samedi 31 juillet 2010

Bilan de Partie

3 heures 36...

Rha et Julien qui veut arrêter après le prochain scénario la p'tite campagne qu'on a à Donjons. Rha, au moment ou des dilemmes, des choix corneliens se font.
Mon personnage a abandonné en début de partie son statut de paladin pour ensuite tout faire pour ramener deux compagnons morts au prix du fait d'abandonner les deux choses les plus chères pour lui : devenir l'agent d'une organisation très importante comme son père et perdre sa peau d'ours.
Conclusion, à la fin de l'histoire, il n'a plus la capacité de devenir une relative foudre de guerre et devra compter sur sa magie et des choix de vie qui l'amènent éventuellement à récupérer son statut de paladin et de s'orienter ensuite plus vers la magie.
J'espère que je pourrai tanner le cul de Julien pour qu'on puisse continuer à les jouer, ces fichus persos, ou alors que je pourrais les maîtriser à mon tour. L'équipe me plait relativement.

vendredi 30 juillet 2010

Simplifier le bousin.

2 heures 05, le 30...

J'ai passé ma journée à reprendre un vieux truc sur lequel j'avais bossé pour Guerrier, Voleur et Magicien, une version plus simple du DK system aux éditions John Doe.
Y en a sans doute pour une autre journée de boulot.
L'idée est de proposer des personnages plus grands que la vie sur Donjons et Dragons, avec des classes secondaires à côté de la principale et une gestion des "dons" (des petits avantages en pagaille) qui soit facile pour faire des personnages rapidement et pour colorer un historique.
L'idée est de regrouper les dons en "packs" et d'avoir de grandes facilités à résumer un personnage comme ça par exemple :
Shaman DV18, Ensorceleur 18, Paladin 13, Moine 7, Prêtre 1 ; Médium et Pieux (niveau 1), Maître du Mouvement (niveau 5), Leader (niveau 10), Mage de guerre (niveau 15).
Tous les 6 niveaux (ou plus), c'est selon les personnages gagnent une nouvelle classe en parallèle avec la première (ainsi que des points de caractéristique) et tous les 5 niveaux (ou plus), ils gagnent les avantages liés aux packs décrits.
Mais bref... Je dois me concentrer sur ma nuit. Elle a intérêt à être quelque chose de mémorable, bon sang.

My Télé is Chic, partie 11

Se trouve là mon texte préféré du spectacle. Celui que le plus de monde a voulu jouer d'ailleurs :)

jeudi 29 juillet 2010

Finalement, non...


2 heures 54, le 29...

Je n'ai pas eu le temps de finir un article sur la synchronicité, j'ai par contre lu quasiment en entier quelque chose sur Captain América / Steve Rogers.
J'ai pris en photo ma ludothèque :
J'ai réfléchi à la manière de faire évoluer de manière bien fun les personnages des joueurs à Donjons et Dragons, les joueurs vont aimer ça, bazar.
On a reçu Sabine et Cécilia ainsi que les deux chatons gardés par la première.
J'ai fait à manger pour ce soir et beaucoup le zombi.
J'aime de plus en plus Bones, je me suis bouffé quatre épisodes ce soir.
Et finalement, non, je n'ai pas assez de matériau pour explorer mon rêve d'hier soir.
Mais demain, je compte ne pas y louper.
C'est une autre étape, 6 jours d'puis le 23, de quoi finir encore une traversée dans les ombres.

mercredi 28 juillet 2010

Eclaireur

3 heures 15, le 28...

Encore des choses à déménager, des choses qui n'avaient pas bougées, des vieilles cicatrices qu'il faut finir de ranger. Là, depuis plusieurs jours, je m'installe et je nettoie.
Là, aussi, ce soir, j'ai fait jouer du donjons et dragons sur un mode qui va m'obliger à reconsidérer des choses que je voulais faire. Mélanger du vieux et du neuf. Comment concilier dans le monde des rêves et en vrai ?
Il faut partir en éclaireur de soi, tout comme les personnages partent en éclaireur du monde.
J'ai raconté l'histoire de personnes exilées des plans ou de leur planète pour se retrouver sur un monde dont ils étaient prisonniers, un monde duquel ils veulent absolument s'échapper.
J'ai raconté l'histoire d'un monde, oui.
Demain, je raconterai ma nuit.

My Télé is Chic, partie 10

lundi 26 juillet 2010

Si tu danses, tu n'es pas obligé de chanter.

27 07 2010

Arrêter de danser, pour se mettre à chanter et constater qu'on ne sait pas bien chanter.
Continuer à danser alors qu'on n'entend plus la musique.
Essayer de tout faire et finalement tout rater.
Ne pouvoir danser que si la musique est bonne, bonne, bonne.
Ne vouloir danser que s'il y a du monde autour de soi.
La vie est parfois si compliquée. Aujourd'hui, je me suis fait rembarré deux fois à l'hôpital par des vieux à qui je parlais. Ils n'ont pas aimé que je les presse un peu de question ou ils étaient juste aigris, amers, anxieux et pas du tout en joie avec leur maladie. A l'hôpital, il faut vraiment savoir poser son ego, tu viens gratos, bénévolement, sans même te faire rembourser tes frais d'essence et certaines personnes t'envoient chier.
L'humilité.
On peut finalement danser, avec un genou qui déconne comme moi. On peut finalement chanter, peu importe la qualité de la voix. On peut se remettre à dessiner un truc chaque matin, un truc vite fait, vite torché sous l'influence des échos de la nuit. On peut faire tout ça en vibrant.
On peut faire tout ça et profiter de moments creux pour découvrir un trèfle à quatre feuilles, trouver un moyen de se connecter avec une des ses natures qu'on voudrait shaman, trouver un moyen d'accepter ce qu'on a étalé sur le net même si des gens n'aiment pas, profiter d'une série qu'on ne pensait pas adorer et faire la sieste avec son chat.
Demain, je commence à scanner ces dessins faits en automatique.
- Si tu chantes, tu sais que tu n'es pas obligé d'être entendu par les anges.
Je sais. Je ne crois pas aux anges de toutes les manières, du moins pas dans l'acception qu'en ont les mystiques généralement.
Si je chante, tout ce que je dois faire, c'est le faire avec le plus de sincérité possible car il n'y pas plus grande sincérité que celle qu'on peut avoir avec soi-même.

