Bon, j'ai pu copier coller ce que j'ecris...
Or donc...
Prochain message dans une quinzaine d'heures :)
Premier jour
3 heures 39, le 13...
Pas grand-chose à dire. Nous ne sommes pas encore partis. A part encore deux choses qui reviennent…
Je suis malade. Une saloperie ingérée voici deux jours. Tout le début de la journée du 13 au chou.
Mon chat a passé la soirée à côté de moi et il va me manquer le con.
Je pense que je fais un max pour me enlever le stress de prendre l’avion en regardant les 4400 que je voulais voir en entier avant d’écrire mes 28. Mes 28 qui pourraient aller dans les 4400 dans le sens où à un moment il y a 28 morts et que je pourrais écrire dans une des chroniques des 28 le destin de ceux qui sont morts pour rien.
N’importe quel univers peut se voir greffer les 28, d’ailleurs, ce n’est qu’un principe sur des mécanismes de jeu et de narration dans l’absolu. Donner un sens à ce qui n’en a souvent pas.
Mais passons. Demain dans la journée repos avant de prendre, hum, l’avion.
Place 28
22 heures 36, le 13...
Ah ben oui, place 28. On a pas fait exprès, on a rien demandé. Mais c’est comme ça.
On attend maintenant tranquillement d’embarquer. Pas de possibilité de se boire une p’tite bière pour lutter contre l’éventuelle angoisse.
Je viens d’apprendre que le premier vol est plus court que ce que je pensais.
Ma femme me dit qu’il fait 28 à Singapour. Huuuu. Occurrence encore de chiffre.
Si je regarde à l’intérieur, si j’analyse mon angoisse pré-avion, qui est toujours là, qui sera toujours là, j’ai quand même l’impression que c’est moindre qu’avant.
J’ai lancé une petite vidéo avant de partir, avec comme idée un projet video blogue, en plus de ce petit récit de voyage.
Mais pourquoi pas, en effet, carrément changer de manière et essayer de filmer ce que j’aurais écrit en premier. Moins de spontanéité ou d’improvisation mais peut-être un peu plus d’âme.
Hum.
Le wifi est payant. La mise en ligne ne se fera pas avant d’arriver à l’auberge de jeunesse à Darwin à moins qu’à Singapour nous ayons les moyens de rejoindre la sphère internet.
Je regarde les passagers devant moi. Marrant, une impression que j’ai eu sur une personne est confirmée : c’est bien un homo. Mais la manière de s’afficher est maintenant plus ouverte que dans le temps et c’est tant mieux.
Il me semble que nous ne sommes pas beaucoup de passagers.
La crise. La crise. Ouais. Mais place 28 quand même. J’espère que j’ai emporté mes notes dans mon disque dur externe.
Houuu. Je crois que je vais quand même prendre un p’tit euphytose pour pallier à la pression au niveau du cœur…
J’oublie de raconter un truc… Ca ne concerne pas le fait d’abandonner quelques semaines Horus. Ca a filé. Ah si.
Pour une fois, je voyage léger. Je me suis contenté de 5 livres poches.
On verra si j’ai le temps de tous les lire mais deux d’entre eux ont été retrouvés par hasard dans mon rangement d’avant départ (ou tentative de rangement) et concernent l’Australie.
Puisse l’Aigle revenir, comme il l’a fait au Canada.
A tout à l’heure.
Place 27
14 heures 57, le 14...
Un peu décalé, là…
On nous a servi à manger dans l’avion à l’équivalent de minuit, puis un p’tit déjeuner à l’équivalent de 9 heures mais déjà sur place il est bien plus tard.
Chips bio et smoothie pour tenir le coup. Et visite d’une partie d’un terminal de l’aéroport de Singapour.
Je n’y suis généralement pas sensible mais mon voisin à côté de moi ne sent pas bon, il y a des gens qui portent des masques par peur de la grippe et je me suis fait remarquer par un steward qui m’a dit que c’était bourré de germes à marcher pied nu par terre.
La la la.
Il n’empêche.
Une fois en dehors, on est en dehors. Tout est posé à côté. Même toi, petit Horus. Dans l’avion, je pense que j’ai mieux lutter contre mon angoisse. Voir des films y a fait aussi : Serval en VF et Star Trek en VO (sans sous-titre, bien sûr).
Les quatre heures d’attente sont un peu longues. Mais ça valait le coup pour découvrir un peu le melting-pot. Il y a vraiment toutes les nationalités d’Asie et d’ailleurs dans ce hub. C’est comme ça qu’on finit par se sentir citoyen du monde.
Sinon, j’ai entamé un livre acheté au canada je crois qui parle d’expériences des aborigènes mises en rapport avec celle d’autres cultes ou religions. J’ai particulièrement été touché par le fait que l’initiation de nombre de karadjis implique un lien à des cristaux de pouvoir, incrustés ou absorbés dans le corps, de la lumière solide, du fait d’un délire que je possède autour du cristal dans mes « 28 ».
Hu ?
Hein ?
Ah non, c’est pas drôle pour l’instant. Notre seul véritable incident comique a été l’attente tout à l’heure pour savoir comment le fait que ma femme s’appelle Pepinot épouse Vaillant puisse avoir une incidence sur le visa. Pas bon. Il ne fallait qu’un nom et on a poireauté un bon gros quart d’heure pour que l’affaire se règle.
