Bon, Namur, depuis Bruxelles, c'est pas
triste... Il faut sortir de Bruxelles. Et sortir de Bruxelles, c'est
long et faut faire gaffe, à la parisienne.
Ensuite, le parking de Namur, sous la
gare, il pique. Pitin. 10 euros pour près de 5 heures. Les 'culés...
Namur, bien qu'on ait pas fait la
citadelle méritait son petit détour. Un intéressant arrête dans
un restaurant italien rue de Bruxelles : Il Buongustaio. Accueil
sympathique, prix raisonnables, plats très corrects et bons et le
digestif offert par la maison.
Il m'est difficile de remarquer autre
chose de Namur que son théâtre qui a l'air d'avoir une bonne saison
culturelle, sa population étudiante ou de paumés, quelques rues
piétonnes, le pont au-dessus de la Sambre, une maison de la poésie
un peu caché, le beffroi qui se dresse depuis un moment comment
symbole rebelle à l'autorité religieuse...
Il semble y avoir pas mal de boutiques
de jeux ou de jeux vidéos mais je suppose que cela tient à la
jeunesse de la population et au fait que la cité soit la capitale
administrative de la Wallonie.
Hum.
Je sais je fais court, mais je viens de
m'énerver après une formalité administrative qui m'a bien pété
les coucouilles et ça, c'est jamais bon.
On passe à Grimbiemont, perdu dans la
pampa non loin de Marche-en-Farenne. On a pu au cours d'une balade de
6 kilomètres explorer du sous-bois et de la campagne et je dois bien
avouer que c'est ce qu'il nous fallait et que c'est ce que nous
étions venus aussi chercher : la nature.
Là, dans ce grenier réaménagé en
appartement, en face des arbres et des moutons, bien tranquillement
posés, on peut goûter à la paix ou la félicité après notre
petite partie de jeu de cartes, nos deux bières et une petite
répétition de nos textes à apprendre.
Ma femme a pu prendre des tas de photos
de chat, moi, trouver des trèfles à quatre feuilles, mais ce n'est
pas tout, c'est le calme et la paix. Il n'y a pas de réseau pour mon
téléphone, sauf en haut de la colline et c'est tant pis. J'aime
cette idée de ne pas pouvoir être joignable, d'échapper au vain
babil du monde.
Si je ne devais retenir que les
fameuses trois images de ma journée, je prendrais l'écho que fait
ma voix dans la petite vallée où nous résidons, la balade autour
de Grimbiemont et les statues non loi du Beffroi de Namur.
Ce n'est pas la journée la plus
exceptionnelle que j'ai vécu en vacances, une partie de mon humeur
étant tempérée par des petits soucis annexes et les trucs à
remplir ce soir.
Mais je dois avouer que rien ne
pourrait presque respirer plus le calme et la tranquillité que cette
journée...
La page du jour, tiens...
avec le souvenir d'une autre journée
tranquille...
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