My Télé is Chic, partie 9

Lorsque l'âme devient sel.


26 07 2010

Deux jours que je gribouille des choses le matin, un peu en automatique après avoir essayé d'écrire un peu de mes souvenirs de la nuit.
Et si je faisais un dessin chaque matin ?
Deux fois, le sujet a été la gardienne ou une sorte de mentor. Il y avait cette étrange jeune fille hier soir qui me regardait avec des grands yeux.
L'idée est vraiment de toutes les manières non pas de faire beau mais de ne pas faire. On prend le stylo, on le laisse trainer. Qu'il y ait vraiment un contact avec l'invisible ou appel à des ressources stockées dans des zones où la pensée consciente n'a pas accès, peu importe.
Ca serait un joli projet d'artiste de faire un dessin par jour pendant un an.
Mais j'ai aussi pensé à un autre projet du genre artiste new yorkais qui prendrait une photo de chacune de ses merdes pendant un an aussi.
Et je suis sûr que ça a déjà dû être fait.
Rien ne se crée plus maintenant.
Sauf quand on laisse passer l'âme pour qu'elle devienne sel des émotions.
Hou.
Sinon ?
Sinon, je me suis préparé à l'Écosse cette après-midi en goûtant trois whiskies différents et à une légère frustration de ne pas pouvoir jouer pendant un moment mon personnage préféré. Enfin, ça, on verra.
En attendant, c'est moi qui vais relancer une campagne en plan depuis deux ans.
Y en a qui vont être contents.

dimanche 25 juillet 2010

Tout commence comme ça :

Ou même, tout commence par un rêve qui ferait passer la dernière saison de Supernatural pour du pipi de chien, même.
Il y a clairement le fait d'affronter ses démons derrière la porte verte.
Il n'y a qu'en les combattant qu'on peut les vaincre.
En face, à face, dans la maison délabrée, dans le bateau qui dérive, dans la chambre couverte de graffitis.
Que ça...

Une journée bien remplie : vidéo, lecture, création de personnage, partie de jeu de rôle, bonne soirée barbecue avec les gens du théâtre, rencontre avec des gens que je ne connaissais pas.
Bonne première journée du shaman.
Qui se dit que tout ne finit pas comme ça.
Il a ouvert une porte la nuit dernière, combattu des choses qui ont ébranlé ses fondations.
- Wow... C'est quelque chose quand même.
Il a aussi découvert que tu étais une fille.
- Je pensais que dans un autre journal, tu avais décidé de m'appeler Sonia.
Ce n'est pas le nom que je t'ai découvert.
- Mais, se taire, rappelle-tu, se taire sur la nature véritable de mon nom.
Pourquoi ? Tu n'es qu'une gardienne devant le seuil.
- Qu'une ? Hé, c'est déjà pas mal. On parle quand même de TON seuil.
C'est vrai.
-Tu vas voir comment je vais te le nettoyer ton seuil, moi tout à l'heure...
Ben j'espère bien. :)

vendredi 23 juillet 2010

Epilogue

10 heures 18, le 23

- Tu t'es souvenu du bateau blanc, cette nuit.
Au milieu de la nuit, de ma nuit, je me suis réveillé, avec une histoire à raconter et puis je me suis rendormi.
- Mais le bateau blanc ?
Je le revois à quai, je le revois alors que je suis à la proue ou à la poupe et surtout je vois la mer sur laquelle il vogue. Une mer claire faite d'une sorte de liquide transparent, sans doute un peu gluant ou pâteux. Non, le terme n'est pas ça, c'est liquide, mais plus épais que de l'eau, néanmoins, ça ne colle pas. La teinte avec le reflet du ciel est presque ambrée et vire au sombre dans les profondeurs. Mais pas cette noirceur abyssale qui ferait peur, non, il s'agit juste de rejoindre peut-être la terre en dessous.
Et bref, il y a des lumières ou des visages qui apparaissent dans le fluide pendant que la bateau le fend sans faire d'écume.
- Et le rêve ne revient pas.
Peu importe... Non, pas peu importe mais l'important, ça reste plutôt les images qui restent quand je ferme les yeux.
- Quelles images ?
La nature, les bois, la mer, et peut-être là-haut le ciel, les étoiles et la liberté. La lune aussi. Plus claire qu'elle ne l'a jamais été. Elle me sourit.
- Tu imagines ce qui se passerait si tu prenais du peyotl ou des substances hallucinogènes ?
Je ne suis pas sûr qu'il y aurait plus de liberté. Allez, à tout à l'heure...

A demain

1 heure 26, le 23...

