Nouveau mois. Bon.
Des choses qui se dessinent et qui changent. Karma grimpe.
Nouveau mois, bon, et l'envie d'en faire plus au théâtre. Ca a commencé par un spectacle vu ce soir, assez génial, d'un québecquois qui maîtrisait très bien son sujet. A un moment, il me semble que mon rire a fait rire le comédien qui a eu du mal à se reprendre.
Nouveau mois et je fais quoi ? Hein ? De Carrefour ? Normalement avant j'y allais toutes les semaines.
Et là, ce n'est plus le cas. Tadada.
Nouveau mois et triste constat, ou non, pas triste, constat de folie : je n'ai jamais été végétarien de ma vie et une partie du choix que j'avais fait au départ est nul et non avenu. Eviter les excès alimentaires sur le dos de la souffrance animale. Tintin, ouais. Il y a de la pressure dans le fromage, dans tous les fromages que je consomme. Et il n'y a quasiment aucun jour depuis des années et des années ou je n'ai pas mangé de fromage.
Nouveau mois et encore des histoires à l'hôpital. Je retiens Aliette et la tendresse du moment partagé. Il y a une scène de sa vie qui mériterait les annales. Pendant la guerre, des types bien habillés demandent à son père (elle est orpheline de mère) de mettre le drapeau le lendemain matin sur le monument aux morts. Bien, elle a peur Aliette que son père se fasse tuer. Elle ne l'entend pas se lever mais qu'est-ce qu'elle voit, le matin ? Le drapeau sur le monument.
Bref, elle passe la matinée à côté du monument avec des tas de messieurs plus loin dans le bar qui n'osent pas intervenir.
Elle passe aussi l'après-midi jusqu'à ce que viennent deux allemands, un jeune et un plus âgé avec des cheveux tout blanc, deux visages gravés dans la mémoire d'Aliette.
- Qui a mis le drapeau ?
- Moi. Répond Aliette.
Le jeune allemand met un coup de crosse à la jeune fille. Puis il est arrêté par le vieil allemand qui lui demande d'aller grimper rechercher le drapeau. Tout ça pendant qu'aucun des gars au bar n'intervient. Le jeune allemand grimpe, le drapeau est récupéré et Aliette venait en quelque sorte de sauver son père.
Une histoire qu'elle n'avait jamais raconté à personne. Bizarre, hein.
Il y a aussi cette bombe tombée dans le pré au garçon du preventurium où elle a passé un an, une bataille dans le ciel et Aliette qui revient à la place où elle se tenait avant la bataille pour constater qu'un gros morceau d'éclat l'aurait écrasé si elle n'avait pas fui en premier lieu du fait de la première bombe.
Il y a également un monsieur qui m'a parlé d'avoir été enfermé à 11 ans dans la cellule voisine de l'évêque de Bourges et d'avoir vu son père négocier pour sauver un village ou éviter une exécution.
Ca me donnerait presque envie d'écrire un spectacle comme celui que j'ai vu ce soir mais qui parlerait de la guerre.
La guerre 39-45, pas celle du père d'Aliette qui avait fait Verdun et s'était empressé une fois de faire le mort alors qu'il s'était fait tirer dessus pendant qu'il apportait un message.
Des choses qui se dessinent et qui changent. Karma grimpe.
Nouveau mois, bon, et l'envie d'en faire plus au théâtre. Ca a commencé par un spectacle vu ce soir, assez génial, d'un québecquois qui maîtrisait très bien son sujet. A un moment, il me semble que mon rire a fait rire le comédien qui a eu du mal à se reprendre.
Nouveau mois et je fais quoi ? Hein ? De Carrefour ? Normalement avant j'y allais toutes les semaines.
Et là, ce n'est plus le cas. Tadada.
Nouveau mois et triste constat, ou non, pas triste, constat de folie : je n'ai jamais été végétarien de ma vie et une partie du choix que j'avais fait au départ est nul et non avenu. Eviter les excès alimentaires sur le dos de la souffrance animale. Tintin, ouais. Il y a de la pressure dans le fromage, dans tous les fromages que je consomme. Et il n'y a quasiment aucun jour depuis des années et des années ou je n'ai pas mangé de fromage.
Nouveau mois et encore des histoires à l'hôpital. Je retiens Aliette et la tendresse du moment partagé. Il y a une scène de sa vie qui mériterait les annales. Pendant la guerre, des types bien habillés demandent à son père (elle est orpheline de mère) de mettre le drapeau le lendemain matin sur le monument aux morts. Bien, elle a peur Aliette que son père se fasse tuer. Elle ne l'entend pas se lever mais qu'est-ce qu'elle voit, le matin ? Le drapeau sur le monument.
Bref, elle passe la matinée à côté du monument avec des tas de messieurs plus loin dans le bar qui n'osent pas intervenir.
Elle passe aussi l'après-midi jusqu'à ce que viennent deux allemands, un jeune et un plus âgé avec des cheveux tout blanc, deux visages gravés dans la mémoire d'Aliette.
- Qui a mis le drapeau ?
- Moi. Répond Aliette.
Le jeune allemand met un coup de crosse à la jeune fille. Puis il est arrêté par le vieil allemand qui lui demande d'aller grimper rechercher le drapeau. Tout ça pendant qu'aucun des gars au bar n'intervient. Le jeune allemand grimpe, le drapeau est récupéré et Aliette venait en quelque sorte de sauver son père.
Une histoire qu'elle n'avait jamais raconté à personne. Bizarre, hein.
Il y a aussi cette bombe tombée dans le pré au garçon du preventurium où elle a passé un an, une bataille dans le ciel et Aliette qui revient à la place où elle se tenait avant la bataille pour constater qu'un gros morceau d'éclat l'aurait écrasé si elle n'avait pas fui en premier lieu du fait de la première bombe.
Il y a également un monsieur qui m'a parlé d'avoir été enfermé à 11 ans dans la cellule voisine de l'évêque de Bourges et d'avoir vu son père négocier pour sauver un village ou éviter une exécution.
Ca me donnerait presque envie d'écrire un spectacle comme celui que j'ai vu ce soir mais qui parlerait de la guerre.
La guerre 39-45, pas celle du père d'Aliette qui avait fait Verdun et s'était empressé une fois de faire le mort alors qu'il s'était fait tirer dessus pendant qu'il apportait un message.
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