jeudi 31 mai 2012

La mort...

J'ai quatre jours d'avance.
C'est gai.
Mais moi, j'aime bien délirer philo.

http://www.lapagedujour.net/mai2012/trenteetunmai2012.htm

http://www.lapagedujour.net/juin2012/premierjuin2012.htm

http://www.lapagedujour.net/juin2012/deuxjuin2012.htm

http://www.lapagedujour.net/juin2012/troisjuin2012.htm

Ceci dit, comme photoshop c'est long, j'ai fait que deux jours de photo.
Sans déconner.

Aujourd'hui - du moins tout à l'heure - crémation du papy.
J'espère que ma femme tiendra le choc.

mercredi 30 mai 2012

Au-delà...

Dessins du grand-père ?
Coup de fil bizarre en me connectant cette aprem, juste quand je voulais un signe. Pile à la seconde près, un coup de fil anonyme avec personne qui répond.
Page du jour flambée : http://www.lapagedujour.net/mai2012/trentemai2012.htm
Tristesse pour le grand-père.
Mais passage. Passage obligé.

mardi 29 mai 2012

Dead thread...

Me suis réveillé avec ça, avec le mec qui devrait réciter ça (le démon à la croisée des chemins dans Supernatural, l'acteur a une voix grave de folie)...


With the time passing, with the time passing...
And the echoes whirling around...
I shoot myself in the head...

What did you do ? Told my dead dad when I came there.
Why did you leave so soon the earth ?

Because there was nothing there for me...
Because I couldn't stand the echoes anymore.

What kind of echoes ? What could frighten you so much ?
Told my dead dad with his sad face.

The ones, the ones you can't stand anymore...
The ones whispering to you that you are doomed.

How can you be doomed, you were healthy.
You were married and I suppose you were happy.
Told my dead dad without any light.

The echoes were not mine, daddy.
The echoes came from everywhere around.
I was doomed because my land was doomed.
Why should I stay longer in this wound
Why should I ear the cryings anymore ?

Because you could have been a fighter, my son.
Because you could have inspired other people.
Told my dead dad with his sullen eyes.

Who are you to talk to me like that ?
You chose to go by yourself when your pain was too hard.
Your pain, not the echoes whirling around...

Because you are still my son, son.
Because I wanted you to be happy.
Told my dead dad trying to smile.

I'm happy there. Or at less I will be.
There is no pain there, 'cause we are way past beyond it.
Did I say to my dead dad floating around.

With the time passing, with the time passing...
And the echoes whirling around...
I shoot myself in the head...
Oh yeah.


Et sinon. J'ai ça aussi :

samedi 26 mai 2012

Week-end pas sûr...

http://www.lapagedujour.net/mai2012/vingtsixmai2012.htm

L'oncle de Clarisse arrive pour voir son père mourir (le grand-père de Clarisse).
C'est pas gai.
Une copine du théâtre fête son anniversaire, voulait fêter, mais a démis à mercredi prochain, parce que bon...
Je viens de voir un reportage sur Berlusconi et l'absolue corruption des chantiers de constructions. Oui, Sarkozy est un connard, mais avec Berlu, on a le droit à l'échelle dictateur dans le niveau de saloperie.
On a envie de justice. Que les salauds qui laissent des pays se ruiner aient la tête mise dans la merde, jusqu'à étouffement.

mardi 22 mai 2012

De rien.

Simon, le chat qu'on a récupéré, est sans doute piqué ce soir ou le sera demain. Drôle de destin, appartenant à une Laetitia dans le 91 impossible à joindre, pucé dans le 24, on n'a pas su son nom.
Ma femme est triste.
Problème de sinusite, avoir à envoyer le chat chez le véto, plus le grand-père malade et un boulot pas facile.
Ma femme est très triste.
Et moi, je préfère pas prendre ça. Non, pitin.
Pas en état de soigner ma femme.
J'ai donné à l'hosto, en y revenant après trois mois quasiment d'absence. Là, ça va mieux. L'impersonnel est plus évident.
Un chat perdu, un chat qui meurt, un grand-père qui se meurt. Ma femme ne sait pas s'évader dans le virtuel, elle n'a pas le temps.
Moi, si. J'ai le temps et ça ne serait pas possible autrement.

http://www.lapagedujour.net/mai2012/vingtdeuxmai2012.htm
Verlaine nu.
C'est peut-être un pestak que je devrais écrire. Tiens. Oui. Tiens.

