dimanche 14 août 2011

Jours 4 à 8


Highlander (Jour 3 du voyage)
23 heures 16, le 9...

Je finis tranquillement un Ancnoc depuis un pub où nous n'étions pas allés avec ma femme, situé au cœur de Kinlochleven...
La journée ?
Les plombs qui sautent le matin, le chat venu nous visiter la veille qui repointe le bout de son nez avec une congénère.
Il est tôt lorsque nous partons. Ma femme a adoré le veau et la biquette.
Routes de campagne pour prendre une frontière un peu perdue afin de nous diriger vers un monastère tibétain.
Sur un pont, la limite entre l'Angleterre et l’Écosse du côté de Catlowdy côté anglais et Harelaw, Claygate et Langholm du côté écossais.
Petit arrêt à Langholm le temps d'acheter une flaque de whisky vide à un vieux vendeur dans un magasin qui date presque des années 60... Il a passé son voyage de noces sur Iona et Mull...
Vers les midi, pas de chichis, Kat voulait découvrir le monastère qui se trouve du côté d'Eskdalemuir... Je dois avouer être passé sous la porte qui permet de se débarrasser de vieux oripeaux, avoir été ému en voyant les photos de disparus ou d'animaux disparus exposés près des rouleaux de prière. J'ai aussi aimé le jardin et la pause repas dans un endroit quand même bien tranquille. La visite du temple, pieds nus, fut assez intéressante dans le ressenti, très différent pour une fois de ce qu'il y a dans les églises. Il y a clairement une démarche plus intellectuelle dans le processus de foi bouddhiste il me semble.
Mais passons, route ensuite, traversée plus tard, bien plus tard de Glasgow avec le petit regret de ne pas pouvoir lui accorder un peu de temps...
On longe un peu le Loch Lomond, mais rapidement, car nous sommes attendus à Kinlochleven... Kat me laisse faire mon arrêt achat à the green welly shop sur l'A82... Un arrêt super express pour un achat qui couvre toutes mes raisons d'économiser deux de mes cafés quotidiens pendant mes vacances...
Nous nous posons ensuite dans le camping de Kinlochleven, dans une sorte de tonneau, hobbit style... Plusieurs français dans le camping, je prends la peine d'informer le couple à côté de nous de ce que représentent les midges ici... Ils vont se coucher ou se retirent en famille juste à temps pour ne pas voir arriver les p'tits insectes qui m'ont baptisé à nouveau.
La connexion internet ne me permet pas de jouer à mon jeu à la con, mais qu'importe.
Il n'est pas facile de se connecter comme un couillon à l'entrée du bâtiment annexe au camping qui fait aussi auberge de jeunesse...
C'est pour cela que je me retrouve dans ce pub qui doit avoir Highland dans son nom et dont le mot de passe est highlander.
Les nouvelles prises de nos chats laissent entendre que le plus malheureux de notre départ est Horus à qui je semble manquer alors que ma femme, si amoureuse de sa chatte ne devrait pas s'inquiéter pour cette dernière (qui à mon avis à de remarquables facultés d'adaptation).
Les nouvelles prises de mon personnage pour lequel j'ai jeté des dés hier soir me laissent un p'tit rapport léger avec le jeu de rôle pendant les vacances...
Je finis mon single malt...
Et je me tâte à en prendre un second.
Pas pour apaiser le mal de crâne, mais simplement pour savoir quels sont les fichus whisky que je pourrais être en droit de m'acheter...
J'ai peut-être fait une folie en prenant la bouteille d'une distillerie qui est la plus petite d’Écosse pour quasiment le prix de deux « jeunes ledaig » que je me suis aussi offert.
Hum.
Ce soir, il faut que je soigne ma femme, qu'on se passe une putain de soirée demain dans un fichu pub.
Enfin bref: Ancnoc égal quelque chose d'honnête avec des pointes d'amande, de pruneaux, voire de réglisse en final... Peut-être de la menthe et du poivre aussi... Moins doux que des speyside classiques pour sûr.
Hum.
Non, j'attendrai ma femme demain. J'aime autant qu'elle profite aussi de l'odeur.
Ça, elle peut.
Se coucher tôt, se lever tôt, profiter de cette fichue journée, peu importe les midges, le vent et la pluie, comme un highlander.
Repenser aussi un peu, bizarrement, avant de se coucher, à ce carrot cake excellent acheté en double exemplaire au monastère, meilleur que celui de la veille pour ma femme et me dire qu'on est con, on devrait parfois prendre plus exemple sur la cuisine anglaise par chez nous.
Bien.
La musique commence à être n'importe quoi, il est peut-être temps que je rende l'antenne en essayant avant de regarder la façade du pub sur google map...
Y en a qui ont vraiment rien à foutre, pas vrai, quand ils sont en vacances...
Le Highland Getaway... Ouais... C'est là que j'ai écrit ces lignes...

