Cambridge.
La route fut longue. Le départ, pas si
simple. C'était pas forcément évident de laisser le fils. Ma
femme, c'est pas pareil, j'ai déjà fait pour voyager ici. Mais le
fils, j'ai dû me dire, qu'en définitive, il n'avait pas un meilleur
endroit pour être qu'avec sa mère.
Il faudra donc juste que je me contente
certains jours de ne voir que sa photo...
Et c'est comme ça, c'est un choix.
Mais du coup, le voyage est coloré.
Nous avons fait une longue traversée, sur la route et le ferry de 7
heures 15 ce matin à 18 heures pour nous (17 heures ici), ce qui
tire un peu quand même (mais je n'étais pas le conducteur).
Au chapitre des bonus : faire
confiance à son instinct au lieu du GPS qui veut vous rajouter 40
minutes pour rien le matin, savoir attendre dans les deux petits
bouchons sur la route, accompagnés par Radio Classique, avoir le
temps de se poser vers les cinq heures, et zoup, de s'en aller filer
vers Cambridge centre.
Le temps de prendre une mauvaise route
à pied une fois, d'esquiver un peu de pluie, de tester des bières
Brewdog à la pression, de faire quelques photos, de manger Thaï
(soupe thaï végétarienne, nems végétariennes et pad thaï au
tofu : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pad_tha%C3%AF)
et de se paumer un peu la nuit (tellement ça a l'air joli, parce
qu'on a pas vu le quart du cœur de la ville, je pense), pouf plus de
vingt-trois heures pour nous.
Ouais, ça donne envie d'en voir un peu
plus Cambridge, en esquivant un peu la foule des tas de magasins,
d'explorer une place de marché avec des stands, de parcourir les
murs et les bâtiments des universités, qui accueillent, d'ailleurs
encore des groupes d'étudiants... Ça donne envie d'être étudiant,
même.
Bon, c'est sûr, pas mal de gens à la
rue dans la misère, un lot important de touristes, ça peut un peu
noyer les vieilles pierres et les grands parcs. Mais une ville se
découvre surtout après 6 heures du soir ou avant 10 heures du
matin.
Je pense que si je jouais au jeu des
trois images, je dirais, non, attends, on va faire plus dans ce
séjour, on va en prendre cinq, tu permets ?
Alors...
Mon fils ce matin qui sourit, forcément
L'arrivée à Douvres avec ses
falaises.
Faire les allées des bâtiments d'une
des universités sous la pluie.
Se poser dans un pub pour la brewdog
pression en faisant connement une partie de « 10000 » et
perdre un pari une heure plus tard en pensant que mon partenaire
n'avait pas bu lui aussi une brewdog.
Le charme des bâtiments anciens, même
s'il est possible qu'Oxford soit plus beau.
On aura pas le temps d'en voir plus, la
route est longue et les possibilités de se garer restreintes demain.
Mais ce n'est pas grave.
L'important est tout de même d'avoir
partagé une claque architecturale :)
Le blog du fils, sinon :
La page du jour, aussi :
Et pour les photos du voyage, on
ouvrira un album google ou facebook, on verra.
Si vous voulez des photos de Cambridge, sinon,
En les regardant, je me dis : zut, on a pas vu le King's College, c'est con, hein, ma brave dame...
Mais eh. On est pas à plaindre, faut pas déconner.
Note binouzes
Au registre dégustation : de la sobriété aujourd'hui. Juste une bière chacun de chez Brewdog.
La Elvis Juice en pression qui fait un excellent job d'été et de rafraîchissement.
Et la Hop Fiction qui semblait aussi bien se tenir, plus complexe à boire.