vendredi 8 juin 2018

The man from the moon...

J'ai un vrai problème avec le matériel et ses problèmes, au moment où je rédige ces lignes, le matériel me rattrape et me fait péter les plombs.
Je suis vraiment, vraiment, vraiment, vraiment de la lune et aussi pour m'occuper de mon fils qui me dit papa et me fait un câlin au moment où j'écris cette ligne.
Mais le matériel, je suis une plaie, absolue.
Je continue à maintenir que je n'aurais pas été Néo dans Matrix, moi, je serais resté dans la Matrice, putain.
Et soit, tu es un monstre aux yeux des proches ou du monde, soit tu acceptes qu'en fait, eh ben, c'est pas de ta faute, tu es de la lune, tu n'es pas comme la plupart des gens du matériel.
Ce n'est pas de l'ego, ce n'est pas se penser supérieur aux autres. Il y a plein de monde dans le matériel. Certains sont faits pour la compétition, d'autres pour la précision, d'autres pour les règles et l'administration, juste que moi, non, je suis de la lune et la séance chez le psy de l'anti-douleur me confirme que je ne dois pas abandonner cet état.
C'est la ruine de mon âme, sinon.
La ruine absolue.
La seule chose qui me sauve, c'est la sphère du mental ou de la création.
Et c'est pas facile quand certains ne l'admettent pas. On y peut rien, on est pas tous foutus pareil.
Je suis un lunaire et c'est comme ça. Ça ne changera jamais, jamais, jamais.
Sinon, je meurs.
Vraiment.

Bref. Je sirote une Islay Edition vieillie en fût de whisky de la brasserie Black Isle avec la douleur extrême de ne pas pouvoir aller en Écosse cette année.
Même si c'est pour mon fils, la douleur reste extrême. C'est une besoin qui tient de la sphère du lunaire, rejoindre mon centre de l'univers.
Je reviens sur les landes d'Écosse, je songe qu'il y a aussi d'autres espaces, d'autres landes. Et je ne vois comme possibilité de ne pas souffrir que de sublimer les choses dans la création.
L'univers dans lequel je vis avec mon fils n'est pas le lunaire, c'est le matériel. J'y arrive, c'est pour lui. Et il a tant de capacités à l'autonomie.
Mais il y a cette vérité. Si je ne m'échappe pas un peu chaque jour, je crève.
Et on ne veut pas d'un père qui crève quand on est un fils, pas vrai.

Allez, un peu de déprime sublimée par la pensée lunaire et un constat que j'accepte à l'aune d'en prendre dans la gueule avec un anniversaire qui pique un peu.
Puis ça passera.
Oh oui.
Parce que je suis de la lune.

Le blog du fils
https://ebatbuok.blogspot.com/2018/06/y-de-la-joie.html
La page du jour
http://www.lapagedujour.net/juin2018/neufjuin2018.htm
Des photos retenues du jour.





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