Verlain nu.
Ou Rimbaud en slip.

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.


Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.


Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

lundi 21 mai 2012

De tout...

Réunion de famille avec la famille d'André, check. On peut dire étonnant. J'ai pu avoir l'occasion d'éteindre un petit feu sous une plaque en plastique en passant par là par hasard, après avoir dû gerber comme d'hab, parce que je supporte pas les repas longs. Si, j'ai été amené là pour sauver tout le monde d'un incendie, ça vaut le coup d'avoir eu les tares que j'ai / ai eues.
Passer voir le grand-père de ma femme qui est en train de mourir, check. Là, bon, contre-coup, un peu avancé dans l'absorption d'alcool, j'ai passé un moment à genoux près du vieil homme, avec une larme... J'espère qu'il ne souffrira pas longtemps. C'est pas une vie la souffrance.
Discuter de la vie et de la mort avec mes joueurs, check. En fin de séance de jeu.
Amener les joueurs à une scène que j'avais en tête depuis des mois et près de quinze séances de jeu : check.
http://www.lapagedujour.net/mai2012/vingtetunmai2012.htm

Récupérer un chat malade (éventuellement), maigre, check. En pensant récupérer le chat disparu de ses parents ma femme en a ramené un autre.
Et comme il est dans un état de grande faiblesse, qui s'est retrouvé avec temporairement quatre chats dans la maison ?
Nous autres.
Véto demain pour vérifier l'état et s'il n'a pas de puce.

samedi 19 mai 2012

Ecouter ses anges.

La page de samedi :
http://www.lapagedujour.net/mai2012/dixneufmai2012.htm

Celle de dimanche :
http://www.lapagedujour.net/mai2012/vingtmai2012.htm

Et y a pas que des conneries dans celle-là. Par ange, je n'entends pas forcément ange dans la définition chrétienne, bien sûr...
Non, mais savoir faire appel à l'extérieur d'un soi, c'est pas con.
J'ai sans doute toujours envié ceux qui en étaient capables.
Alors qu'on en est tous capables.
Tous.
Bazar.

mercredi 16 mai 2012

Impressions matinales...

http://www.lapagedujour.net/mai2012/seizemai2012.htm

Et sinon, ça commence à être un peu mort au travail.
Mais c'est pas plus mal.
Ca me laisse du temps pour autre chose.

lundi 14 mai 2012

Entre autre

Une vidéo

Une page du jour :
http://www.lapagedujour.net/mai2012/quatorzemai2012.htm

Un coup de fil à ma soeur et mon neveu.
Important.
Je pense que mon neveu serait facilement tous les week-end chez moi si j'habitais à côté de chez lui.
Rha.
Faut que je le vois en Août.

Et sinon... La nouvelle cuisine offerte par les parents de ma femme qui va prendre forme mais faut que je m'y mette un peu le matin.

dimanche 13 mai 2012

Amen

http://www.lapagedujour.net/mai2012/treizemai2012.htm

Hou bon sang.
Sinon, fin d'un scénario StarWars ce soir et la forte envie de remettre le couvert.
Je m'en vais peut-être confier à mes joueurs une fiche old school en dépit de mes réticences à prendre une fiche officielle. Ca sera sans doute plus cool.

samedi 12 mai 2012

Françoaaaaa.

http://www.lapagedujour.net/mai2012/douzemai2012.htm

Tout est dit.
Sinon ?
Fatigue, deux semaines que je ne dors pas assez.