Demain, pouf, c'est encore un nouveau journal, tu sais.
- Je sais.
Et je n'ai pas eu l'année que j'attendais, tu sais.
- Je sais.
Mais au final, c'était l'année du "passage", tu sais.
- Je sais.
De voir ce qui était vrai, quelles étaient les priorités, ce que j'aimais, ce que je devrais abandonner et puis aussi l'année pour être bien malade avant de me remettre sur pied.
- Je sais.
Dans la nuit du 23 ou 24, j'ouvre la porte verte, tu sais.
- Je sais.
Je ne peux pas l'ouvrir maintenant parce que c'est vraiment mieux dans la nuit du 23 au 24, c'est comme ça que les choses étaient prévues.
- Je sais.
Tu veux savoir comment le prochain fichier va s'appeler ?
- Je sais déjà.
Ah, parce que j'hésitais entre "Shaman" et "La porte Verte".
- "Shaman". Shaman est plus une condition qu'un lieu de passage.
Je vais essayer d'écrire quelque chose sur Nigel Findley, tu sais.
- Je sais.
Et je n'oublie pas qu'il faut que je fasse quelque chose sur les 28 même si maintenant je traite en jeu de rôle de deux choses : les 28, les réceptacles, et les 13, la source.
- Je sais.
Et je n'oublie pas que j'ai vraiment envie de jouer à certains trucs écrits par Nigel et qu'il va vraiment falloir que je lance ça.
- Je sais.
Et que si ça se trouve je me suis rajouté un truc avec Pathfinder, que j'ai commandé dans le cadre de ma collection donjons et dragons, tu sais.
- Je sais.
Mais après tout, c'est un truc que je trouve intéressant à mener ici. Ceci dit, je ne suis pas sûr de retourner au club de l'Escargot Rouge. Autant, ils sont sympas, autant je suis pas sûr qu'ils soient prêts à s'investir dans autre chose que du DD4.
- Je m'en fous.
Ouais, je sais. Tu as vu la tache de sang que j'ai faite sur le mouchoir.
- Oui.
J'ai essayé de voir si j'y voyais un totem. J'y vois le profil d'un homme et peut-être une tête de chat en négatif. Et en regardant de différentes manières, j'ai pu y voir un aigle, un ours et une truite. On peut tout trouver quand on cherche. Tout peut exister parce qu'on le veut bien.
- Ou parce que ça l'est vraiment.
Je commence à savoir. Mais c'est une chose qu'on ne peut jamais savoir vraiment.
- On se retrouve quand même demain ?
Pas ce soir ?
- Demain, c'est mieux, tu verras. Ce soir, la mer, l'océan, après l'Ecosse et la Ville.
Et pourquoi on ne t'a jamais vraiment donné de nom à toi ?
- Parce ça serait bien inutile, tiens, je peux être tellement de choses.
Ou tellement rien.
- L'univers est si vaste.
Et ce qu'on voudrait ne pas être si petit.
- Personne n'est petit, personne.
Bon, ben, ça sera la conclusion, alors.
- Bon voyage sur le bateau blanc.
Le bateau blanc ?
- Je t'ai dit que tu prendrais la mer, comme ton père. Promets-moi de faire un truc sur le bateau blanc, aussi.
Ouais, dès le retour des vacances, c'est promis.
- Bon voyage.
A demain.

jeudi 22 juillet 2010

Jamais aussi juste dans les pages...

1 heure 51...

Allez, la mystique rigolote ne dure que jusqu'au 23, voire 24 juillet.
:)
Mais je crois qu'une bonne page vaut largement plusieurs lignes ici même.

mardi 20 juillet 2010

Shaman 3...


1 heure 53, le 20...

Une dame, Marie Claire, qui a pas mal perdu de monde ou de choses, son père assez jeune, son frère à la guerre, le violon de son frère (un stradivarius dit-elle), son mari à 30 ans, son fils âgé de 24 ans... Elle se sait finie mais elle a toute sa tête et ne fait pas ses 90 ans. Qu'est-ce qu'elle regrette le Maroc où elle a séjourné 5 ans pendant la guerre mondiale.
Une autre dame, Gisèle, qui essaie de prendre les choses au mieux. Bon sang, je voulais parler plus d'elle et soudain, ça m'échappe.
Plus de temps que d'habitude à l'hôpital, plus de visages, notamment ce pauvre homme qui ne peut pas parler à cause de l'appareil sur sa gorge.
Un texte chanté par une amie qui ouvre des portes vers l'invisible. Une véritable connexion avec quelque chose de l'autre côté.
La porte verte derrière laquelle il y a une docteur que beaucoup de patients attendent, surtout pour les yeux. C'est l'endroit où on se guérit de ses maux, pas vrai ?
Un texte à rédiger pour le boulot, des tas de vidéos mises en ligne en avance, beaucoup de boulot pour faire jouer un scénario vendredi soir et un autre samedi après-midi.
Je pense que je ne resterai pas longtemps au repas le 24 au soir. J'ai plus de choses à faire cette semaine que lorsque je travaille et fais du théâtre.

lundi 19 juillet 2010

Shadowrun / Cyberpunk.

1 - Quels sont pour vous les points positifs des deux jeux?


Shadowrun : un bg extrêmement fouillé sur des dizaines et des dizaines de suppléments, une avancée remarquable à l'époque sur certains domaines (en particulier en matière de bioware ou de cyberware, je pense à shadowtech sorti en 1991).

Des suppléments parfois totalement remarquables, d'une excellence rare, (ah les p'tits détails dans le réseau).

Une bonne intégration de ce qui aurait pu sonner comme ADD + cyberpunk, alors que ça n'a strictement rien, mais rien à voir.

La magie. Définitivement une des meilleures qu'il m'ait été donné de lire tout jdr confondu. Il n'y a pas de points de magie débiles ou de réserves ou de sorts par niveau. Non, il y a un effort à fournir et puis c'est tout. Et surtout, eh bien les possibilités offertes par la magie démultiplient le jeu en possibilités

De superbes campagnes et scénario publiés au cours de 21 années de durée de vie.

