Au retour, j'ai le droit à cette photo du week-end...
Bon, il n'était pas comme ça quand je suis rentré ce soir. Mais il y a un fait. Voir son enfant sourire à cet âge là, c'est la garantie de craquer pour lui. Le bon vieux mécanisme de survie de l'espèce : le rire pur et innocent. Il faut tout passer, et tout accepter, même le fait que je puisse être bon dans certaines choses.
Sinon, parlons de Festhéa.
J'y suis allé armé de la résolution de changer et d'accepter les compliments. De fait, même si je suis toujours gêné d'en recevoir quand certains n'en reçoivent pas, je dois constater que quand on te dit : "ta voix, ta gueule ou tu devrais faire acteur", tu te dis : ah ben ouais, c'est ça que je veux depuis des années en fait et ah que oui, j'ai été contraint par le complexe d'infériorité de mes deux."
Mais passons;.
Excellente organisation. Très bons repas. En ce qui concerne les pièces, j'ai aimé :
- Le dynamisme et la joie de la première troupe, qui faisait son spectacle "Le cochon qui rit" avec deux handicapés sur 5 comédiens. J'ai eu quelques fous rires dont un gros qui les a boostés d'après ce qu'ils m'ont dit après.
- Rejouer le songe. J'ai bien senti que tous n'étaient pas forcément au meilleur de ce qu'ils avaient fait jusqu'à présent, du fait d'une baisse de souffle dans l'acte 5. Mais en dépit des pains, je crois que tout s'est rattrapé sans aucun problème... moi même, j'ai modifié deux fins de réplique, mais tant pis. Le fait est que nous n'avons pas eu assez de répétition à TOUS. Il en manquait deux ou trois. Et qu'il faudrait une séance de technique vocale pure pour donner confiance à ceux qui ne portent pas autant la voix que les leaders en portée de voix. C'est de mon point de vue notre défaut, que certains ne sachent pas porter autant qu'ils pourraient tous le faire.
- La mise en scène et le texte des gagnants qui jouaient La douzième Ile. Mais je n'ai pas aimé le choix de la direction d'acteurs : trop hiératiques, trop à causer face public. Eux non plus n'avaient pas tous des comédiens du même niveau de jeu, mais les voix portaient toutes. Je dois confesser avoir piqué des yeux la première heure pour cause d'être bien malade toute la journée et d'un léger ennui du fait du côté trop figé du jeu. Mais le découpage des scènes, le dynamisme étaient là. Surtout que c'était leur première après que la pièce qu'ils auraient dû jouer ait été interdite par le nouveau producteur d'Eric Emmanuel Schmitt... Juste que j'aurais aimé moins de comédiens déclamant monocordes face public et plus de vraies confrontations d'acteurs.
- Le jeu des comédiens sur un mode "Boulevard" de la Cantatrice Chauve menée au cordeau (peut-être trop au cordeau), mais qui aurait sans doute pu être encore plus drôle dans un registre plus basique avec des comédiens qui encore s'adressent un peu trop au public.
Mon top 4 de mise en scène pour le week-end serait : Le songe, La cantatrice chauve, La douzième île, Le cochon qui rit.
Mon top 4 de jeu des comédiens est plus difficile. Je mets à part le songe pour retenir que mon comédien préféré fut le capitaine des pompiers dans La cantatrice chauve.
J'ai aimé le week-end hors Festhéa, aussi. Spéciale dédicace au fait de récupérer mes esprits après avoir gerbé à une heure du matin ce que je n'avais pas digéré du midi et d'avoir pu goûter 5 bières à deux au cours d'une soirée pour l'anniversaire de Jenny où on (enfin trois mâles dont moi) a fini dans le jacuzzi. Deux d'entres-nous tout nus. Découverte surprenante du massage du rectum et des burnes par un jet d'eau et rigolade en montrant son cul à certains de ses camarades. Je suis resté très joueur.
Bises à Françoise qu'on a fait beaucoup rire, à Jenny dont c'était l'anniversaire et qui nous a mené jusqu'à Festhéa et à Jean-Marc et Benoît avec qui j'ai partagé le Jacuzzi.
J'ai également pu découvrir la seconde nuit (trop courte) l'efficacité des boules quies sans lesquelles je ne partirai plus en vacances dans des auberges de jeunesse remplies de ronfleurs.
Et puis je finis sur la page du jour.