Je sens que je vais demander à ma femme le deuxième rendez-vous que je me voyais avec la guérisseuse :)

jeudi 10 mai 2012

Nous sommes tous si peu

http://www.lapagedujour.net/mai2012/dixmai2012.htm

Oui.
Ai trouvé deux trèfles dans mon jardin.
Mais ai eu mal au dos en soulevant un meuble.
Ai regardé un film de Stéphane Guillon fait par son équipe et sa femme. N'ai pas beaucoup ri. Ce qui est drôle, c'est quand il ne casse pas comme un salaud. Je ne suis pas sensible à l'humour trash sur le physique.
Ceci dit, voir le gars de l'intérieur, le côté un peu nunuche de sa femme, mais au plus près, ça tempère.
Puis, je compte sur lui pour taper sur la gauche aussi quand les connards de ce parti en feront des belles.



mardi 8 mai 2012

Lendemain de cuite.

Hou.
Ha.
Ho.
Rigolo l'omelette avec Aurèle, tard le soir et tout le monde ou presque qui dort.
Rigolo de faire le mur ce matin avec l'envie grave de gerber.
Rigolo de se mettre bien au tas pour quelque chose à laquelle j'ai fini par croire.
J'espère que tu y arriveras Françounet.

6 mai
http://www.lapagedujour.net/mai2012/sixmai2012.htm
7 mai
http://www.lapagedujour.net/mai2012/septmai2012.htm
8 mai
http://www.lapagedujour.net/mai2012/huitmai2012.htm

samedi 5 mai 2012

Dernier jour


Dernier jour...
Je mets les choses en vrac, dans l'ordre où elles viennent.
Déjeuner au salon de thé de Portel, tout le monde a tellement aimé ces gens. Pas de bol, ce que je voulais le plus, la saucisse, ne s'est pas trouvée dans mon cassoulet, alors que le morceau de viande, dont je ne voulais pas (intention de le donner à Anne-Laure) était en double. Rha. Sans compter que j'ai renversé mon verre de vin en le pétant.
Des nouvelles d'Horus, qui avait chopé une infection urinaire, il va mieux.
Trois ou quatre villages. Lagrasse, le matin, relativement enchanteur avec une vierge dans une église qui m'a encore arrêté et une jolie vue qui surplombe le village. J'ai testé avec tout le monde une pâtisserie que je n'ai jamais beaucoup pratiquée : le jésuite.
Pas d'abbaye de FontFroide visitée, la route bloquée, trop de retard pris, du coup, on s'est tapés deux villages l'après-midi : Fontjoncouse et Ferral des Corbières. Essentiellement pour les vues, des tas de chats et à l'occasion dans le premier un formidable guide chien qui nous a accompagné tout au long de la visite. Tout au long. Un beau restaurant chic, d'ailleurs, dans le premier village, des dioux.
Et je sais pas un p'tit quelque chose de vieille France dans le deuxième, Ferral.
Je pense que c'est peut-être la moins bonne journée en ce qui me concerne parce que c'est le départ et que j'ai été un peu frustré le midi... Que j'ai dormi aussi dans la voiture, loupant parfois des paysages. Qu'on a perdu une heure à aller faire de l'essence et prendre un ou deux trucs de course.
Mais au final, quoi...
Le chien guide, les tenanciers du salon de thé si sympas, toutes ces fleurs, ces maisons, ces chats, ces gens...
La discussion aussi avec les propriétaires, si contents quand je leur offre de la Carthagènes du grand-père et un trèfle à chacun ainsi qu'à une de leur amie...
Non. Je ne peux vraiment pas dire que la journée fut mauvaise.
Juste, je crois, au final, que j'aurais sans doute aimé rester plus et que finalement c'est une destination de vacances plus longues envisageable...
Ou de séjour.
J'ai rarement trouvé en vacances des trèfles tous les jours ou vu autant de chats, un signe pour moi (le premier) ou pour ma femme (les seconds).
Le retour au quotidien. Rha. Avec quelles résolutions ?
Hu ?
Je vais faire un tour sur la terrasse tout à l'heure, pour demander à la lune, tiens...

La page du jour : http://www.lapagedujour.net/mai2012/cinqmai2012.htm

vendredi 4 mai 2012

Mon dieu.


