Partie improvisée, parce que demandée par les filles du théâtre... Amies joueuses, ne pas lire la fin...
Pour la petite histoire, ce fut du diceless (et character sheet less), tout reposant sur la très forte motivation des joueurs de motiver tel pnj à faire ça ou leur interprétation.
Ce qui est marqué en italique, et en jaune, vous est interdit. Grosse balise spoiler.
Après un scénario qui parlait de l'instant T joué voici un an dans la vraie vie, les pjs ont en quelque sorte sauvé New York de l'arrivée d'une entité appelée le Tourmenteur des âmes et de ses trois fidèles, les fils de l'Apocalypse.
Ils ont permis la dynamique qui s'est créée dans les autres univers pour stabiliser quelques points chauds (Création de St Kilda, le manoir de l'île de Skye, les portes d'Australie et de Suisse, celles de Seattle/Vancouver aussi et peut-être un truc à Houston, Texas et New York) et empêcher les autres invasions qui doivent avoir lieu, chacune, en un point et un temps des 6 univers connectés.
Mais passons.
Cela fut assez facile pour les pjs, de fait, de repousser le tourmenteur lors de la dernière partie...
Et nous voici, donc, avec un scénario qui parle de la défaite ou de la victoire des pjs à un autre instant T... Avec une réécriture des évènements qui ont donné naissance aux 28...
Là, dans ce cadre là, on parlera des 7...
(ils seront libres de planter 3 graines chacun pour faire 28)...
Ambiance patient 13 (bien que les pjs aient la mémoire de ce dont tous les joueurs se rappellent après plus d'un an de pause)... Nos trois pjs, numéro 1 (jambes cassées), 2 (bras cassés) et 3 (tête cassée et problème d'orientation et de maths), que des filles (en pj et en vrai) se réveillent dans un petit hôpital avec qui les bras cassés, les jambes cassées et la tête cassée...
Dans cet hôpital, trois autres patients (mâles) : le frère d'une pj (n°6, mental cassé), le mari d'une pj (n°5, torse cassé) et un italien (n°4) qui les a réveillé de leur torpeur, plus un ancien pensionnaire (n°0, vie/coeur ou espoir cassé sans doute) ainsi que madame Citron (infirmière et branleuse de ces messieurs), madame Jambon (cuisinière, femme de service), monsieur Pierre Perrier (apparemment blessure de guerre aux parties génitales, donc sexe cassé) et le directeur John Fizz (le type banal et ordinaire, fasciné par ses cheveux longs, et qui explique aux pjs leur situation).
Tout a tourné autour de nombreuses découvertes...
- les pjs ont absorbé dans la nuit un truc à la framboise qui leur rend leur raison, en dépit du shoot de drogues matinales administré par madame citron.
- ils sont dans cette clinique texane (Sainte Marie) près de Houston depuis trois mois à la suite d'un accident de voiture.
- personne ne sait qui ils sont.
- la clinique a vu tout son personnel disparaître ainsi que ses patients deux jours avant l'accident des pjs, seul un patient - zéro - a été retrouvé.
- dans les deux jours, quelqu'un a embauché Fizz qui a embauché les autres...
- Les pjs, vu le lieu de leur accident ont été transférés dans cette petite clinique, ils étaient cassés de partout.
- Quatre ont tenté de s'enfuir voici 2 semaines et se sont pétés torse, bras, jambes ou tête et déliraient sur des trucs bizarres : porte dimensionnelle, goules, byakhees, élus, un paquebot en 19, les 28.
- Les pjs ne sont pas en 1924 comme ils pensaient mais en 1919...
- Pierre Perrier le videur, infirmier, costaud accepte de leur fournir le dossier de patient 0
- Dans le dossier de patient zéro, des noms des anciens employés de la clinique sont ceux des pjs. Il y a plein de référence au chiffre 5, a des portraits chinois et une photo qui montre un grand air de ressemblance avec Fizz, le directeur.
- Miss Citron fait des toilettes avec des happy ending aux mâles de l'établissement sauf à Pierre et numéro 4 (et sans doute zéro)
- Numéro 4 contacte les pjs, c'est lui qui leur a donné un antidote à ce qui les abrutit, il veut partir avec les pjs par une porte dessinée à la craie dans le mur de sa chambre par laquelle une main serait passée et une voix aurait dit : donne la potion aux quatre du corps, c'est la clé...
- Numéro 5 et 6 reçoivent l'antidote, pas évident pour eux de reprendre pied, surtout quand ils réalisent où ils sont (prisonniers d'une clinique paumée en plein désert), quand ils sont (dans leur passé) et comment ils sont (sans que le monde n'ait quelconque souvenir de leur existence).
- Il y a bien une porte dessinée dans le mur lorsque tous les patients se retrouvent la nuit dans la chambre des hommes. Numéro 4, en transe avec numéro 6 indique que pour passer la porte, il faut tuer le gardien et réunir le corps
- Fin du scénario sur les pjs pris en flagrant délit de se toucher les uns les autres pour trouver l'énergie nécessaire pour ouvrir une porte dans le mur. Quelqu'un se découpe par la vraie porte de la chambre, qui...
SPOILER Ne pas lire, chère joueuses
- C'est bien pratique cet antidote donné depuis une porte soi-disant magique à numéro 4 et le regain assez rapide de liberté des pjs sans que les membres du personnel ne se posent vraiment trop de questions. Et si l'apparente liberté des pjs de se rebeller n'était pas organisée pour les amener à ouvrir la dite porte et sacrifier un des leurs ?
Ce que je sais, de sûr, c'est qu'un des personnages pnj a un doppelganger, qu'il y a un 28 avec le pouvoir d'éteindre le pouvoir des 28 (et donc leurs contraintes) et qu'une sorte de démon ou d'entité contrôle ce 28 pour empêcher les autres d'agir à l'instant T et pour que certains d'entre-eux tuent un des leurs (chose normalement impossible, c'est une loi de base, personne ne peut se foutre dessus chez les 28) pour ensuite induire un principe de corruption au sein des 28 (si les pjs tuent l'un des leurs à l'insu de leur plein gré, ils changent la nature de ce qu'ils sont), et voler le pouvoir du décédé puis ensuite de tous ceux qu'il tuera (à la highlander, il n'en restera qu'un)...
Mais je me garderai bien de révéler lequel...
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