mercredi 18 juillet 2012

Jour 5, Ecosse 2012


Foi de voyageur sous la pluie...

Nouvelles de France, mon Horus est sous surveillance et antibiotiques plusieurs jours. Bon. Il stresse. Comme son maître quoi.
Bref, je reviens plus vite que d'habitude, il ne devrait pas s'en faire longtemps.
Plein de rêves cette nuit qui incluaient le refus qu'on ampute ma jambe, un éloge d'un rédacteur sur le producteur exécutif d'une télé pour enfant, la volonté d'analyse des gens de droite pour l'élection d'un Dupont-Aignan et ma demande à William Lemergie, de France 2 d'assister à un débat en coulisses.
Bref.
Passons.
Pluie et visite écourtée (pas vu les forts et un des bleds) de l'île de Luing. Une île de paysans, de marins et de gars qui travaillaient dans les carrières d'ardoise... Plusieurs images restent : les carrières, justement ; le départ des oies sur un bras de mer ; un type mort en 1934 à 27 ans dans un incident de carrière avec sa mère et son père décédé en 43 et 46 et un jeune frère mort jeune. Le dernier frère a dû mourir en 63 et sa femme en 66, bizarre de se souvenir de tous ces chiffres, hein ; le petit ferry pour faire la centaine de mètres qui sépare Luing de Seil ; la randonnée de 13 kilomètres impossible à faire sous la pluie.
Petit arrêt au retour près d'une baie où des phoques se prélassaient sur une île.
Repas à midi ici, à l'auberge de jeunesse, après quelques courses. Pas plus mal. Mais pas dc sieste.
L'après-midi, le Sea Life, un tout petit centre avec aquarium, deux loutres, un phoque et accueil de bébés phoques.
Les images ? Les deux loutres, le trèfle enfin trouvé et rangé dans le carnet prévu à cet effet, quelques poissons rigolos, les enfants allemands qui ont énervé ma femme, l'horrible kitsch de la boutique de souvenirs.
Un peu de shopping entre juste un magasin de livres et la boutique de la distillerie Oban, mais sans rien acheter.
Repas au pub d'en face, le Lorne... J'ai goûté le Oban, qui a sur le fini des notes de café, réglisse, poivre, bois cendré et qui est étonnamment doux. Très buvable en dépit de la note de réglisse que je lui trouve. Repas classique sinon, un à côté d'onion rings, un fish'n chips et pour moi du haggis et du black pudding frits (si si si) avec des frites aussi. En dessert l'apple pie avec crème, à partager à deux. Avec la guiness du début de repas et la demi-pinte de bière locale (pour ma femme), de quoi étouffer un chrétien. C'est pas la même technique qu'hier au restaurant japonais, pour sûr...
Ma femme est déjà couchée, en attendant d'aller dans un autre pub. Je ne garantis pas qu'elle soit capable de se lever, tiens... On verra. Je ferme aussi les yeux cinq minutes et j'attends de voir si le médicament contre la constipation va faire effet. Saloperie d'avion. Ça a toujours le don de me bloquer.
Demain on espère un temps couvert mais non pluvieux pour faire l'île de Kerrera... On espère... On verra, hein...
Houps. Update de dernière minute, femme au tas, chacun son tour... Vais-je aller au pub tout seul ? Hum... C'est quand même moins bien... A réfléchir.
Je poste en ligne le bousin du jour et on verra bien d'ici quelques minutes...
Une jolie image sur mon côté, une mère et son fils qui dînent... J'aime bien les couples comme ça, un parent, un enfant... Il y a du fusionnel... quelque chose de parfois de plus que dans une relation classique...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire