Bonne séance ce matin, bouquin sur les blessures de l'âme en main et encore des trucs à réaliser avec la difficulté majeure vécue ces dernières semaines.
J'ai ravivé des souvenirs de plaie ou vexations liées à la blessure d'abandon, en vrac, les seuls souvenirs, j'ai pas de souvenirs heureux, pas de souvenirs de câlins. C'était pas la base, base dans la famille, mais j'en ai pas.
Et c'est une de mes principales déchirures, la chair, toucher la chair...
Bref.
Outre la nécessité de déplacer des curseurs sur les bases de ma fondation (je me suis réveillé avec un rêve de terroriste qui prenaient des gens en otage dans le centre commercial où j'étais et consommais comme un malade), il y a des bases à faire écrouler.
De très mauvaises bases. Et là, je pense qu'inconsciemment je reproche de ne pas avoir eu la chance d'explorer ou exploiter tout mon potentiel et que, du coup, je me suis bien appliquer à le piétiner et le gâcher pour faire payer de ne pas avoir eu toutes les chances.
Toutes les chances, je vois les sacrifices de millions de parents dans le monde, j'en étais pas là, mais si j'ai fait le pas en sacrifiant un dessert que j'aime bien pour mon fils qui adore aussi. C'est un peu cher mais si j'en achète deux, c'est pas un chacun, c'est deux pour lui.
Et ça devrait l'être plus, sans s'oublier, et je ne m'oublierais pas avec plus d'argent, même si, bon... Il ne manque de rien, parce qu'il ne manquera de rien de l'autre côté.
L'essentiel n'est pas dans le fait que je doive faire le sacrifice d'un dessert, l'essentiel est dans le essayer de faire au mieux pour que tout le monde aille bien au quotidien (et nous ne sommes que deux en physique, le virtuel n'est pas tout à fait la chair, ce que tu fais au téléphone, c'est bien, mais sans la présence et la chair, il manque la moitié au moins).
La psy m'a permis de réaliser que j'aurais aimé avoir la chance de voir et d'apprendre comme mon fils a la chance de voir et d'apprendre.
La psy m'a permis de réaliser que j'aurais aimé naître maintenant, du coup, une époque où l'ouverture à la connaissance est aisée.
Et de décider de continuer à faire crouler les piliers de la blessure de l'abandon et de celle du rejet qui m'ont toujours empêché d'aller de l'avant...
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Pour des nouvelles bases, yo...