Hier, j'ai pas eu le temps d'en causer, j'ai été sondé par la SOFRES...
Et il y a une question que je retiens, non deux...
Est-ce que vous êtes heureux ?
J'ai répondu oui parce que j'ai mon fils, le théâtre et le jeu de rôle (et sans doute la bière et sans doute ma femme quand y a pas de tension), mais dans l'absolu avec les merdes de l'invalidité, je devrais répondre non.
J'aurais pu répondre non.
Mais je n'ai pas répondu non.
Ouais. Là, assis devant mon écran, pendant que les camarades que j'aurais aimé voir jouer deux fois jouent et que ma mère et ma femme en profitent, pendant que mon fils gazouille avant de s'endormir, pendant que je me dis que je suis un peu con d'avoir pris une troisième bière mais que c'est celle, justement qui finit de me détendre et de latter la douleur du coup, eh ben, je me dis, oui je suis heureux et je projette que je ne serai jamais aussi heureux que demain soir.
Enfin, y a le communisme aux malades mentaux qui avait été cathartique.
Mais dans quelques heures, putain, dans quelques heures.
Je ne spoile pas ceux qui n'ont pas vu Festen mais je promets de leur en mettre plein la vue, parce que je m'en suis mis plein la vue en répétition générale, parce que je n'aurais jamais eu un rôle qui puisse me servir autant de catharsis.
Je vais être heureux en acceptant mon don demain si j'ai réussi à mettre une claque au public (avec l'aide de mes camarades qui ont beaucoup de job à faire aussi, après tout, je ne cause qu'une dizaine ou douzaine de minutes sur une pièce d'une heure 50).
Le blog du fils, en attendant
https://ebatbuok.blogspot.com/2018/06/mister-nine-oclock.html
La page du jour
http://www.lapagedujour.net/juin2018/vingtseptjuin2018.htm
Trois images retenues du jour, comment voulez-vous ne pas être heureux quand on a ça à la maison ?
Et il y a une question que je retiens, non deux...
Est-ce que vous êtes heureux ?
J'ai répondu oui parce que j'ai mon fils, le théâtre et le jeu de rôle (et sans doute la bière et sans doute ma femme quand y a pas de tension), mais dans l'absolu avec les merdes de l'invalidité, je devrais répondre non.
J'aurais pu répondre non.
Mais je n'ai pas répondu non.
Ouais. Là, assis devant mon écran, pendant que les camarades que j'aurais aimé voir jouer deux fois jouent et que ma mère et ma femme en profitent, pendant que mon fils gazouille avant de s'endormir, pendant que je me dis que je suis un peu con d'avoir pris une troisième bière mais que c'est celle, justement qui finit de me détendre et de latter la douleur du coup, eh ben, je me dis, oui je suis heureux et je projette que je ne serai jamais aussi heureux que demain soir.
Enfin, y a le communisme aux malades mentaux qui avait été cathartique.
Mais dans quelques heures, putain, dans quelques heures.
Je ne spoile pas ceux qui n'ont pas vu Festen mais je promets de leur en mettre plein la vue, parce que je m'en suis mis plein la vue en répétition générale, parce que je n'aurais jamais eu un rôle qui puisse me servir autant de catharsis.
Je vais être heureux en acceptant mon don demain si j'ai réussi à mettre une claque au public (avec l'aide de mes camarades qui ont beaucoup de job à faire aussi, après tout, je ne cause qu'une dizaine ou douzaine de minutes sur une pièce d'une heure 50).
Le blog du fils, en attendant
https://ebatbuok.blogspot.com/2018/06/mister-nine-oclock.html
La page du jour
http://www.lapagedujour.net/juin2018/vingtseptjuin2018.htm
Trois images retenues du jour, comment voulez-vous ne pas être heureux quand on a ça à la maison ?
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