vendredi 23 juillet 2010

Epilogue

10 heures 18, le 23

- Tu t'es souvenu du bateau blanc, cette nuit.
Au milieu de la nuit, de ma nuit, je me suis réveillé, avec une histoire à raconter et puis je me suis rendormi.
- Mais le bateau blanc ?
Je le revois à quai, je le revois alors que je suis à la proue ou à la poupe et surtout je vois la mer sur laquelle il vogue. Une mer claire faite d'une sorte de liquide transparent, sans doute un peu gluant ou pâteux. Non, le terme n'est pas ça, c'est liquide, mais plus épais que de l'eau, néanmoins, ça ne colle pas. La teinte avec le reflet du ciel est presque ambrée et vire au sombre dans les profondeurs. Mais pas cette noirceur abyssale qui ferait peur, non, il s'agit juste de rejoindre peut-être la terre en dessous.
Et bref, il y a des lumières ou des visages qui apparaissent dans le fluide pendant que la bateau le fend sans faire d'écume.
- Et le rêve ne revient pas.
Peu importe... Non, pas peu importe mais l'important, ça reste plutôt les images qui restent quand je ferme les yeux.
- Quelles images ?
La nature, les bois, la mer, et peut-être là-haut le ciel, les étoiles et la liberté. La lune aussi. Plus claire qu'elle ne l'a jamais été. Elle me sourit.
- Tu imagines ce qui se passerait si tu prenais du peyotl ou des substances hallucinogènes ?
Je ne suis pas sûr qu'il y aurait plus de liberté. Allez, à tout à l'heure...

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