mardi 12 septembre 2017

Nuit avec un peu de brouillard

Nuit avec un peu de brouillard
Houla, le fils a eu une nuit difficile. Avec ma femme qui se sacrifie comme à chaque fois parce que sans doute que sois je sois un peu un rat (fallait que je conduise le lendemain), soit que je m'endorme sur certains sons de mon fils, soit je ne puisse pas m'empêcher de me marrer quand il fait ppp...pa...ppapaaa... la nuit.
Mais en dépit du mal de crâne dû à peu de sommeil, bonne journée familiale si ce n'est que, forcément, je regrette d'avoir vu si peu mes neveux. C'est en ayant le fils que j'ai réalisé à quel point la famille était importante après tout.
Et que je vivais si peu de choses avec.
Peut-être qu'on devrait tenter des trucs ensembles par internet, une fois par semaine. À creuser.
L'éloignement de la reprise des activités théâtrales me met un peu en porte à faux tout comme l'impossibilité ou presque de se consacrer à du travail personnel ici.
Mais cela a permis de faire éclater des pefits trucs sur mon brouillard personnel.
J'ai encore pris dans la gueule des trucs qui font mal et en mettant ça en parallèle avec une émission à la radio sur les surdoués, je me demande très bêtement, si je n'ai pas certains problèmes de certains surdoués...
On croit souvent que je suis bien plus narquois que les pensées dans ma tête.
Je n'ai pas de calcul en général dans les pensées dans la tête. Si je dois contrôler, c'est pour mesurer mais je suis en train de me refabriquer une image de moi où, effectivement, je me rends compte, qu'à présent, je souffre vraiment beaucoup quand on pense de moi des choses qui ne sont pas.
Il est vrai cependant que le monde réel m'ennuie assez gravement s'il n'est pas vecteur d'émotions pures et brutes, comme mon fils, par exemple, qui adore observer le ciel ou les fleurs et dont la joie est communicative.
Il est vrai que je me fous absolument de problèmes pratiques et que je les oublie parce que j'ai la tête dans le brouillard des étoiles ou de sphères que j'aspire à rejoindre.
Ceci provoque un décalage.
Je ne suis pas celui que je projette. Je ne suis qu'un visage projeté, parmi tous les visages.
Et je dois me débarrasser de murs construits pour ne pas sombrer totalement qui sont maintenant un handicap à l'heure où je réalise certaines de mes qualités (car j'en ai) dont je n'avais pas pris conscience jusqu'à présent.
Hu.
Sa mère sa race.
Je finis cette journée avec le fantasme de faire un test de QI avec un psychologue formé pour et d'analyser un peu ce qui pourrait former une partie de mon décalage.
Je dois avouer la légère envie que j'ai pour la gente surdouée, mais comme quelques personnes m'ont fait la réflexion que je l'étais peut-être (du moins dans certains domaines précis), est-ce que je n'ai pas toujours envié quelque chose en moi qui a toujours refuser de s'exprimer à cause des murs construits ?
Brrr.
C'est chiant, hein ? Et de base, on devrait s'en foutre et on devrait parler de la beauté des falaises, de l'iode, du parfum de la Bretagne et des éléments si typiques qui donneraient envie au touriste d'y passer plusieurs semaines.
Seulement voilà, revenir ici, pour moi, c'est un retour aux sources.
Peut-être que j'aurais même dû programmer une visite à Ouessant. Peut-être. Mais je n'ai pas fini de casser certains murs. Je ne pense pas être encore parfaitement prêt.
En attendant, la page du jour :
Et le blog du fils :

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