L'incroyable vibration des suppléments de la V2, toute la période particulièrement en grande partie produite par le défunt Nigel Findley

La possibilité de prendre le jeu vraiment par d'autres bouts de la lorgnette que les simples runners du fait de la richesse du Background qui permet vraiment d'aller dans d'autres directions.

Les meilleurs dragons et esprits que j'ai vus, tous jdrs confondus (sauf sur Earthdawn, bien sûr)

A titre personnel, un des rares univers de jeu de rôle qui me sert de base pour tout ce que je fais depuis plus de 18 ans. Shadowrun, ça a été une épiphanie tellement c'est riche en possibilités.

Une facilité de prise en main avec des feuilles d'archétypes pour du rapide à jouer (alors que ce n'est pas un jeu à classe de perso)



Cyberpunk :

La boîte à outils pour jouer à faire un peu ce qu'on veut en matière de cyber.

Le côté décomplexé, marrant de pouvoir par exemple tirer son personnage au hasard dans l'historique.

De très bon suppléments de genre pour savoir comment incarner des Cops ou des Fixers.

Du matos à viander ou juste pour le fun en pagaille avec les chromes.

La possibilité pour ceux qui en ressentaient le besoin d'aller vers Cybergénération ou les enfants de la nuit (même si certains crient à l'hérésie).

Apparemment quelques scénarios sympas, bien que virils.



2 - Quels sont les défauts rédhibitoires de l'un et de l'autre ?

Shadowrun :

Une aberration statistique, en particulier dans le principe du combat rapproché dans les éditions 1 à 3 (l'allonge des armes en bonus au SR), voire une aberration statistique tout court dans certaines difficultés...

Une matrice qui a souvent fait peur, à raison d'ailleurs.

La nécessité de posséder plus que le livre de base pour commencer à jouer.

Pour des mjs aimant les règles légères, devoir gérer cyber, course poursuite véhicule, matrice, magie, combat, huuuu. Pas possible.

Trop de dés à lancer pour ceux qui préfèrent du léger (alors que des réussites automatiques sont largement possibles, mais passons)

La limite des compétences dans l'édition 4 qui rapproche trop le jeu de White Wolf dans l'échelle.

Le nombre faramineux de suppléments qui peut faire peur au novice alors que bon, on peut y jouer sans connaitre Tout finalement.

Le genre pour certains qui ne s'empêcheront jamais de penser que c'est Cyberpunk + ADD, donc caca alors qu'il faut avoir lu pour savoir vraiment.



Cyberpunk :

Une matrice totalement à chier.

Un background bien pourri impossible à appliquer tel quel (alors que les suppléments ou Night City, c'est bonbon)

Des règles de dommages un peu foireuses, surtout avec des armes automatiques.

Les classes de personnage avec leur compétence spéciale qui donnait une surpuissance vraiment absolue aux Solos.



3 - Préférez-vous l'un à l'autre ? Si oui, lequel et pourquoi ?

En one shot et surtout en convention : à fond cyberpunk plus que shadowrun. Shadowrun, je le préfère à la maison, en campagne.

En convention où il faut y aller fort, c'est plus facile un univers plus simple où les accents cyber et punk du genre peuvent donner lieu à de grands moments de gloire. Je dois à une partie de cyber qui a eu des moments hyper trash et totalement poétiques un de mes plus impressionnants souvenirs de mjs : une demi-douzaine de mecs qui regardent ébahis la description d'un chien lappant du lait après avoir entendu les pires horreurs. Je dois à cyber ma réputation de mj "du cul, du cul, du cul" dans le Sud-Ouest...

Cyberpunk, c'est se lâcher à fond, à fond, à fond. C'est du film à gros budget où on peut y aller, zou. Même pas peur.



Je ne devrais faire jouer qu'à un seul jeu en convention, un seul, je serais emmerdé. Cyberpunk viendrait en second juste après Cthulhu.



Dans l'absolu, Shadowrun.

Mais pas pour jouer uniquement des runners, oh non. Shadowrun c'est un univers au background si riche, mais vraiment si riche et aux possibilités si étendues, en particulier pour mon compte en matière de trucs magiques ou de quêtes astrales, que je n'ai pas retrouvé la même saveur, même sur Mage ou sur Loup Garou avec l'Umbra.

Là, en ce moment, j'ai envie d'une équipe de runners magiciens (ça fait un moment que j'ai décidé de ne plus faire jouer que des groupes magiques - quitte à ce que les persos ne soient qu'adeptes ou n'aient que la perception astrale) qui travailleraient pour des riches afin de résoudre les problèmes de ces puissants.

Mais j'ai fait des chasseurs de toxiques, des wannabe rockstars, l'entourage d'un champion de hockey, des privés, des wannabe agents du gouvernement, des very spécial ops d'une organisation occulte, des runners de base (à une époque sans magicien pj d'ailleurs), des gardiens mystiques de "portes".



Je ne devrais garder qu'un seul jeu, un seul, de tous les jeux que j'ai, ça serait shadowrun. C'est simple.

La version 4 ne me demande pas beaucoup d'efforts pour que je ne me prenne pas la tête.

Des étapes de lancer de dés supprimées grâce aux statistiques, des compétences qui peuvent éventuellement monter plus haut que la limite imposée (ou une refonte des valeurs supérieures à 3), deux ou trois modifs sur deux ou trois détails très mineurs que je n'aime pas en V4 (les vampires, les zoocanthropes)

Et surtout, ben je suis encore à l'époque de la V3 ou de la V2 pour faire jouer, donc une adaptation de la matrice quand j'aurai des pjs deckers (ce qui n'est pas le cas d'puis des éons).

