vendredi 17 janvier 2025

The sound of silence.

 La chanson s'est imprimée en moi. Elle doit être une de mes cinq chansons préférés avec Paint it black, Sympathy for the devil, la tendresse de Bourvil et le Port d'Amsterdam.
Je l'ai soumise à Jenny parce que j'y ai vu un écho incroyable avec le personnage de la pièce de l'œuf. Et l'écho était encore plus grand que ce que je pensais parce qu'il fait sens avec tout le marathon théâtre de cette année.
C'était aussi un peu l'objet de ma discussion avec la psy. Moi ou mon fils ou le personnage de la chanson ou le rôle que je vais jouer, un peu décalé du monde.
Mais ce n'est pas un drame.
Les paroles en français.

Bonjour ténèbres, ma vieille amie
Je suis venu te parler à nouveau
Parce qu'une vision doucement rampante
A laissé ses graines pendant que je dormais
Et la vision qui a été plantée dans mon cerveau
Reste encore
Dans le son du silence
Dans des rêves agités, j'ai marché seul
Dans les rues étroites et pavées
Sous le halo d'un lampadaire
J'ai tourné mon col vers le froid et l'humidité
Quand mes yeux ont été éblouis par l'éclair d'un néon
Qui fendait la nuit
Et toucha le son du silence
Et dans la lumière nue, j'ai vu
Dix mille personnes, peut-être plus
Des gens qui parlent sans discuter
Des gens qui entendent sans écouter
Des gens qui écrivent des chansons que les voix ne partagent jamais
Personne n'a osé
Perturber le son du silence
« Imbéciles » ai-je dit, “vous ne savez pas”.
Le silence, tel un cancer, se développe
Écoutez mes paroles pour que je vous enseigne
Prenez mes bras pour que je puisse vous atteindre ».
Mais mes mots sont tombés comme des gouttes de pluie silencieuses
Et se sont répercutés dans les puits de silence
Et les gens se sont inclinés et ont prié
Le dieu de néon qu'ils ont créé
Et l'enseigne a fait clignoter son avertissement
Dans les mots qu'il formait
Et l'enseigne disait : « Les paroles des prophètes
Sont écrites sur les murs du métro
Et dans les couloirs des immeubles
Et chuchotées dans les sons du silence ».

L'image de ce matin va bien aussi je trouve pour accompagner ce titre.

La page du jour, sinon.

Le blog du fils.



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