Pas de viande, d'alcool et de surf sur des sites de vente (de jeux de rôle, avais-je pensé).
Des semaines que je ne passe pas par le fichier source "Shaman" pour écrire mon journal.
Baaaah.
Tant pis.
C'est une autre ère, une autre manière.
Je peux me contenter de tags sur mon blog finalement.
Alors, qu'en est-il de cette semaine ?
Chargée en sorties : lundi au théâtre, mardi jeu de rôle, mercredi cours de théâtre, vendredi jeu de rôle. Houps.
Je m'étais dit que ça serait facile de ne pas boire d'alcool.
Et oui, ça a été facile, sauf que le mercredi et le vendredi, il y a eu à boire dans les endroits où je me retrouvais et que le fait de devoir dire "non merci" m'a confronté à l'extrême mécanisme social de l'alcool. Boire un verre (un verre, je dis, pas des tas), c'est culturellement un de nos plus gros liants.
Je ne dis pas ensuite que ce week-end je ne me sois pas rattrapé. L'équivalent d'une bière, d'un verre de cidre et d'un whisky le samedi (et un horrible mal de crâne ensuite avec ma femme, sans doute une des bières ou le cidre qui était mauvais). Une dégustation mais en léger en cl de plusieurs whiskies cette après-midi (ce qui donnait un verre et demi à deux verres je pense) et un verre ce soir.
Mais encore une fois, toujours du social, sauf le verre le soir.
Le regard que je porte sur l'alcool après ces quelques jours d'abstinence reste le suivant : je sais ce qui me fait mal et ce qui ne me fait pas mal et je crois résolument que je peux me passer de tout, même de la fonction sociale si je n'ai pas affaire à du bon whisky. Le whisky, ce n'est pas une envie d'alcool, mais du goût et là, je me dis qu'il faut tenir son bar ouvert à au moins une demi-douzaine de bouteilles différentes pour adapter son envie selon les soirs.
Mais passons. Cinq jours sans, ce n'était pas un problème. Ca m'a même permis de constater que je pense ne plus boire autre chose que la seule vraie bonne bière du coin (à part en vacances) à l'occasion.
J'ai un doute sur une seule chose dans la semaine : la possibilité qu'il y ait eu un peu de rhum dans les crêpes mangées pour la chandeleur. Mais je ne l'ai pas eu en mangeant, juste après, le lendemain. Sinon, j'aurais posé la question.
La viande, maintenant.
Là, je suis bouleversé. Je ne m'étais jamais vraiment avoué que le fromage n'était pas végétarien. Je n'ai découvert ce fait que voici quelques temps seulement d'ailleurs. Mais pour cette semaine, j'ai bien fait attention à vérifier ce que voulait dire le mot pressure. Et il s'agit toujours de pressure animale.
Plus de 25 ans avec une identité qui n'a jamais été. Jamais. Vous vous rendez compte ? J'ai eu presque du dégoût en remangeant du fromage samedi et je me dis l'expérience ayant été ce qu'elle a été, il pourrait être possible que je fasse plaisir à ma femme en me contentant de ne manger que du fromage bio dans un premier temps, et donc moins souvent.
J'ai un doute sur une seule chose dans ma semaine, cela dit : le gâteau qu'on a mangé mercredi soir. Il est toujours possible qu'à l'insu de mon plein gré il ait contenu de la gélatine. Je ne pense, pas, il n'avait pas un aspect "mousse". Mais sait-on jamais.
Par acquis de conscience, je pourrais recommencer l'expérience pas de viande (c'est-à-dire pressure dans mon cas) sur 5 jours toutes les deux semaines ou une fois tous les deux jours.
Les sites de vente sur internet.
Là, pour le jeu de rôle, je me suis vu cliquer plusieurs fois par réflexe sur la partie vente de mon forum favori, mais sans ouvrir les fils de discussion, ouf.
J'ai eu aussi à me retrouver sur amazon en faisant des recherches sur un jeu que je lisais cette semaine, mais sur amazon pour un cd tiré du jeu.
Et je crois qu'un lien ou deux aperçus pour d'autres jeux menaient directement sur amazon également.
Bref, je n'ai cependant rien lu qui concernait de la vente de jeux de rôle, ce qui était plutôt mon objectif, où je le rappelle, je m'interdis d'acheter pendant 5 mois en ligne (super dur mais j'ai pété tellement de sous en prévisions ces trois derniers mois), sauf pour mon anniversaire où j'aimerais finaliser la collection d'un jeu plein de collectors.
Je m'interdis aussi d'acheter plus de 7 jeux. Très difficile. Mais j'ai décidé de ne pas inclure dedans des perles à 5 euros ou moins. Et à ce sujet, je suis très content d'avoir acquis une perle nommée Spaceship Zero que j'ai dévorée cette semaine.
Bonne nouvelle, également, dans la décision que j'ai prise. Alors que jeudi, je recevais un livre commandé sur amazon sans la carte incluse dedans, j'ai dû attendre samedi pour protester. J'ai été remboursé dans les heures qui suivent de l'intégralité de l'ouvrage (très utilisable sans la carte). Un signe.
Je vais voir si dans les prochains mois, je ne me fais pas à l'idée de vendre des figurines ou certains de mes jeux de rôle, surtout ceux dont j'ai certitude qu'ils ne m'auront que servi à la lecture, même pas à l'émotion.
Après tout, il n'y a surtout que shadowrun, torg, cthulhu, qin, le monde des ténèbres et ADD que je fasse jouer et pas plus d'une grosse vingtaine de jeux de base, à côté, dont j'utilise les ressources.
Mais passons.
J'ai découvert que c'était sans doute une addiction plus forte que le fromage, cet internet pour la vente. Le vertige de faire les courses sans bouger, de chercher la meilleure affaire, de pouvoir compléter une collection ou découvrir des choses rares.
Un même vertige qui m'envahirait si j'avais beaucoup d'argent et que je m'offrais quelques bouteilles de whisky dans les 60 à 90 euros.
Quoique.
Je suis un hamster, j'aime stocker et accumuler.
Mais l'expérience vient de me faire apprendre, que je n'avais pas envie de me lancer dans trop de jeux neufs, finalement. En dehors de mes deux fétiches (shadowrun et cthulhu), presque tous les autres jeux qui m'intéressent sont morts et ne suscitent finalement pas autant mon intérêt en possibilités de scénarios ou de cross-over (bien que je dois dire qu'il existe des perles à découvrir, comme spaceship-zero).
L'expérience qui me fait dire aussi : tu es perturbé par un bouleversement fondamental dans ton identité. Mais passons. C'est le propre même de l'expérience. D'apprendre à se connaître et se dépasser.
La semaine qui arrive, j'ai pensé, comme contraintes, à :
- pas de café ou de thé (les céréales sont acceptables) plutôt que pas de boisson chaude (une mission je pense impossible pour moi).
- pas de chocolat (extrêmement difficile également).
- pas mots du râle. Pas de complainte pour se plaindre des autres (de soi, c'est différent, c'est ce que j'ai fait la première semaine), pas d'engueulade. Ca risque d'être très chaud avec le boulot.
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