Mon dieu.

Bugarach... Deux trèfles trouvé en baladant seul, quatre chats aperçus, dont un gros rouquin sympa qui a mis en émoi les deux filles de l'expédition. Un petit film vidéo sur le numéro 28 d'une rue et une vieille qui apparaît à la fenêtre d'en face, avec le tuyau d'oxygène dans le nez. Une petite conversation, aussi, avec des locaux dépassés par ce qu'on fait de leur petit village dans les médias.
Les gorges de Galamus... Une claque. J'ai tout aimé. Marcher sur la route, le pique-nique, faire un peu d'escalade ou de grimpette, les pieds trempés dans l'eau, l'envie de revenir, le monastère, la chapelle troglodyte.
Les deux châteaux de Quéribus et de Peyrepertuse... Aperçus au loin, pas le temps de les visiter, mais route magnifique pour s'y rendre.
Cucugnan au pied de Quéribus. On s'est bien foutus de la gueule du nom de la ville mais une claque grave en découvrant le meunier / boulanger du bled, nommé Roland. Un ex des arts et méties, devenu ouvrier de France, qui a fabriqué une meule spéciale pour son pain avec des céréales anciennes et bios. Il nous a raconté le blé, la manière dont ses pâtes sont fabriquées, son croissant d'exception, il nous a montré ses grains, son épautre, son petit épautre, une de ses pâtes qui ne vont que dans les restaurants et sa recettes des pâtes aux truffes. David et Anne-Laure en pleuraient presque. Ce type, volubile, intéressé, grand, donnait envie de croire aux vraies choses. Il a cru que j'étais du compagnonnage à ma boucle d'oreille, mais non. Je passe aussi « Zoé », la chienne blanche labrador du village qu'on croise partout ou le beau moulin et le vin du domaine de Grand Arc que nous a conseillé Roland.
Une claque c'te département. Une claque. Vraiment.
Le soir, je me suis un peu allumé la tronche entre la fine du Languedoc, la carthagènes du papy et le rouge du domaine du grand Arc. J'ai de quoi étudier les vins de la région aussi, ayant acheté un bouquin dessus. D'accord, ce sont plutôt des vins de table. Mais il y a quelque chose de grand dedans, et puis ils ne sont pas à des tarifs de folie.
Ah Roland. Je repense à lui. Un homme comme ça peut changer la vie de nombreux autres vies.
Oui.
D'excellentes vacances. Bien remplies. Très bien remplies...
Cinq images à retenir ?
Le chat roux de Bugarach. 
Roland auprès de sa meule.
Le défilé où j'ai mis les pieds dans l'eau.
Le paysage au parking du château de Peyrepertuse.
Le pain et les croissants de Roland.
Le fait aussi, qu'allumé, j'aime tout le monde en écrivant les cartes postales.
Oui. Ici, on a envie d'aimer tout le monde.
J'aurais pu parler de la tombe de l'hermite dans le monastère de Galamus, de la vierge enceinte dans l'église de Cucugnan.
Mais hé.
Pas qu'il soit tard. Mais je suis fatigué, cong.

