tonne.
Il n'a pas la même saveur que là-bas,
dis-donc.
Deuxième bonne nouvelle de la journée
quand même, la proposition de ma femme de partir une semaine en
novembre.
Le pays choisi semble intéressant.
Je vais jeter un coup d’œil dessus
tout à l'heure.
Je passe sur le fait que j'ai réussi à
installer la PS3 prêtée par le petit frère de ma femme et le temps
passé à faire des courses, c'est lamentablement inintéressant par
rapport à ce qui peut se passer en voyage.
Conclusion, si je veux voyager, je dois
me remettre à écrire et lire.
Forcément...
La page du jour, tiens :
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