mardi 3 mai 2016

Namur / Grimbiemont...


Bon, Namur, depuis Bruxelles, c'est pas triste... Il faut sortir de Bruxelles. Et sortir de Bruxelles, c'est long et faut faire gaffe, à la parisienne.
Ensuite, le parking de Namur, sous la gare, il pique. Pitin. 10 euros pour près de 5 heures. Les 'culés...
Namur, bien qu'on ait pas fait la citadelle méritait son petit détour. Un intéressant arrête dans un restaurant italien rue de Bruxelles : Il Buongustaio. Accueil sympathique, prix raisonnables, plats très corrects et bons et le digestif offert par la maison.
Il m'est difficile de remarquer autre chose de Namur que son théâtre qui a l'air d'avoir une bonne saison culturelle, sa population étudiante ou de paumés, quelques rues piétonnes, le pont au-dessus de la Sambre, une maison de la poésie un peu caché, le beffroi qui se dresse depuis un moment comment symbole rebelle à l'autorité religieuse...
Il semble y avoir pas mal de boutiques de jeux ou de jeux vidéos mais je suppose que cela tient à la jeunesse de la population et au fait que la cité soit la capitale administrative de la Wallonie.
Hum.
Je sais je fais court, mais je viens de m'énerver après une formalité administrative qui m'a bien pété les coucouilles et ça, c'est jamais bon.
On passe à Grimbiemont, perdu dans la pampa non loin de Marche-en-Farenne. On a pu au cours d'une balade de 6 kilomètres explorer du sous-bois et de la campagne et je dois bien avouer que c'est ce qu'il nous fallait et que c'est ce que nous étions venus aussi chercher : la nature.
Là, dans ce grenier réaménagé en appartement, en face des arbres et des moutons, bien tranquillement posés, on peut goûter à la paix ou la félicité après notre petite partie de jeu de cartes, nos deux bières et une petite répétition de nos textes à apprendre.
Ma femme a pu prendre des tas de photos de chat, moi, trouver des trèfles à quatre feuilles, mais ce n'est pas tout, c'est le calme et la paix. Il n'y a pas de réseau pour mon téléphone, sauf en haut de la colline et c'est tant pis. J'aime cette idée de ne pas pouvoir être joignable, d'échapper au vain babil du monde.
Si je ne devais retenir que les fameuses trois images de ma journée, je prendrais l'écho que fait ma voix dans la petite vallée où nous résidons, la balade autour de Grimbiemont et les statues non loi du Beffroi de Namur.
Ce n'est pas la journée la plus exceptionnelle que j'ai vécu en vacances, une partie de mon humeur étant tempérée par des petits soucis annexes et les trucs à remplir ce soir.
Mais je dois avouer que rien ne pourrait presque respirer plus le calme et la tranquillité que cette journée...

La page du jour, tiens...
avec le souvenir d'une autre journée tranquille...


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