Dans la matinée, une fulgurance...
Je ne me souviens pas de tout. Mais en l'essence, cette nuit, j'aidais un patron, un patron qui était celui de ma femme. Un vrai sympathique petit bonhomme j'étais. N'hésitant pas à aller nager avec lui pour lui permettre de surmonter une peur. Je faisais office de conseiller, de goûteur et de donneur d'encouragements aidant au développement personnel.
Je vois ces vagues qui déferlent sur la plage alors que j'entraîne ce bonhomme à vaincre sans doute une phobie de l'océan, je vois le décor qui se transforme en théâtre grandiose avec shows aquatiques où je suis invité sur scène alors que m'apparait le pouvoir de voler.
Je vois cet homme d'affaires qui ressemble à une des personnes à qui j'ai parlé à l'hôpital hier et que j'ai aidé à mieux manger, à choisir une direction pour ses vacances ou pour certains de ses loisirs. Je vois cet homme dont j'ai été le seul à me préoccuper autrement qu'un patron dont on se défie révéler à la face du monde, devant les caméras, qu'en fait il est Poséidon et que je l'ai sauvé.
Mon dieu.
C'est ça découvrir la part du divin en soi ?
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