Et sinon :
http://www.lapagedujour.net/mai2012/quatremai2012.htm

jeudi 3 mai 2012

Carcassonne


En un le journal
En deux, j'ai pas regardé le débat, ce soir, préférant partie de Citadelles et de poker.
En trois, j'ai enfin chopé un trèfle à quatre feuilles tacheté, avec une couleur au milieu de la feuille...
Carcassonne a quelque chose de magique (j'en ai aussi chopé dans un gros pot en terre).
En quatre, le mec qui tient le gîte est vraiment sympa. Il nous a fait visiter sa maison, m'a parlé de sa vie, m'a conseillé sur quelques vins locaux, m'a raconté la manière dont il fait son guignolet avec ses feuilles de cerisiers, nous a offert des radis de son jardin, et j'en passe...
J'en passe vraiment. Le gars ouvert, à avoir comme ami et qui accepte la fusion de la médecine traditionnelle et ayurvédique.
Je lui ai senti un problème au foie, mais j'en ai pas causé. Il a assez de monde autour de lui en traditionnel et non traditionnel pour être soigné. Ma femme était assez folle lorsqu'il nous a montré sa maison. C'est pile un truc comme ça qu'elle voudrait. J'ai aussi appris pourquoi certaines maisons étaient plus froides que d'autres en dépit de la même température affichée... Le corps ressent une sorte de moyenne entre la température intérieure et celle des murs.
Mais bref.
Carcassonne, la cité, très sympa. A faire impérativement, à mon avis, avant l'heure de pointe. Je me rends compte, en écrivant ces lignes, qu'on a oublié comme des cons de faire les jardins de l'évéché. Mais tant pis.
La visite du château et la balade sur les remparts, avec foutage de gueule du richard et son gros jardin furent un bon moment.
Le midi, j'ai un p'tit regret de n'être pas allé dans le restaurant que j'aurais choisi, moi... J'étais prêt à faire deux groupes pour manger le midi. Mais tant pis. J'aurais appris que je n'aime que la viande hachée ou fine et que la charcuterie. Le canard, c'est pas mon truc, même confit.
Dans les images que je peux garder de Carcassonne, eh bien, je dirais : ce fichu trèfle dans un terrain vague, un feeling assez fort dans la Basilique, la balade sur les remparts avec David, Pounit et Clarisse, ma femme qui fait un peu de parano pensant que j'allais me foutre de sa gueule alors que je la regardais attendri (mais c'est pas un aspect que je montre souvent, ça peut surprendre), l'exposition de photos sur les gisants, une dame des soins ou de la santé dans la Basilique de la cité, une dégustation de deux petits bouts de fromage sans intention d'en acheter, le frigo est déjà blindé, passer devant le musée de la torture où je suis allé avec Françoise et Camille voici des années.
On a poussé après la cité vers l'ancienne bastide, jusqu'à la place Carnot où j'ai été un peu tué par un café particulièrement difficile (sirop de rhum et chantilly) après un cassoulet... Je me suis permis aussi d'acheter du chocolat plus de luxe que celui que j'achète d'habitude. Comme le vin, ou le whisky, c'est quelque chose dont j'aimerais bien être goûteur averti.
Mes camarades ont été un peu choqués par les manière d'un gardien de l'église St Nicolas, qui me claquait du doigt pour me signaler de descendre d'escaliers en marbre tout juste lustrés. Ouais, j'avais le ressenti de toutes les manières d'être dans un lieu qui sert de repaire à des gros fachos.
Les prix de l'immobilier semblaient aussi abordables dans les villages un peu paumés. Mais c'est toujours comme ça que voulez-vous.
J'ai également appris de notre hôte qui m'a parlé de producteurs dont j'ai oublié le nom ou d'un plateau à visiter que bon, c'était vraiment pas gagné pour bien ressentir tout de l'Aude en une semaine.
Je retiens aussi la petite balade effectuée par tous dans les bois à côté et ma première révision de texte depuis des semaines, tranquillement assis sur la terrasse.
Maison en bois. Collines. Forêt. Nature. Tranquille.
Nature.
Je revois le cerisier sauvage que m'a montré notre hôte. Nature.
Je lui aurais bien pris une pousse jeune pour la ramener à la maison, cong.
Nature.
Moi. Avoir. Besoin.

mercredi 2 mai 2012

Comme un trou...