Pluie et whisky... le 10... (Jour 4 du voyage)
Lever tôt pour un petit chemin au fond de la vallée de Kinlochleven en suivant le cours d'eau. Paysages magnifiques mais beaucoup trop de pluie, beaucoup trop.
Mes doigts sont gourds.
On fait quelques courses au magasin du coin, on glande un peu devant friends (après avoir glandé le matin devant une émission culinaire)...
Puis on décide de visiter Glencoe l'après-midi et d'essayer de trouver un magasin qui vend des produits adaptés au climat.
Si Glencoe s'avère charmant, impossible de localiser le magasin de sport dont on a bien besoin pour l'étanchéité de certaines affaires quand on balade.
L'après-midi est tranquille, des randonnées situées vraiment à la périphérie de la ville, sans se prendre la tête, avec un café pris en ville et un achat d'une marmelade d'orange dans les locaux de l'église locale. Le petit café du coin est assiégé par les touristes en mal de trouver un coin sec... Un expresso chacun et ma femme dégoûtée par l'état dans lequel un mioche a laissé les toilettes... Je ne suis pas encore en train de trop souffrir d'un faux mouvement effectué le matin en descendant un p'tit talus.
Beaux paysages l'après-midi, vraiment... jusqu'à ce qu'on décide de se rendre au Clachaig Inn où je vais encaisser une bière et cinq whiskies, dont un très rare et disparu, le Glen Morh...
Pas tout seul au Clachaig le meilleur pub de toute le Royaume-Uni, un endroit de folie pour le nouvel an d'après Jesse, le compagnon de table que nous nous sommes trouvés le soir.
Jesse vient de Coventry, il est lecteur et passe beaucoup de temps à faire de la marche... Un bon compagnon de table à qui j'ai fait goûter du Ledaig, un Ardberg cask strengh et un Glen Morh, un whisky à la production disparue...
Le pub bien que rempli en grande partie de français, très présents ici avec les allemands, était fortement sympathique si on considère l'excellent Haggish et le remarquable Fish'n Ships ainsi que le concert donné le soir.
Une bière et cinq whiskies, dont le plus cher de ma vie, il est temps de ne pas tarder à aller au dodo. Demain, on doit se rendre sur Mull et il y en a pour deux heures à se rendre à Lochalin, l'endroit d'où on doit prendre le ferry...
Oh bon sang, que m'arriverait-il si je me prenais à aimer les sommets de la vallée, enneigés par des mois pas du tout destinés aux touristes...
Il est tard. Ma femme veut dormir. Plus d'une heure en France... Elle risque d'être dans le pâté demain. Je rends l'antenne...