Shaman, 2

2 heures 15, le 19...
Plusieurs rêves, certes, racontés pas forcément.
Et la semaine prochaine à faire des pages du jour sur la porte verte.
Une porte que je n'ai pas encore ouverte. Mais alors bon sang, j'ai fait la fête comme c'est pas possible avec une érection comme je n'ai jamais eu de ma vie au gardien (la gardienne) du seuil en prenant je ne sais combien de coups de poignards dans l'épaule. Il faut se donner pour ouvrir cette porte qui permet de soigner les maux contenus à l'intérieur.
Se donner beaucoup.
Je ne sais pas où ça va m'amener cette nuit.

Houps. Trois entrées, aujourd'hui, dans le blog, pitin... 

My Télé is Chic, partie 6

Qin Reloaded

 (sur une base shadowrun, l'idée étant que les pjs vivent tout ce qu'ils vivent à Qin pour obtenir à la fin le nom véritable de celui qui unifiera la Chine).

Après avoir passé une année à garder la Porte de Darwin qui mène soit vers la caravane étrange des pjs dans le Jiang Hu, soit vers une grotte dans le Chu, les personnages (Métal, Canard, Libellule et Miel) après quelques repérages se sont rendus compte que les trois ans donnés par le roi du Qin à la suite du dernier scénario de la campagne officielle étaient presque écoulés.
Ils sont donc rentrés au Chu pour découvrir tous leurs objets volés.
Après deux jours à errer un peu dans la jungle, ils se sont joints à une caravane de marchands dirigée par un certain Marteau Frémissant...
Deux des pjs, shaman du côté du sixième monde, ont trouvé chacune leur totem, un peu isolé et perturbé d'être considérés dans le Chu comme des représentants de la bureaucratie céleste.
Tous les personnages semblaient aussi avoir des problèmes avec leur magie.
Au cours du voyage avec Marteau Frémissant, grâce aux talents de Miel (qui sait donner de son corps et tomber amoureuse à la moindre occasion), les personnages ont pu apprendre que Marteau Frémissant comptait absolument se procurer l'épée de légende donnée par "Ours Bondissant" un wuxia très connu qui voulait se ranger et qui s'installait dans un village que les personnages ont sauvé dans le passé (en ramenant une vingtaine de prostituées pour renouveler le pool génétique des consanguins qui habitaient là et en soignant aussi l'esprit tutélaire et gardien du lieu, une carpe).
Au cours du voyage, les pjs subirent une attaque et reconnurent que derrière cette agression il y avait Loutre des Bois, une ancienne camarade d'enfance, élevée comme eux dans le cirque de leur enfance. Loutre n'avait envoyé que des minables attaquer le convoi et laissa des indices aux deux shamans pour qu'elles découvrent leur totem.
Le scénario officiel est en fait un scénario Donjons et Dragons issu d'un supplément appelé Treasure Tales.
L'idée est qu'un chevalier très connu veut se ranger et s'amuse à offrir son épée coupeuse de tête lors d'un tournoi où il lui importe plus la manière de combattre que le fait de gagner le concours. Dans ce scénario des voleurs essaient de voler l'épée à un moment du concours et des guerriers un peu plus tard contrôlent le fortin du chevalier pour lui piquer l'épée quand elle reviendra au fort.
Les twists personnels inclus dans le scénario étaient que Ours Bondissant le chevalier était un ami d'enfance des pjs, pas du tout d'accord avec leur choix de suivre le roi du Qin et que le chef des guerriers devant investir le château était Marteau frémissant, leader de la caravane, wuxia et alchimiste externe à ses heures, dealer d'armes également.
Sans trop de coup férir, les voleurs furent exécutés par Métal, les pjs montrèrent un style remarquable lors du tournoi (particulièrement Miel jouant sur le fait de ne pas frapper l'adversaire et de l'intimider) et un final assez sympathique fut joué à la diplomatie entre les pjs, Marteau Frémissant (qui reçut l'épée) et Ours Bondissant (qui reçut en échange le chariot rempli d'armes de Marteau Frémissant).
La récompense des pjs fut qu'Ours Bondissant accepte de les mener au château de la reine d'Ambre et d'Argent, une princesse d'une nature spirituelle du Jiang Hu qui fut amoureuse du mentor des pjs et qui le condamna à ne plus pouvoir aimer aucune femme adulte (d'où quelques attouchements du mentor sur les jeunes filles de la compagnie). La reine en question a élevé la fille des d'un pjs et veut le renversement de certaines valeurs trop étriquées pour un Jiang Hu encore plus puissant.

Au prochain scénario, la rencontre avec la reine, sans doute d'autres ombres de leur passé et le début, sans doute, du quatrième scénario de la campagne officielle.
Un des personnages manque également à l'appel. Le joueur ayant arrêté de jouer pour des raisons d'incompatibilité d'humeur avec une joueuse, il est probable que son rôle soit proposé à un autre joueur. Son rôle dans le monde de Qin, pas le personnage. En effet, les pjs ne font que s'incarner dans une sorte d'avatar dans le monde de Qin et quelqu'un d'autre pourrait remplacer le "coeur" de cet avatar.

dimanche 18 juillet 2010

Shadowrun 4 reloaded, 2

Rappel, les pjs, plusieurs pnjs et 13 ancres associés sont maintenant les 13 sources des pouvoirs qui existent dans le sixième monde. Du moins les doubles ancres de ces 13 sources. Ils ont changé quelque chose au moment de l'éveil, le monde les a oublié, ils recommencent tout à zéro, mais en tant que relatifs gros bill (ils jouent vraiment pas des merdes niveau carac et compétences et chacun d'entre eux a en plus des pouvoirs lié à sa source).

