Ça me fait chier.
Ça arrive.
Pas du tout d'accord avec la suppression totale de ma scène préférée dans enrôlés en premier lieu tout à l'heure. Forts énervements et moutarde qui me sont montés au nez.
Gros " ça me fait chier " qui se transforme en vrai gros caca dans les cabinets (jamais vu le sens figuré se transformer dans ma vie en aussi gros sens propre).
Puis réalisation que c'est pas tant la scène qui était importante (même si elle est apportait un putain d'élément sur une manipulation) que des éléments essentiels sans lesquels je ne peux pas jouer mon personnage ni mon rapport avec celui de ma femme.
J'ai calculé que les deux scènes qui comptaient le plus pour moi (sans que je ne parle tout le temps) faisaient quatre minutes (cinq minutes trente avec une vidéo d'une minute trente qui est supprimée) et j'ai travaillé pour ramener le tout à une minute. Sans cette minute (petit monologue de 12 secondes compris), on devient incohérents dans certains de nos rapports avec les autres personnages et je suis bien moins intéressant sur la fin (mes dialogues ne pouvant être cohérents qu'au regard de la manière dont tout s'est passé avant et qui j'ai exposé que j'étais).
Je veux bien qu'on sabre, pas de souci, mais pas au détriment de la psychologie et du background sur lesquels j'ai bossé tout ce dernier mois, totalement imprégné.
C'est comme une sorte de viol que j'ai ressenti. Etre dépossédé de l'essence de ma création, d'un rôle.
Je soumets ma minute demain
Et si elle n'est pas validée, je m'en repartirai laisser les autres faire les coupes, pour éviter de m'énerver, ce qui n'a pas lieu d'être au regard des drames que certains vivent dans leur vraie vie.
J'ai trop donné sur ce projet, je me suis trop investi. Financièrement, intellectuellement, spirituellement, artistiquement.
Le projet roule, sans problème (bien que d'un point de vue scénaristique je trouve l'intrigue nettement moins balaise si elle n'est pas programmée autant en amont que je l'aurais désirée).
En gros, sans cette minute, pour dire les choses clairement, vu les caractères apparents de mon personnage et de celui de ma femme, eh bien, disons qu'on pourrait faire plante verte au niveau caractère en comparaison des autres (mais pourquoi ces deux là sont sympas - en apparence ?).
La crise a néanmoins, après que j'ai jeté tous ces mots, du bon : obliger à la concision et aller droit à l'efficace.
Mes capacités d'écriture et le temps consacré m'ont permis de faire ça ce soir, ce qui n'est pas le cas de la manière dont on revisite la pièce sur deux jours à neuf. A neuf, c'est forcément beaucoup plus long.
Des détails importants ont déjà sauté dans les coupes qui ont eu des incidences sur ma manière de concevoir le personnage ou pour d'autres personnages.
Mais une bonne et excellente idée est née de ces coupes : présenter les personnages (les quatre minutes trente gagnées permettent aussi cela, et au nom de cela, je souffle un peu)
Un ça fait chier, donc, mais un ça fait chier nécessaire pour une bonne cause (Amnesty) si j'ai ma minute.
Et une nécessité de faire au mieux en rendu (à défaut d'un scénario tordu) le 11 avril.
Allez, la page du jour et je m'en vais me coucher :
http://www.lapagedujour.net/avril2015/cinqavril2015.htm
Ça arrive.
Pas du tout d'accord avec la suppression totale de ma scène préférée dans enrôlés en premier lieu tout à l'heure. Forts énervements et moutarde qui me sont montés au nez.
Gros " ça me fait chier " qui se transforme en vrai gros caca dans les cabinets (jamais vu le sens figuré se transformer dans ma vie en aussi gros sens propre).
Puis réalisation que c'est pas tant la scène qui était importante (même si elle est apportait un putain d'élément sur une manipulation) que des éléments essentiels sans lesquels je ne peux pas jouer mon personnage ni mon rapport avec celui de ma femme.
J'ai calculé que les deux scènes qui comptaient le plus pour moi (sans que je ne parle tout le temps) faisaient quatre minutes (cinq minutes trente avec une vidéo d'une minute trente qui est supprimée) et j'ai travaillé pour ramener le tout à une minute. Sans cette minute (petit monologue de 12 secondes compris), on devient incohérents dans certains de nos rapports avec les autres personnages et je suis bien moins intéressant sur la fin (mes dialogues ne pouvant être cohérents qu'au regard de la manière dont tout s'est passé avant et qui j'ai exposé que j'étais).
Je veux bien qu'on sabre, pas de souci, mais pas au détriment de la psychologie et du background sur lesquels j'ai bossé tout ce dernier mois, totalement imprégné.
C'est comme une sorte de viol que j'ai ressenti. Etre dépossédé de l'essence de ma création, d'un rôle.
Je soumets ma minute demain
Et si elle n'est pas validée, je m'en repartirai laisser les autres faire les coupes, pour éviter de m'énerver, ce qui n'a pas lieu d'être au regard des drames que certains vivent dans leur vraie vie.
J'ai trop donné sur ce projet, je me suis trop investi. Financièrement, intellectuellement, spirituellement, artistiquement.
Le projet roule, sans problème (bien que d'un point de vue scénaristique je trouve l'intrigue nettement moins balaise si elle n'est pas programmée autant en amont que je l'aurais désirée).
En gros, sans cette minute, pour dire les choses clairement, vu les caractères apparents de mon personnage et de celui de ma femme, eh bien, disons qu'on pourrait faire plante verte au niveau caractère en comparaison des autres (mais pourquoi ces deux là sont sympas - en apparence ?).
La crise a néanmoins, après que j'ai jeté tous ces mots, du bon : obliger à la concision et aller droit à l'efficace.
Mes capacités d'écriture et le temps consacré m'ont permis de faire ça ce soir, ce qui n'est pas le cas de la manière dont on revisite la pièce sur deux jours à neuf. A neuf, c'est forcément beaucoup plus long.
Des détails importants ont déjà sauté dans les coupes qui ont eu des incidences sur ma manière de concevoir le personnage ou pour d'autres personnages.
Mais une bonne et excellente idée est née de ces coupes : présenter les personnages (les quatre minutes trente gagnées permettent aussi cela, et au nom de cela, je souffle un peu)
Un ça fait chier, donc, mais un ça fait chier nécessaire pour une bonne cause (Amnesty) si j'ai ma minute.
Et une nécessité de faire au mieux en rendu (à défaut d'un scénario tordu) le 11 avril.
Allez, la page du jour et je m'en vais me coucher :
http://www.lapagedujour.net/avril2015/cinqavril2015.htm
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