Le 11, Mull et chats...
Rha... La route est magnifique, la route vers l'île, les deux ferries sont tranquilles, Mull est sublime, mon île préférée au niveau des paysages pour l'instant.
Nous passons une bonne partie de la journée à Tobermory à visiter, à découvrir à quel point les chats écossais sont sympas et à visiter la distillerie de mon whisky préféré. Pas de bol, il n'y a pas le 15 ans d'âge qui me faisait envie et pas la liqueur qui me plaisait également, mais qu'importe, je me finis en achat sur place, achetant aussi un blend fabriqué à partir d'une base de chez Tobermory.
Clarisse, fatiguée, décide de nous arrêter à Calgary après un petit arrêt à Dervaig (avec encore un chat sympa)...
Là, bien sûr, nous rencontrerons en début de soirée un autre chat...
Les images qui marquent sur la fin de la journée ?
Le petit parc avec des sculptures, le vieux cimetières avec la tombe d'un certain Martyn décédé à 34 ans, il y a écrit libération sur la tombe, ça rend triste ma femme.
Les midges qui se présentent pour notre manger, le toit couvrant qui nous protège de pas grand-chose, après tout, il ne pleut pas et il n'y a pas de vent.
Des français, beaucoup...
La balade après manger sur la plage jusqu'à une masse rocheuse pouvant ressembler à une tête de singe ou une tête de Cthulhu...
Peut-être un rayon vert aperçu à l'horizon.
L'envie d'aller voir le manoir Calgary (dont le nom est à l'origine de celui de la ville canadienne)...
La mystique qui me manque pour l'instant (c'est toujours comme ça quand je ne trouve pas de trèfle), et la douleur à la cuisse de l'incident d'hier qui se révèle plus prononcée que je ne l'aurais voulu.
Mais je vais pas rester plus pour l'instant. Kat m'attend dans la tente et il y a un peu trop de midges qui ont réussi à pénétrer dans la voiture...