Scénario 2
Participants principaux : Jehan, Odin, Eisha (et sur la fin Drake, ainsi qu'Eulalie)
Dans la demeure de Lord Wortington qui voulait laisser les pjs en apprendre plus sur sa fille (voire plus haut), les pjs ont insisté pour aller à la cave. Il y avait dans une salle réservée à James le Majordome de 75 ans un peu allumé : une bite de Buffle séchée, un godemichet à pointes, un vieux jukebox (j'ai demandé à chaque pj de me décrire un objet de leur choix). A peine les personnages ont-ils découvert ces choses que trois esprits toxiques puissants de l'homme leur sont tombés dessus. Rude combat, un esprit banni, un autre découpé et le troisième qui fuit. Les pjs découvrent qu'il y a plein de trucs nazis dans la cave, un legs du grand-père de Lord Wortington à son majordome. Ils comprennent aussi que le majordome est nazi et très mal à l'aise avec les pjs en dépit de l'outrageuse tentative de séduction de la shaman.
La vérité derrière ces objets, c'est qu'ils sont un lien vers la vie cachée de trois esprits libres toxiques qui ont sans doute influencés des membres de la maison Wortington (Lord Wortington semblant être immunisé). Les gens influencés ont de fortes chances d'être le frère de Laura (la fille disparue), Laura et James. Les vies cachées sont certainement dans un Buffle, un humain et un rat-démon ayant élu (pour le dernier) domicile dans le juke box d'époque conservé dans la cave.
Il est possible que certains des esprits toxiques de l'homme aient été créés par la mort de Charles, le frère de Laura, la disparition de la mère de Laura (ou éventuellement la mort du grand père Wortington, nazi de son état) et le frère jumeau de Laura qui était attaché à sa hanche et qu'on lui a retiré à douze ans. 
Enfin bref, les pjs ont fait grande impression à Lord Wortington qui veut retrouver sa fille et très peur à James. Tellement que celui-ci, le soir, leur envoie Johnson Johnson, un Johnson bossant pour lui et la Yamatetsu et chargé de leur proposer de les faire emmener en territoire Salish où se trouve normalement sa fille, afin d'accélérer leur enquête.
Au cours du scénario, les pjs ont donc principalement rencontré (en astérisque, les autres sources) :
Eve, au restaurant japonais de la Renraku possédé par Timberlocke. Un lien choisi par Jehan lorsqu'il est revenu dans le présent.
Mickaela, une amie d'Eve sur laquelle Jehan a totalement flashé (10 succès de Mickaela sur le pauvre Jehan)
Johnson Johnson, que Eisha a voulu draguer et sur laquelle Odin a eu un flash. JJ se faisait dégommer dans un hôpital par un sournois et une brute.
Batman Kent*, une des sources (une première pour Odin) qui a conservé comme contact son livreur de pizza en revenant dans le présent.
John Drake* (le pnj principal, decker / pilote / chevalier) qui essaie de réparer le bateau (les pjs et pnjs n'ont que deux choses en tant que "source", un bar et un bateau) et veut rendre service à son pote mécano pour que les pjs aillent intimider un gang appelé les "Fils de Ton Cul" (spécialisés dans le porn acting)
Vanessa, une decker, ex femme de JJ, à qui ce dernier a demandé un service de trop. Elle est hospitalisée à l'hosto général central de Seattle sans que personne n'ait remarqué son léger anévrisme provoqué par une bombe corticale qui a mal marché.
Mike, le frère de Vanessa qui voulait tuer JJ pour venger sa soeur. Il travaille dans un gang qui bosse pour un deckmeister.
Lou, un samuraï embauché par Mike pour faire la peau à JJ.
Eulalie Fortier*, face, intermédiaire et apparemment avec plusieurs cordes techniques à son arc en revenant dans le présent.

Choses principales réalisées :
-Se faire un sacré allié (et amant pour Eisha) de Johnson Johnson qui se propose de les mettre en tête de liste d'emploi pour la branche de la Yamatetsu pour laquelle il travaille en plus de travailler pour Wortington (actionnaire à quelques % de la Yamatetsu).
- Opérer Vanessa dans l'hôpital après une opération de deckers menée par Eulalie et John Drake et une chirurgie menée par Eulalie.
- S'attirer l'attention de Lord Wortington et l'inimité de James le majordome.
- Faire passer l'un d'entre-eux pour Johnny "Grosse Poutrelle", un acteur de film de boules 2D dont Odin est le sosie.

Arrêt du scénario sur :
Départ en hélicoptère pour Shawnigan Lake, ile de Vancouver, où se trouve normalement Laura Wortington.

Choses laissées en suspens.
Intimider pour Drake et son garagiste les "fils de Ton Cul."
Accepter d'être des "fécondateurs" lors d'une cérémonie à la Toussaint pour le compte des "Soeurs de la Licorne", un groupe auquel appartiennent Eve et Mickaela
Une vision reçue par les pjs lorsqu'ils ont opéré Vanessa. Ils l'ont vu se prendre le crash de 64 dans la matrice et se transformer en autre chose.
Un esprit qui se présente aux pjs à la fin et qui se trouve être leur avatar de groupe. L'avatar des sources.
Une enquête approfondie sur les suicides à Venise, Paris et Boston là où Laura Wortington a étudié.

