Alsace, jour 5...
Freiburg. Allemagne. Hou. Beau séjour. Comportement peu responsable en ne payant pas le tram pour 7 de nos huit voyages. Ma femme a failli se faire écraser par un tram et nous avons manqué nous prendre gravement un mec qui débordait et qui ne nous avait pas vu dans son angle mort. Excellents réflexes de ma femme.
Petite engueulade, les principaux sujets resteront toujours la manière de s'occuper des chats. Je milite pour la liberté totale, elle veut un jardin sécurisé. Shiva va péter les plombs.
Au niveau de la bouffe allemande, pâtes allemandes et galettes de céréales pour Anne-Laure, truite et apfel strudel pour David, Asperges et saumon, ainsi que l'apfel strudel pour ma femme, pâtes aux fromages (allemandes) pour moi qui ne me suis pas risqué aux saucisses.
Une claque sérieuse dans la cathédrale de Freibourg. Une balade peinarde en ville, avec le temps de constater que le ledaig n'est pas un whisky qui a franchi la frontière des cavistes du crû.
Je me suis acheté une chope de bière traditionnelle. J'aurais pu en prendre deux mais à la limite, c'est bien déjà qu'un seul de nous deux soit maintenant kitsch à la maison.
Content, content, content d'avoir été en Allemagne.
Le rêve de la nuit, lui, ne laissait pas de souvenir mais une vérité pénétrante et absolue sur l'univers, Dieu et le principe du cercle.
Je ne m'étalerai pas pour l'instant dessus.
J'ai sans doute beaucoup de choses à dire sur la pâtisserie, le bio, la bouffe allemande.
Pas mal sur la taille des allemands par rapport aux français ou leur apparente bonhomie.
Mais quoi ? Il est tard... La suite demain.
Jour 6, dois-je reparler de l'Allemagne ?
Je ne sais pas. Ça fait tellement, tellement, tellement loin.
Et dans le rêve de cette nuit, avec ma femme qui accepte deux femmes en plus dans le ménage pour une nuit sinon plus et Anne-Laure qui me donne une technique pour savoir comment on est rassasié, je n'étais pas forcément dans le mystique mais dans sa mise en forme.
Je pourrais revenir sur cette sorte d'épiphanie dans la cathédrale de Freiburg. Mais est-ce utile ? Plus le temps passe, plus je veux bien croire que croire donne naissance à quelque chose.
Et moins je suis gêné par l'idée d'une sorte de principe synonyme d'une certaine manière de Dieu.
Aujourd'hui ? Donc ?
Visites de petits villages et d'un château (Koenigsbourg). Juste ça. Et route de montagne.
Si je ne devais recueillir que quelques flashs, ça serait : le vendeur de bière à Kaysesberg, les chiens du gîte pendant qu'on prend la bière, le vieux saule à Bergheim et un peu avant le pique-nique sur les remparts de cette cité, le fromage de ferme acheté en haut de la vallée vers le Bonhomme, les déconnades avec l'accent du Sud-Est dans la voiture, le trèfle à cinq feuilles dans le château le matin, le seul du séjour, l'exposition d'une artiste de la région centre qui donne dans le byzantin / vénitien, le public ébahi par le show du vendeur dans la boutique de bières, je crois que j'ai perdu son nom adresse et son nom à celui là, mais passons...
Mais il y a tellement à dire sur cette journée, pleine de découvertes et d'achats... Pâtisseries locales, café, un nouveau chapeau, un sac, tournée générale de café, les sous sous du château, les bières artisanales dans un des meilleurs magasins de France sans doute pour acheter de la bière, le fromage à la ferme (et des yaourts parfaitement sublimes).
Je ne peux même pas rajouter le temps, parfaitement avec nous, l'absolue beauté de tout et le parfait savoir-vivre des alsaciens.
Je revois aussi les églises des deux villages visités et je me dis qu'il me faudrait les photos pour plus commenter ce voyage. Sur les 6 jours passés ici, j'aurais en fait le terreau pour un mois de journal ou de pages du jour.
Bref. Je revois aussi le fou-rire de ma femme et moi, incapables de se souvenir de certaines de nos répliques avec une bière au pain d'épice et à la myrtille dans la gueule.
Et ce fantasme d'ouvrir une boutique de magnétiseur qui revient.
Il y a des choses à faire pour soigner les gens qui peuvent être soignés par ça et qui le veulent bien.
Il y a étrangement des envies de posséder de quoi vivre dans un endroit comme celui où on passe les nuits actuellement.
Hou.
Mon.
Dieu.
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