Si je fais les comptes... Le rouge de midi, les 6 verres / gorgées de dégustation, le blanc de cette après-midi, les deux rouges de ce soir et la fine du Languedoc, j'arrive à 11 alcools goûtés aujourd'hui, comme le département. Même numéro.
Une journée sans doute particulière pour ma femme : un retour aux sources...
De fait, l'idée a été d'aller à Portel dans la maison des grands-parents de ma femme et de voir l'état de la baraque avant de trouver une voisine sympa qui s'occupera d'être là quand les compteurs EDF seront fermés.
On a mangé dans un p'tit restau ouvert il y a un an tenu par Marise Fresse, la fille du boucher. Une vieille dame excellente qui fait des beignets aux pommes de folie et d'excellentes tartes ou plats pour pas trop cher avec le p'tit coup de vin de Corbières.
Le vin de Corbières, justement. David, Pounit et moi, en début d'après-midi, on a fait l'exposition et la dégustation Vino Veritas, située, à Portel, qui nous a emmené dans une mine de Gypse réaffectée en entrepôt de tonneaux de vin.
Miom.
Petite visite à notre dame des Oubiels pour récupérer les filles, avec 6 verres de dégustation dans le nez. Et zou, on part pour Gruissan et Gruissan plage. Dans le premier, on marchera un peu dans l'eau, dans le second, on visitera la petite tour après un arrêt au bar où j'aurai goûté le blanc de la coopérative locale et constaté que j'aime les blancs d'ici et qu'ils ne me font pas mal à la tête.
Oui.
Je sens que j'aime cet endroit et je serais sans doute un peu révolté que la maison des grands-parents de ma femme quitte leur giron familial. Ça m'a déjà fait mal d'abandonner la maison de mon père. Je comprends cette histoire de racine. Et ma femme m'a avoué qu'elle a été remuée par la visite. La discussion avec Marise Fresse a dû être quelque chose de grand. Ce bout de bonne femme qui nous sert tarte à l'oignon, crêpe au sarasin, assiette de tapas ou pizza avec en dessert trois beignets aux pommes, une tarte au citron et un crumble aux poires.
Ma femme n'a pas vécu aussi l'étrange tunnel dans lequel je me suis senti plongé dans les toilettes du restaurant de Marise. Comme aspiré, avec une voix qui m'enjoignait à rester ici et voilà-t'y pas que quand je m'en retourne, je me retrouve face à face avec un tableau assez grand de Jésus.
Je ne saurais noter toutes les belles images de la journée... Je les balance en vrac, au décousu.
Les pieds dans l'eau avec David, les filles veulent une photo de nous main dans la main.
Pounit qui a un carré de 10 et une quinte flush du 9 au roi de cœur.
Marise, bien sûr, qui me confie qu'elle aurait bien donné un quatrième beignet à Pounit et non à la dame qui était partie si vite.
Le p'tit jeune qui fait la visite de la mine et son accent.
L'arbre, peut-être un pied de jasmin, qui retient David par son odeur devant Vino Veritas.
Les gamins qui jouent à la guerre au delà des barrières de sécurité à Gruissan.
La route pour aller à Gruissan qui suit des canaux.
Les méduses, jeunes, étalées sur la plage... Dans quelques jours, ça va sentir.
Le bord de l'eau à Portel.
Le petit jardin au sommet de Portel, pas loin de chez le grand-père.
L'état de la maison et dans la cave, six bouteilles de Carthagène faites par le papy.
Les pieds plein de sable, difficiles à nettoyer, en sortant de la plage.
Les gens qui t'observent à Portel, mais aussi, cette envie que cette ville bouge, ne se meurt pas.
Aaaaaaah. Je retournerai bien là-bas, cong. Oh oui. Histoire de retrouver cette sensation de tunnel dans les chiottes.
Ah si. L'église de Gruissan, aussi, juste en bas des escaliers qui montent à la tour. Un magnifique vitrail bleu. Juste bleu. Un bleu pur. Une jolie vierge. Une impression qui continue à remonter : ici, c'est aussi bien que l’Écosse, mais en plus avec le climat...