Tiens.
http://www.lapagedujour.net/avril2017/troisavril2017.htm
Bon, il n'était pas comme ça quand je suis rentré ce soir. Mais il y a un fait. Voir son enfant sourire à cet âge là, c'est la garantie de craquer pour lui. Le bon vieux mécanisme de survie de l'espèce : le rire pur et innocent. Il faut tout passer, et tout accepter, même le fait que je puisse être bon dans certaines choses.
Sinon, parlons de Festhéa.
J'y suis allé armé de la résolution de changer et d'accepter les compliments. De fait, même si je suis toujours gêné d'en recevoir quand certains n'en reçoivent pas, je dois constater que quand on te dit : "ta voix, ta gueule ou tu devrais faire acteur", tu te dis : ah ben ouais, c'est ça que je veux depuis des années en fait et ah que oui, j'ai été contraint par le complexe d'infériorité de mes deux."
Mais passons;.
Excellente organisation. Très bons repas. En ce qui concerne les pièces, j'ai aimé :
- Le dynamisme et la joie de la première troupe, qui faisait son spectacle "Le cochon qui rit" avec deux handicapés sur 5 comédiens. J'ai eu quelques fous rires dont un gros qui les a boostés d'après ce qu'ils m'ont dit après.
- Rejouer le songe. J'ai bien senti que tous n'étaient pas forcément au meilleur de ce qu'ils avaient fait jusqu'à présent, du fait d'une baisse de souffle dans l'acte 5. Mais en dépit des pains, je crois que tout s'est rattrapé sans aucun problème... moi même, j'ai modifié deux fins de réplique, mais tant pis. Le fait est que nous n'avons pas eu assez de répétition à TOUS. Il en manquait deux ou trois. Et qu'il faudrait une séance de technique vocale pure pour donner confiance à ceux qui ne portent pas autant la voix que les leaders en portée de voix. C'est de mon point de vue notre défaut, que certains ne sachent pas porter autant qu'ils pourraient tous le faire.
- La mise en scène et le texte des gagnants qui jouaient La douzième Ile. Mais je n'ai pas aimé le choix de la direction d'acteurs : trop hiératiques, trop à causer face public. Eux non plus n'avaient pas tous des comédiens du même niveau de jeu, mais les voix portaient toutes. Je dois confesser avoir piqué des yeux la première heure pour cause d'être bien malade toute la journée et d'un léger ennui du fait du côté trop figé du jeu. Mais le découpage des scènes, le dynamisme étaient là. Surtout que c'était leur première après que la pièce qu'ils auraient dû jouer ait été interdite par le nouveau producteur d'Eric Emmanuel Schmitt... Juste que j'aurais aimé moins de comédiens déclamant monocordes face public et plus de vraies confrontations d'acteurs.
- Le jeu des comédiens sur un mode "Boulevard" de la Cantatrice Chauve menée au cordeau (peut-être trop au cordeau), mais qui aurait sans doute pu être encore plus drôle dans un registre plus basique avec des comédiens qui encore s'adressent un peu trop au public.
Mon top 4 de mise en scène pour le week-end serait : Le songe, La cantatrice chauve, La douzième île, Le cochon qui rit.
Mon top 4 de jeu des comédiens est plus difficile. Je mets à part le songe pour retenir que mon comédien préféré fut le capitaine des pompiers dans La cantatrice chauve.
J'ai aimé le week-end hors Festhéa, aussi. Spéciale dédicace au fait de récupérer mes esprits après avoir gerbé à une heure du matin ce que je n'avais pas digéré du midi et d'avoir pu goûter 5 bières à deux au cours d'une soirée pour l'anniversaire de Jenny où on (enfin trois mâles dont moi) a fini dans le jacuzzi. Deux d'entres-nous tout nus. Découverte surprenante du massage du rectum et des burnes par un jet d'eau et rigolade en montrant son cul à certains de ses camarades. Je suis resté très joueur.
Bises à Françoise qu'on a fait beaucoup rire, à Jenny dont c'était l'anniversaire et qui nous a mené jusqu'à Festhéa et à Jean-Marc et Benoît avec qui j'ai partagé le Jacuzzi.
J'ai également pu découvrir la seconde nuit (trop courte) l'efficacité des boules quies sans lesquelles je ne partirai plus en vacances dans des auberges de jeunesse remplies de ronfleurs.
Et puis je finis sur la page du jour.
Tiens.
http://www.lapagedujour.net/avril2017/troisavril2017.htm
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