Ambiances principales : punk, horreur, urgences, amour, humour, cul et vieux nazi.

jeudi 15 juillet 2010

Vert / Jaune

1 heure 35, le 15...

Bon... Sans déconner, j'ai bien déliré à faire la page du jour qui sort aujourd'hui :
Peut-être que je vais vraiment devoir ouvrir une porte jaune ou verte cette nuit.
La nuit dernière, j'ai encore eu le droit à du théâtre, en improvisant plus de la moitié du "pestacle" avec certains. J'ai beaucoup faire rire avec certains gags et n'ai pas hésité à y aller franco malgré un lourd état de fatigue.
L'idée était que je mélangeais les vertus de l'acteur et du shaman. La guérison, mais par le rire. L'impression absolue que c'était là une des voies à adopter. Une parfaite voie.
J'ai aussi eu l'occasion d'aller un peu plus loin dans ce que je voulais commencer à faire sur Chill l'appel de Cthulhu Torg Le monde des ténèbres. J'ai pu confronter mes joueurs à deux niveaux de jeu cette après-midi : Chill, dans le cadre d'un scénario écrit par Nigel Findley et le monde des ténèbres dans le cadre d'un truc improvisé pour que les personnages joueurs se fassent des contacts dans ce milieu là.
Etrangement, il s'agissait d'assainir un lieu de culte souillé et de se débarrasser d'esprits corrompus. Un vrai travail de shaman.
Je vais peut-être m'imposer les couleurs vertes et jaunes comme symbole de lumière et de danger dans les prochains scénarios, tiens, par contre.
Je verrais bien les ennemis principaux des personnages joueurs habillés avec une touche verte qui finirait par les rendre un peu phobiques de cette couleur.
Ou un des principaux méchants qui pourrait agir sur tout ce qui est vert.

mardi 13 juillet 2010

Shaman, 2

Y a du vrai et de la connerie. Mais je suis fier de mélanger des trucs intimes, des tout petits bouts et la connerie :)
http://www.lapagedujour.net/juillet2010/quatorzejuillet2010.htm

My Télé is Chic, Partie 4

Shaman

Minuit 29...

- Alors, cette nuit ?
Du théâtre, des pouvoirs et encore la scène. Et surtout, j'ai vu un démon (ou esprit pas très sympa plutôt), aperçu seulement. L'idée était que je devais me concentrer pour réorganiser mes pouvoirs afin de m'en défaire plus facilement en le voyant plus facilement.
Sale bête. Il y avait aussi en plus du théâtre une sorte d'ultimate fighting entre hommes ou hommes et monstres.
- Et en quoi ça t'a donné l'idée des pages du jour sur le thème shaman ?
Dans certains cultures, les rêves que je fais, les luttes que je mène la nuit suffiraient à me qualifier en tant que shaman. Dans d'autres, il s'agirait simplement d'avoir des sacrées histoires à régler avec son inconscient. C'est qu'il peut travailler le cochon d'inconscient, je m'en suis rendu compte en rencontrant à nouveau André à l'hôpital, un bonhomme sur lequel j'ai fait une entrée voici quelques semaines. Sa détresse respiratoire et sa claustrophobie ont clairement à voir avec des choses cachées dans l'inconscient et des trucs en partie psychosomatiques. J'espère sincèrement qu'il s'en sortira. J'ai vraiment eu de toutes les manières la sensation de faire le bien en lui parlant, de le soigner.
- Ben continue à déjà te soigner la nuit. Sans ça, pas possible d'être un shaman.
Cool. Je vais pouvoir me balader à poil dans les bois et expliquer aux gens que c'est ma philosophie.

lundi 12 juillet 2010

My Télé is Chic, Partie 3, début

Version youtube, cliquez sur le lien à la fin pour la suite... :)

La fin du journal...



Minuit 30, le 12...

Tu sais quoi ?
- Non.
Je pense que je vais sans doute arrêter d'écrire comme ça, sur un fichier.
- Idiot.
Je pense que je dois m'adapter au nouveau format. Le blog, c'est plus facile de taper directement, tu ne crois pas ?
- Ça ne sera jamais la même chose.
Je suis pas sûr.
- Ça ne sera jamais la même chose, je te dis.
Ben et en quoi ?
- Tu fais plus attention, ici. Tu peux même raconter tes rêves, comme celui de cette nuit qui a intégré tellement de choses.
La théâtre, le cinéma, jouer une scène, aller dans un cinéma, découvrir des lieux abandonnés, un bateau, lutter contre des ninjas, ramener mon chat à la maison, marcher dans des dunes, léviter à moitié nu, avoir vraiment une sacré scène de truand minable à jouer, reconnaitre plusieurs personnes du théâtre dans mon rêve - Philippe, Johan, Caroline. J'aime vraiment beaucoup ce qu'il y a de l'autre côté, c'est sûr. Mais ce n'est pas toujours cohérent ou facile à raconter.
- C'est pour ça que je dois continuer à exister.
Tu n'es pas le shaman ?
- Non, c'est toi le shaman.
Et c'est pour ça que j'en chie en ce moment.
- Neuf jours, comme Odin.
Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- Une épiphanie. Il était enfin temps. Tu ne comprends pas tout n'est-ce pas ?
Non. Mais je me doute que c'est parce que de toutes les manières, il n'y a pas tout à comprendre.
- Naitre, mourir une fois ou deux, parfois plusieurs, mais au moins une fois, pour renaitre. Plus fort.
Et combien de fois suis-je déjà mort ?
- Jamais ou deux. C'est selon la manière dont on définit le mot mort.
Et quelles étaient les deux fois ?
- Une fois, tout petit, dans les bras de ton père, à Tahiti. Une autre fois, vendredi.
C'est complètement allumé.
- Il faut parfois accepter d'être le propre héros de ses histoires. Ne m'abandonne pas.
Mais qui es-tu alors ?
- Tu le sais très bien. Et je te demanderai de ne plus citer mon nom. L'heure des mystères a maintenant sonné.
Eh ben pitin...
- Eh ben, mon vieux...

dimanche 11 juillet 2010

Après l'orage.