Mull et Iona
23 heures 06, le 12
L'endroit, Shieldaig, une tente que nous partageons avec d'autres personnes que nous n'avons pas vues, séparés que nous sommes par l'équivalent d'un voile blanc et opaque.
L'endroit, la plage de Calgary, des rêves très puissants, une fuite dans les images mentales après avoir fait un dessin de ce Martyn qui a marqué ma femme. Un petit goût de Durness l'année dernière, le vent souffle dans la nuit, l'abri que nous avons installé s'effondre. Entre un pipi et la nécessité de tout ranger en pleine nuit, la nuit est courte mais le ciel se montre rare.
Ici, maintenant, les damnés voisins ronflent.
Ils sont juste à côté, la vengeance sera terrible demain matin quand on se lèvera plus tôt qu'eux après s'être couchés bien plus tard qu'eux.
Mull, ce matin, la pluie, les midges, la tête dans le cul, une aventurière allemande nous demande si on peut l'avancer vers le chemin du ferry. Elle fera une heure de route avec nous. Je dis aventurière parce que la miss fuit Nuremberg pour aller vivre, si elle peut, à l'étranger. Elle est tombée amoureuse de la Nouvelle Zélande ou de tout endroit où la nature est plus présente qu'en Bavière... Elle se montre intéressée par le ressenti que j'ai de différents endroits liés à des cultes et je devine, bien sûr, qu'elle est végétarienne. Je ne doute pas qu'à l'occasion elle essaiera de passer au monastère tibétain dont on lui a donné le nom.
Minuit ou presque, ici, et maintenant... La pluie se remet à tomber raide, étouffant les ronflements des voisins ou mes doigts qui tapent sur le clavier.
La route vers Iona, où en tout cas le port qui permet d'y accéder est fantastique, toujours changeante, offrant de nombreux paysages variés. Nous apercevrons des tas de vaches, lapins ou moutons et un daim ainsi qu'une sorte de souris ou mulot sauvage.
Le temps va de bruineux à relativement pourri.
Le ferry pour aller à Iona n'est pas si cher, mais si on rajoute le parking pour la journée, huuuu.
Petite frustration sur Iona, impossible de tout faire dans la journée... La mystique du lieu est connectée aux premiers chrétiens de l'île, j'y suis moins sensible qu'avec des pierres sauf en ce qui concerne la grosse croix érigée depuis plus de mille ans. Et il y a aussi une partie de ce récital vu à l'improviste, où les doigts posés sur un gisant exposé sur le mur ou sur le mur de l'église St Columbus, je ressens les vibrations des notes émises par les instruments.
On a aussi l'occasion de faire des tas d'autres choses dans la journée : grimper à un joli point de vue au nord de l'île, manger dans un hôtel assez chic des plats pas dégueulasses ma foi (c'est la fête de ma femme après tout), caresser un des deux chats vedettes de l'île, celui du monastère, l'autre étant une célébrité locale nommée Boris que nous n'avons jamais aperçu...
Je donne le menu de midi pour que ma femme se souvienne de sa fête, tiens :
pain maison et humus, salade de langouste et saumon, crumble aux fruits rouges (que je mangerai) d côté de ma femme ; crumble aux champignons avec patates nouvelles et pavlova à la rose et crème chantilly (que ma femme mangera), ainsi qu'espresso de mon côté.
D'autres images me viennent, de personnes à qui j'aurais aimé parler : la fille toute seule qui prend une soupe et une assiette de fromage, la vieille assise seule à côté d'un monsieur seul et apparemment bon vivant, le petit chiot embarqué à l'aller (bon, lui, bien sûr, ça n'aurait pas été la même conversation...)
La pluie continue à tomber, comme elle tombait drue entre deux montagnes du sud de l'île sur le chemin du retour.
Je revois la petite heure passée devant la télé à observer quatre candidats de l'émission « come to diner » qui a été reprise par M6 je crois.
Beaucoup de français aussi au campement.
Incroyable de se dire qu'on est là pour échapper un peu à la France justement et se retrouver à tant entendre parler notre langue ou à si peu parler celle des écossais...
Pas de loutre aperçue aujourd'hui, pas de trèfle trouvé sur un lieu sacré ni ailleurs, mais un p'tit rocher qui a rejoint le sac médecine avec un bout du couvercle d'un tonneau de la maison Tobermory hier.
Et puis peut-être, malgré la pluie et le vent, l'envie de revenir.
J'ai laissé un message pour mon père sur une croix où on peut laisser des pensées pour les morts, j'ai pensé à Ouessant et au fait que c'est triste de ne pas avoir gardé la maison.
Mais triste pour quoi ou qui ?
Si j'aime l'ambiance de Mull ou de Iona, c'est parce que c'est encore plus cool en apparence que simplement vivre à Ouessant.
Ouais, mon vieux me manque pour partager des souvenirs et des expériences. C'est certain.
Ceci dit, j'ai aussi laissé un message pour Ebatbuok dans les prières à dire. Juste Ebatbuok.
Et peut-être que cette nuit, je me prendrai à continuer le rêve de la nuit dernière ou à imaginer ce que pourrait donner un trio de gars nommés John Ghost, Peter Monk et Cyrrus Mage.
J'ai eu idée d'un autre titre pour les 28, si ça devait être un jeu de rôle : meeting (with),John Ghost.
Ce personnage prend de plus en plus de présence et d'autonomie... Il faut peut-être que je le développe dans une pièce de théâtre...
Ou dans un long texte.
Il y a matière à raconter toutes les histoires avec lui. Même celle que j'écris en ce moment.
Ouais, si j'avais à me choisir maintenant un nom et un prénom, je pense que je prendrai John Ghost. Bêtement.
Minuit, ici et maintenant, la pluie est toujours drue. Je rends l'antenne...

Pierres à pierres...
23 heures 27, le 13 août.

