Dieu
et moi...
Bon...
Une
matinée que j'ai appréciée avec ma mère parce que je suis arrivé
à la faire sortir à la boucherie, à la biscuiterie et au bistro /
loto où j'ai bien perdu 4 euros à l'amigo...
Je
crois que le moment le plus fort fut ensuite quand je lui ai demandé
un truc que je considère important : qu'est-ce que je dois
boire le jour où elle meurt ? C'est important pour moi de boire
aux morts. Pour mon père ce fut le chouchen.
Pour
ma mère, je sais maintenant.
Je
retire de cette matinée mon amour pour la Bretagne, renforcé encore
par la traversée de l'intérieur du Finistère après la montagne
Saint Michel (avec une limitation de vitesse étrange et le plus
grand nombre de flics que j'ai vus de ma vie) : on avait
l'impression d'être en Irlande ou dans certains coins d'Écosse.
Et
bien que nous soyons dans les Côtes d'Armor, je dois tirer aussi mon
chapeau à ce département breton. Le site choisi pour dormir par ma
femme est très, très mignon, avec ces accents encore de tous les
pays de langue celte...
Je
ne suis pas le type qui y connait grand-chose en agriculture
intensive et en pollution de la mer ou de la terre, mais je gage que
certains bretons sont assez têtus (c'est dans les gênes) pour dire
merde aux conneries industrielles.
Une
dernière note, artistique, les églises ou chapelles sont assez
incroyables (la présence de l'Église est plus prégnante dans le
coin) et offrent quelques morceaux d'art qu'on trouve moins
ailleurs... Au Yaudet, dans la chapelle, il y a une vierge couchée
et puis sur le retable, on peut aussi voir Dieu, ce qui est assez peu
commun tout de même.
Hein.
Ah
ah ah.
Sacré
Dieu. Plus le temps passe, moins je peux faire rimer Intelligence et
foi en Dieu (surtout l'unique).
Je
trouve incroyable qu'il y ait autant de gens lavés de l'esprit.
Mais
passons.
Tout
n'est pas noir ou blanc.
C'est
juste dommage qu'on fasse croire aux gens que les valeurs humaines
sont avant tout chrétiennes, alors que non...
Mais
passons encore.
L'art
et la paix peuvent parfois tout expliquer. La paix et la sensation de
sérénité qu'on ressent en face de l'art sont des preuves d'un
invisible que l'Église a su si bien exploiter.
Et
je gage que parfois l'ataraxie rime avec « tant pis, on s'en
fout, je réfléchis pas ».
Le
blog du fils...
La
page du jour
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