Bon, suis pas encore remis tout à fait de vendredi.
Vendredi, ça a été vraiment, vraiment, vraiment terrible.
Fin d'herpès + foie qui déconne (avec les médocs pour l'herpès) + anémie + un truc du genre gastro ou crise de foie.
Pitin, c'est à peine si je pouvais prendre les escaliers con.
Aujourd'hui, NCIS m'a aidé à passer le cap alors que vendredi je ne pouvais rien faire jusqu'à 22 ou 23 heures.
Tout à l'heure, je vois selon l'état de ma femme et mon état si on bouge sur Vierzon pour remettre les bases d'une campagne en plan depuis moult temps.

mercredi 7 juillet 2010

Cher Eric Woerth

My Télé is Chic, partie 1

Con et obtus...

Con et obtus...
1 heure 26, le 7..

A quelqu'un qui avoue avoir une réaction "con et obtus".

Franchement, si tu t'avoues con et obtus sur le coup, tu te sentirais pas mieux en "ça me glisse par dessus la tête et la vie est trop courte pour se faire chier ?"
Sérieusement, on passe trop de temps à râler, se plaindre, se faire bouffer.
Comme d'hab, tout n'est qu'histoire de perspective.

Le seul fait d'en parler ici prouve que c'est peut-être pas le meilleur choix. Les gens changent. Y aura toujours des cons. Tu seras jamais obligé d'être pote avec. Mais y en a toujours bien un qui doit faire un premier pas.
Sinon on reste bouchés des années.

Enfin, je dis ça, j'ai la chance de pouvoir relativiser grave des choses, même mon putain d'enculé d'herpès de mes deux à l'œil qui s'est réveillé et m'a à nouveau plongé dans les affres de la photo-sensibilité, en découvrant qu'il y a toujours pire malheur que le sien en visitant des malades et que le malheur, ce n'est souvent qu'une vue de l'esprit (enfin pas dans des pays comme Haïti, bien sûr) dans notre société où pas mal de besoins sont couverts.

mardi 6 juillet 2010

Changer, ou pas ?


Ma femme voudrait que ça soit la photo de mon profil Facebook. huuu :)

lundi 5 juillet 2010

Déjà ?

1 heure 47, le 5 / 07...

Hu, un moment que je n'ai pas écrit dans le fichier source de ce journal. Trop occupé, trop malade. Il est quand même radicalement difficile de régresser au niveau de trucs qu'on croyait acquis ou de se voir plonger plus bas qu'il ne le faudrait.
Je n'ai pas la maladie de Lyme. Je n'ai pas d'allergies.
Mais je manque de fer. Et les réactions que j'ai depuis plusieurs mois sont sans doute liées à ça.
Je risque donc soit de ne plus pouvoir donner de sang, soit de devoir trouver un moyen de fixer plus de fer (soit avec un traitement médicamenteux, soit en mangeant plus de fer animal - donc une entorse au régime végétarien. J'en parlerai avec le docteur quand l'herpès sera passé et que j'irai la voir).
Mais justement, l'herpès, ce petit connard avec lequel j'ai tenu bon pour les spectacles, je suis allé travailler, j'ai bossé des tas et tas de textes ou de vidéos d'un seul oeil.
Et la photophobie qui a repris. Le lent travail effectué chaque année en partant en vacances pourrait connaître un recul sérieux cette année, bazar d'une bique en bois.
Me revoilà en noir, et rien que d'en parler, avec une douleur qui traverse l'oesophage. Je n'aurais pas une dépression aussi forte que celle d'il y a quelques années.
Mais je dois vraiment constater une sorte de parallèle avec l'épreuve du shaman ou d'Odin qui doit souffrir physiquement pour accéder à la connaissance ou à quelque chose dans d'autres sphères.
Le réconfort sera spirituel, je l'espère.
L'humour, c'est bien aussi, mais la manière un peu froide dont certains jeudistes ont accueilli notre spectacle de théâtre a aussi érodé un peu des piliers que je m'étais évertué à reconstruire.
Ceci dit, je ne vais pas me laisser abattre des éons. Le théâtre, qui avait permis de me porter, de m'aider à supporter la douleur sera de retour en octobre. Et j'espère avoir des idées pour améliorer la sauce.
Une orgie de Monty Pythons y pourvoira sans doute.
Demain, je bosse à la maison pour le boulot. J'ai déjà fait des trucs en avance, du genre graver un DVD. J'ai une petite déception, les DVD se refusent à accueillir trop de temps de film. C'est pénible, je me suis fait chier à comprimer et monter tous les spectacles qu'on a fait pour qu'ils tiennent sur un seul support.
J'espère que jeudi, quand les gens viendront à la maison, ils apporteront des clés USB, seul moyen viable de leur filer tout.
Rha... Je ne voulais pas retourner dans le noir. Ou je veux bien, uniquement si j'ai plus de lumière à l'intérieur, bon sang.

jeudi 1 juillet 2010

Des rimes en hâte.

Trois heures à écrire des rimes et mon texte d'obséquieux pour le théâtre.
J'espère arriver à faire le challenge. J'ai envie de jouer un personnage qui ne parle qu'en rime.