Nuit avec un peu de brouillard
Houla, le fils a
eu une nuit difficile. Avec ma femme qui se sacrifie comme à chaque
fois parce que sans doute que sois je sois un peu un rat (fallait que
je conduise le lendemain), soit que je m'endorme sur certains sons de
mon fils, soit je ne puisse pas m'empêcher de me marrer quand il
fait ppp...pa...ppapaaa... la nuit.
Mais en dépit du
mal de crâne dû à peu de sommeil, bonne journée familiale si ce
n'est que, forcément, je regrette d'avoir vu si peu mes neveux.
C'est en ayant le fils que j'ai réalisé à quel point la famille
était importante après tout.
Et que je vivais
si peu de choses avec.
Peut-être qu'on
devrait tenter des trucs ensembles par internet, une fois par
semaine. À creuser.
L'éloignement de
la reprise des activités théâtrales me met un peu en porte à faux
tout comme l'impossibilité ou presque de se consacrer à du travail
personnel ici.
Mais cela a permis
de faire éclater des pefits trucs sur mon brouillard personnel.
J'ai encore pris
dans la gueule des trucs qui font mal et en mettant ça en parallèle
avec une émission à la radio sur les surdoués, je me demande très
bêtement, si je n'ai pas certains problèmes de certains surdoués...
On croit souvent
que je suis bien plus narquois que les pensées dans ma tête.
Je n'ai pas de
calcul en général dans les pensées dans la tête. Si je dois
contrôler, c'est pour mesurer mais je suis en train de me
refabriquer une image de moi où, effectivement, je me rends compte,
qu'à présent, je souffre vraiment beaucoup quand on pense de moi
des choses qui ne sont pas.
Il est vrai
cependant que le monde réel m'ennuie assez gravement s'il n'est pas
vecteur d'émotions pures et brutes, comme mon fils, par exemple, qui
adore observer le ciel ou les fleurs et dont la joie est
communicative.
Il est vrai que je
me fous absolument de problèmes pratiques et que je les oublie parce
que j'ai la tête dans le brouillard des étoiles ou de sphères que
j'aspire à rejoindre.
Ceci provoque un
décalage.
Je ne suis pas
celui que je projette. Je ne suis qu'un visage projeté, parmi tous
les visages.
Et je dois me
débarrasser de murs construits pour ne pas sombrer totalement qui
sont maintenant un handicap à l'heure où je réalise certaines de
mes qualités (car j'en ai) dont je n'avais pas pris conscience
jusqu'à présent.
Hu.
Sa mère sa race.
Je finis cette
journée avec le fantasme de faire un test de QI avec un psychologue
formé pour et d'analyser un peu ce qui pourrait former une partie de
mon décalage.
Je dois avouer la
légère envie que j'ai pour la gente surdouée, mais comme quelques
personnes m'ont fait la réflexion que je l'étais peut-être (du
moins dans certains domaines précis), est-ce que je n'ai pas
toujours envié quelque chose en moi qui a toujours refuser de
s'exprimer à cause des murs construits ?
Brrr.
C'est chiant,
hein ? Et de base, on devrait s'en foutre et on devrait parler
de la beauté des falaises, de l'iode, du parfum de la Bretagne et
des éléments si typiques qui donneraient envie au touriste d'y
passer plusieurs semaines.
Seulement voilà, revenir ici, pour moi, c'est un retour aux sources.
Seulement voilà, revenir ici, pour moi, c'est un retour aux sources.
Peut-être que
j'aurais même dû programmer une visite à Ouessant. Peut-être.
Mais je n'ai pas fini de casser certains murs. Je ne pense pas être
encore parfaitement prêt.
En attendant, la
page du jour :
Et le blog du
fils :
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