Parfois, on a rien à dire.

http://www.lapagedujour.net/mai2017/vingtseptmai2017.htm

Parfois.
Et là, c'est un jour parfois.
Je pourrais seulement relater le fait que sur un endroit un peu en pente mon fils a commencé à rouler.
Ce qui veut dire qu'on va devoir commencer à se méfier.

Je pourrais souhaiter parce que j'ai encore quelques minutes un bon anniversaire à Cécilia.

Je mets une image de mon fils, heureux pendant sa balade matinale...

Je pourrais écrire une petite histoire courte, là, improvisée comme ça...

Il sortit de sa poche le mouchoir ensanglanté.
Elle hurla.
Il lui mit une baffe.
- Tais-toi ! Tais-toi ! Ce n'est pas son sang, c'est le mien !
- Où est-il ? Qu'est-ce que tu en as fait ?
- Je ne l'ai pas tué je te dis. C'est même le contraire, c'est lui qui m'a mis une dérouillée.
- Mais alors, qu'est-ce qu'on va faire ?
- On va partir comme prévu, j'ai la mallette avec le fric.
- Y a tout dedans ? Comment ça se fait qu'il n'ait pas pris la mallette après t'avoir mis une raclée ?
- J'avais une deuxième mallette avec moi, pour le cas où je me serais fait dérouiller.
- Et y a quoi dans la deuxième mallette ?
- Des livres, t'inquiètes.
C'est à ce moment que l'autre rentra dans la pièce, flingua sa femme et son amant et...
" Et quoi ? " demanda le lecteur au scénariste.
" Et, dis-donc, si tu imaginais un peu la suite ? " Répondit le scénariste au lecteur.