mardi 1 mai 2012

Aude, 2


Jour 2...
Rho. J'ai pas les noms en tête, mais en résumé aujourd'hui, je vais faire fonctionner comme hier toutes les images.
Mirepoix le matin, départ sur une route absolument pas possible, jusqu'au sentier en gravier, mais du coup beaux paysages et photos sympas.
Sarkozystes distribuant des tracts aux abords du marché (hier, c'était des socialistes), ils ciblaient leurs « victimes », on y a pas eu le droit David et moi.
Intéressante cathédrale, bon ressenti, surtout, peut-être en regardant les murs ou les vitraux.
Retrouvailles avec le vendeur de saucissons et de fromages d'hier, je lui ai repris de la came.
Une bouteille de muscat vendanges tardives, on verra ce que ça donne.
Des lunettes pour Pounit et moi. On en avait besoin. J'ai rayé celles qui me servent pour la voiture, cong.
Une spécialité du crû, une sorte de flan à la farine de maïs et du lait cru. Rho.
Ma femme qui s'achète enfin un truc : un pantalon.
Retour par un chemin moins de traverse au gîte, avec un arrêt pour acheter des chèvres locaux à tomber dans une petite ferme remplie apparemment de chats.
L'après-midi, c'est Lastours en passant par la périphérie de Carcassonne. Oui. Quatre châteaux connectés et les ruines d'un petit village, mais attention avec une alerte orange à la grêle au niveau de la météo. Peu importe, on s'y risque quand même. Pounit devra abandonner pour deux des châteaux, ma femme le raccompagnera.
Un paysage idyllique, magnifique, presque olympien à Las tours, putain. J'ai une image gravée des châteaux à flanc de colline. Gravée...
Je parviens également à trouver un trèfle dans ce coin de paradis. Enfin, paradis... Les massacres des cathares, c'est quand même quelque chose qui a laissé une grosse cicatrice sur la région... Depuis des années je me demande ce que notre France aurait été si on avait pas massacré les cathares...
Je vais sans doute assez longtemps repenser à cette balade. Oui.
Dommage que je n'ai pas de photo de la fin de la balade, ni emporté le chargeur de ma caméra.
Mais au moins des courses dans un intermarché m'ont permis de pallier à deux défauts que j'avais en vacances : pas de cartes SD sur le téléphone portable et ma caméra. Pour avoir l'occasion de faire des photos quand j'en ai envie, moi aussi.
Bref, bref, bref...
Un excellent rouge se buvant facilement, un pinot noir bio aux repas.
Des fromages de folie.
Des olives de folie.
Je fais un riz au lait le soir, pour consommer du lait que je suis le seul à boire. Personne ne semble vouloir de mon lait cru.
Un retour un peu cahoteux entre apprendre qu'Horus a bien un problème de vessie, un peu d'embouteillage à Cahors et le GPS qui nous paume sur une route de campagne.
Deux seules déceptions.
Des incidents de caractères en ce qui me concerne. Je suis encore fatigué et pas tout à fait au point dans le dedans de moi.
Ne pas avoir pu faire le bélvédère à Lastours. Fermé à 17 heures, à un jour près.
Une partie de poker aussi, le soir, pour faire plaisir à Pounit. Il nous a bien mis dedans le cochon quand il a repris le jeu de Clarisse.
Ouais, et si j'ai deux images à conserver, c'est bien moi qui déchire le tract Sarkozy mis sur ma voiture et le cliché extraordinaire de Lastours.
On a un peu eu, j'ai l'impression, ma femme et moi, ce feeling qu'on a pour l’Écosse... Voilà en tout cas une destination où retourner facilement et avec envie.
Avec ça, j'ai toujours pas appris mon texte de théâtre. C'est que bon, je suis pas motivé par deux actes sur les quatre où je ne fais quasiment rien. Du coup, je sais pas. Je pense que ma femme a au moins trois fois plus de texte que moi, même quatre en nombre de signes et ce n'est pas la même ambiance que l'année dernière. La même ambiance, je vais la retrouver sur la pièce avec Aurèle...
Enfin passons.
Les bois, les collines, la montagne pas loin. Plus de chaleur, des gens sympas et des produits de folie (chèvres et brebis à tomber)...
Moi, c'est quand ils veulent que je signe pour habiter ici.
Il n'y a vraiment que le théâtre qui me retienne à Bourges avec le jdr. Uniquement ça. Mais à la limite, pouvoir vivre dans une autre ville, c'est pas con au bout d'un moment. Si j'ai vendu des livres.
Si. Il est tard. Faut que je vais au dodo...

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