Ce matin, encore des rêves très vivaces, puis des lapins et des daims ou des chevreuils, j'arrive pas à savoir la différence... On a sans doute vu les deux, le daim étant sans doute celui à taches, le chevreuil, l'autre.
Bref, nous partons vers Lochbuie, anciennement Lochbuy et bien d'autres choses sans doute avant, siège du clan Maclaine...
Un peu d'informations ici : http://lochbuie.com/
Et je m'aperçois en balançant ce lien qu'on a bien loupé les loutres comme je le pensais. On a loupé les loutres et j'ai loupé mes foutus trèfles à quatre feuilles.
Par contre mon sac médecine s'est chargé d'une pierre levée et d'un bout de croix celtique ancienne... Arh, le sot que je fais mais tant pis. Chacun son monde pour croire en certaines choses, pas vrai...
Bref, des choses aperçues dans la longue balade du matin, je retiens :
- une chapelle de Saint Kilda, incroyable comme nom pas vrai pour un saint qui n'a normalement pas existé (comme si les saints avaient vraiment existé, mais passons...)
- Le sable dans lequel on s'enfonce en essayant d'aller à une petite île.
- La chapelle abandonnée des Maclaine, tout en bout de course d'un chemin menant à une pension... Bien étrange de voir ce lieu de culte qui n'est plus qu'une sorte de tombeau.
- Le cairn, paisible, atteint après une quasi épopée dans la boue. Des arbres s'érigent, droits au milieu de la tourbe, des hirondelles passent à ras du sol. Un arbre, couché, est encore vivant et pourrait bruisser de l'étrange frontière qui existe parfois entre la mort et la vie. Zou, un bout d'écorce dans le sac médecine aussi. J'entends deux mots, mais de là à pouvoir les orthographier, ça donnerait sans doute quelque chose comme Sti Le et Re Laig...
- Le cercle de pierres, plus loin, après le cairn... Les pierres chantent ou vibrent lorsque ma paume les touche, j'entends le mot marche feu et quelques secondes après le soleil perce les nuages (et les midges réapparaissent, eh eh eh...
- Le chien qui court vers moi, en remuant la queue.
- Les œufs achetés dans une honesty box devant une ferme remplie de volatiles en tout genre, partout, partout, partout...

Petite pause le midi au campement avant de nous rendre au château de Glengorm... Difficultés pour savoir où se garer.
Petit café, achats de produits locaux et pour les voisins qui nous gardent le jardin. C'est bien cossu comme petit coin, un peu privé aussi du côté château où ça n'est réservé que pour les résidents.
Petite balade vers un autre cercle de pierres – celui de Glengorm, pas du tout empreint. Le vent souffle, le plafond est bas, le paysage n'est pas aussi magnifique qu'il pourrait l'être couvert comme est le temps et puissante comme est sans doute la fatigue.
Regret de la journée, que la balade soit écourtée mais ma femme est vraiment fatiguée (sans compter que je voulais ménager ma jambe) et on voulait avoir le temps de faire quelques petits trucs à Tobermory.
Tobermory, je conseille un couple de touristes français qui a loué un bateau à Glasgow et désirait acheter du ledaig pour leur fils... Je les conseille une nouvelle fois au magasin sur les midges et le haggis, j'espère qu'ils auront trouvé un endroit pour en manger. Du coup, je me fais un peu avoir en passant devant le magasin où j'ai conseillé à ces braves français de passer. J'achète un embouteillage de Tobermory 14 ans d'âge très spécial, parce qu'il n'existe pas dans beaucoup d'endroits en écosse. Et blam encore de plus pour le porte-monnaie, mais l’Écosse aura été essentiellement Mull pour l'achat de whiskies... Les autres, je les goûterai, s'il faut dans les bars...
Le soir, au campement, je rencontre aussi un jeune couple de français qui font de la marche et du bus... Lui est en Grande-Bretagne depuis juillet, elle a suivi un programme de 6 mois Erasmus, ils avent sans doute mieux se débrouiller en anglais que nous... Échange d'informations sur les petits tracas ou bonheurs de la vie écossaise avant les obligatoires devoirs de linge...
Du fait que je n'ai pas de certitude quand à mes futures connexions, je suis allé un peu vite ce soir, sur les informations de cette journée, mais force est de dire que si je m'étais écouté et que si j'avais su, c'est toute la journée que j'aurais consacré à Lochbuie pour prendre le temps de faire plus de grimpette, plus de ressourcement, plus d'observation de la flotte dans l'espoir de voir des loutres.
Tant pis.
Une autre fois, qui sait...
Qui sait... Peut-être Saint-Kilda... Peut-être aussi pourrai-je capturer en photo le sublime ciel que j'ai aperçu au-dessus de la baie de Craignure en allant faire la vaisselle, un des plus beaux ciels de ma vie, un rai de lumière du soleil, horizontal, avec une bruine éclairée par celui-ci qui couvre la mer.
Bon sang, toujours avoir un appareil photo sur soi dans ce pays.

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