Jour 2...
Rho. J'ai pas les noms en tête, mais
en résumé aujourd'hui, je vais faire fonctionner comme hier toutes
les images.
Mirepoix le matin, départ sur une
route absolument pas possible, jusqu'au sentier en gravier, mais du
coup beaux paysages et photos sympas.
Sarkozystes distribuant des tracts aux
abords du marché (hier, c'était des socialistes), ils ciblaient
leurs « victimes », on y a pas eu le droit David et moi.
Intéressante cathédrale, bon
ressenti, surtout, peut-être en regardant les murs ou les vitraux.
Retrouvailles avec le vendeur de
saucissons et de fromages d'hier, je lui ai repris de la came.
Une bouteille de muscat vendanges
tardives, on verra ce que ça donne.
Des lunettes pour Pounit et moi. On en
avait besoin. J'ai rayé celles qui me servent pour la voiture, cong.
Une spécialité du crû, une sorte de
flan à la farine de maïs et du lait cru. Rho.
Ma femme qui s'achète enfin un truc :
un pantalon.
Retour par un chemin moins de traverse
au gîte, avec un arrêt pour acheter des chèvres locaux à tomber
dans une petite ferme remplie apparemment de chats.
L'après-midi, c'est Lastours en
passant par la périphérie de Carcassonne. Oui. Quatre châteaux
connectés et les ruines d'un petit village, mais attention avec une
alerte orange à la grêle au niveau de la météo. Peu importe, on
s'y risque quand même. Pounit devra abandonner pour deux des
châteaux, ma femme le raccompagnera.
Un paysage idyllique, magnifique,
presque olympien à Las tours, putain. J'ai une image gravée des
châteaux à flanc de colline. Gravée...
Je parviens également
à trouver un trèfle dans ce coin de paradis. Enfin, paradis... Les
massacres des cathares, c'est quand même quelque chose qui a laissé
une grosse cicatrice sur la région... Depuis des années je me
demande ce que notre France aurait été si on avait pas massacré
les cathares...
Je vais sans doute assez longtemps
repenser à cette balade. Oui.
Dommage que je n'ai pas de photo de
la fin de la balade, ni emporté le chargeur de ma caméra.
Mais
au moins des courses dans un intermarché m'ont permis de pallier à
deux défauts que j'avais en vacances : pas de cartes SD sur le
téléphone portable et ma caméra. Pour avoir l'occasion de faire
des photos quand j'en ai envie, moi aussi.
Bref, bref, bref...
Un excellent rouge se buvant
facilement, un pinot noir bio aux repas.
Des fromages de folie.
Des olives de folie.
Je fais un riz au lait le soir, pour
consommer du lait que je suis le seul à boire. Personne ne semble
vouloir de mon lait cru.
Un retour un peu cahoteux entre apprendre
qu'Horus a bien un problème de vessie, un peu d'embouteillage à
Cahors et le GPS qui nous paume sur une route de campagne.
Deux seules déceptions.
Des
incidents de caractères en ce qui me concerne. Je suis encore
fatigué et pas tout à fait au point dans le dedans de moi.
Ne pas avoir pu faire le bélvédère à
Lastours. Fermé à 17 heures, à un jour près.
Une partie de poker aussi, le soir,
pour faire plaisir à Pounit. Il nous a bien mis dedans le cochon
quand il a repris le jeu de Clarisse.
Ouais, et si j'ai deux images à
conserver, c'est bien moi qui déchire le tract Sarkozy mis sur ma
voiture et le cliché extraordinaire de Lastours.
On a un peu eu, j'ai l'impression, ma
femme et moi, ce feeling qu'on a pour l’Écosse... Voilà en tout
cas une destination où retourner facilement et avec envie.
Avec ça, j'ai toujours pas appris mon
texte de théâtre. C'est que bon, je suis pas motivé par deux actes
sur les quatre où je ne fais quasiment rien. Du coup, je sais pas.
Je pense que ma femme a au moins trois fois plus de texte que moi,
même quatre en nombre de signes et ce n'est pas la même ambiance
que l'année dernière. La même ambiance, je vais la retrouver sur
la pièce avec Aurèle...
Enfin passons.
Les bois, les
collines, la montagne pas loin. Plus de chaleur, des gens sympas et
des produits de folie (chèvres et brebis à tomber)...
Moi, c'est quand ils veulent que je
signe pour habiter ici.
Il n'y a vraiment que le théâtre qui me
retienne à Bourges avec le jdr. Uniquement ça. Mais à la limite,
pouvoir vivre dans une autre ville, c'est pas con au bout d'un
moment. Si j'ai vendu des livres.
Si. Il est tard. Faut que je vais au dodo...