et la page du jour :

mardi 1 mai 2012

Aude, 2


Jour 2...
Rho. J'ai pas les noms en tête, mais en résumé aujourd'hui, je vais faire fonctionner comme hier toutes les images.
Mirepoix le matin, départ sur une route absolument pas possible, jusqu'au sentier en gravier, mais du coup beaux paysages et photos sympas.
Sarkozystes distribuant des tracts aux abords du marché (hier, c'était des socialistes), ils ciblaient leurs « victimes », on y a pas eu le droit David et moi.
Intéressante cathédrale, bon ressenti, surtout, peut-être en regardant les murs ou les vitraux.
Retrouvailles avec le vendeur de saucissons et de fromages d'hier, je lui ai repris de la came.
Une bouteille de muscat vendanges tardives, on verra ce que ça donne.
Des lunettes pour Pounit et moi. On en avait besoin. J'ai rayé celles qui me servent pour la voiture, cong.
Une spécialité du crû, une sorte de flan à la farine de maïs et du lait cru. Rho.
Ma femme qui s'achète enfin un truc : un pantalon.
Retour par un chemin moins de traverse au gîte, avec un arrêt pour acheter des chèvres locaux à tomber dans une petite ferme remplie apparemment de chats.
L'après-midi, c'est Lastours en passant par la périphérie de Carcassonne. Oui. Quatre châteaux connectés et les ruines d'un petit village, mais attention avec une alerte orange à la grêle au niveau de la météo. Peu importe, on s'y risque quand même. Pounit devra abandonner pour deux des châteaux, ma femme le raccompagnera.
Un paysage idyllique, magnifique, presque olympien à Las tours, putain. J'ai une image gravée des châteaux à flanc de colline. Gravée...
Je parviens également à trouver un trèfle dans ce coin de paradis. Enfin, paradis... Les massacres des cathares, c'est quand même quelque chose qui a laissé une grosse cicatrice sur la région... Depuis des années je me demande ce que notre France aurait été si on avait pas massacré les cathares...
Je vais sans doute assez longtemps repenser à cette balade. Oui.
Dommage que je n'ai pas de photo de la fin de la balade, ni emporté le chargeur de ma caméra.
Mais au moins des courses dans un intermarché m'ont permis de pallier à deux défauts que j'avais en vacances : pas de cartes SD sur le téléphone portable et ma caméra. Pour avoir l'occasion de faire des photos quand j'en ai envie, moi aussi.
Bref, bref, bref...
Un excellent rouge se buvant facilement, un pinot noir bio aux repas.
Des fromages de folie.
Des olives de folie.
Je fais un riz au lait le soir, pour consommer du lait que je suis le seul à boire. Personne ne semble vouloir de mon lait cru.
Un retour un peu cahoteux entre apprendre qu'Horus a bien un problème de vessie, un peu d'embouteillage à Cahors et le GPS qui nous paume sur une route de campagne.
Deux seules déceptions.
Des incidents de caractères en ce qui me concerne. Je suis encore fatigué et pas tout à fait au point dans le dedans de moi.
Ne pas avoir pu faire le bélvédère à Lastours. Fermé à 17 heures, à un jour près.
Une partie de poker aussi, le soir, pour faire plaisir à Pounit. Il nous a bien mis dedans le cochon quand il a repris le jeu de Clarisse.
Ouais, et si j'ai deux images à conserver, c'est bien moi qui déchire le tract Sarkozy mis sur ma voiture et le cliché extraordinaire de Lastours.
On a un peu eu, j'ai l'impression, ma femme et moi, ce feeling qu'on a pour l’Écosse... Voilà en tout cas une destination où retourner facilement et avec envie.
Avec ça, j'ai toujours pas appris mon texte de théâtre. C'est que bon, je suis pas motivé par deux actes sur les quatre où je ne fais quasiment rien. Du coup, je sais pas. Je pense que ma femme a au moins trois fois plus de texte que moi, même quatre en nombre de signes et ce n'est pas la même ambiance que l'année dernière. La même ambiance, je vais la retrouver sur la pièce avec Aurèle...
Enfin passons.
Les bois, les collines, la montagne pas loin. Plus de chaleur, des gens sympas et des produits de folie (chèvres et brebis à tomber)...
Moi, c'est quand ils veulent que je signe pour habiter ici.
Il n'y a vraiment que le théâtre qui me retienne à Bourges avec le jdr. Uniquement ça. Mais à la limite, pouvoir vivre dans une autre ville, c'est pas con au bout d'un moment. Si j'ai vendu des livres.
Si. Il est tard. Faut que je vais au dodo...