Bref. Internet est payant. Mais gratuit sur les PC offerts.
Je vais aller me connecter.
On embarque dans une quarantaine de minutes de toutes les manières.
Darwin
22 heures 04 / 5 heures 34
Un vol assez rapide mais avec la compagnie low cost de Qantas.
Le temps d’essayer de dormir pour ne pas avoir la tête dans le cul ce matin. Je me suis arrêté à la page 28 de ce livre parlant des mythes aborigènes. Huuuu. C’est bien que j’ai attendu pour écrire les 28. Il semble qu’il y ait énormément à tirer des mythes des natifs. A vrai dire, d’ailleurs, plus le temps passe, plus je n’ai de considération que pour la source. Pas que je méprise ceux qui ont une autre forme de foi mais cette autre forme est en essence beaucoup moins universelle.
Clarisse a vu sa « première » aborigène dans les toilettes. Ca pourrait sembler rigolo de parler comme ça, mais de fait, c’est une chose qui nous avait un peu choqué aux Etats-Unis la première fois : le fait de voir à quel point on pouvait ne jamais voir de « natifs ».
Les australiens (enfin les colons) ont fait des ravages sur la culture et le peuple aborigène. Mais il semble que la présence de ces derniers ne soit pas aussi taboue qu’aux Etats-Unis.
On a vraiment, vraiment, vraiment beaucoup de temps à attendre.
Je suppose qu’on va visiter Darwin, centre ville, dans la matinée. En 6 heures de temps, on aura assurément eu le temps de faire le tour de l’essentiel.
Darwin, 2
13 heures 55 / 21 heures 25
La journée ?
Balade dans Darwin, presque déserte le matin. Un type de la nuit nous invite à passer à son restau, prêt à nous offrir le repas gratuit. Il nous conseille de ne pas nous baigner : les méduses et les crocos.
Un autre gars m’aide pour comprendre comment on rentre dans des toilettes.
Bien plus tard dans la journée, un type de Victoria rigolera à mon fou-rire quand ma femme me dit après une grande discussion sur les mots que tempes en anglais doit se dire temps (prononcez tumps).
Le bilan de la journée ?
Trèfle à quatre feuilles trouvé, près de l’endroit où on peut nourrir les poissons.
Le bar du type qui nous a invité, pas trouvé.
Restaurant indien pas cher trouvé. Dame sympa, mais bouffe un peu froide et difficile à digérer.
Sieste pas trop longue, réglée aussi par le réveil pour éviter de dormir tout l‘après-midi. Piscine l’après-midi en manquant un peu étouffer pour cause mauvaise digestion.
Balade en ville pour trouver l’office du tourisme parce que j’ai perdu des papiers sur la ville mais on se retrouve plutôt à visiter la maison du gouverneur, à boire une bière, à avoir un fou rire, à faire des courses pour ce soir et à se coucher tôt.
En entendant du didgeridoo (à vérifier) dans une boutique, je me suis dit que ça serait un instrument de musique abordable par quelqu’un comme moi…
Enfin. Bref. Demain sera encore plus occupé et je garde en mémoire le « tumps » de ma femme, les poissons qu’on nourrissait et ce vieil aborigène à qui j ai donné un dollar.
Mais bon. Je ne suis plus à ce que je dis ou j’écris. La fatigue me vainc. A demain journalisto.
Connard de Qwertyuiop
14 heures 03, le 16 août (soit 21 heures 33)
C’est sans doute la journée où j’ai le plus marché depuis mon séjour au Canada.
Yé.
C’est sans doute une des plus multiculturelles au niveau bouffe également.
Coca pour l’Amérique.
Café appelé malocino pour une particularité sans doute locale (qui fait intervenir des marsh mallows dans le café)
Kebab aux falafel pour la Turquie.
Nouilles chinoises et rouleau de printemps de Hong Kong.
Rouleau de printemps des Philippines.
En ce qui concerne les plantes, c’était un peu international l’après-midi de part la visite du jardin botanique. Et pour ce qui est de la culture, il y avait vraiment de tout à vendre et à manger au Mindil Beach Sunset Market.
On a assisté là-bas à un concert d’un duo batterie et didgeridoo, étonnant et puis aussi au spectacle d’un artiste jongleur des rues, très drôle dans son numéro lorsqu’on comprend l’anglais.
J’ai constaté que si je voulais aller au casino, il faudrait éviter les shorts et lors de la balade le matin, nous avons abordé des endroits de la ville (au centre et au niveau du port) que nous ne connaissions pas. Darwin dans quelques années, au centre-ville sera encore plus animée de commerce. C’est sûr que le charme des photos anciennes que nous avons vues dans la maison Lyons s’éteindra peu à peu, mais passons.
J’ai presque eu envie de me procurer une histoire détaillée de la ville. Et il est sûr que mes pénates vont retourner là-bas, à Darwin, en Australie.
Que dire de plus ? Parler des gens ?
Coucou au monsieur qu’on avait croisé dans la salle d’attente à Singapour.
Coucou a la dame aborigène qui m’a fait coucou de loin.
Coucou à ma boite mail qui déconne moins que celle de ma femme et qui me permet de garder le contact.
Coucou aussi à ma webcam sur la quelle j’aurais envie de compter de plus en plus pour ce journal des vacances.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire