samedi 30 avril 2011

Alsace, jour 7

Dernier Jour...


23 heures 03...
Colmar... Peut-être la ville la moins intéressante au final après tout ce qu'on a fait. Loin du fait qu'elle soit moche mais disons que le centre-ville est vite fait quand tu ne t'attardes pas dans les musées et que le temps passer à chercher un restaurant et à y manger a bien blindé aussi la journée.
Le restaurant, j'ai plus le nom en tête mais c'était à côté de la rue du mouton. Très bien, du genre quand même 100 euros à 4.
Si.
J'ai testé la choucroute, j'y tenais. Et je sais donc définitivement que je ne suis pas fan de la choucroute pour le chou (que je n'avais pas digéré pour le tiers d'y celui le soir), pour le jarret, pour le gras dans les morceaux accompagnant. Je ne suis pas non plus persuadé que mes saucisses préférées soient celles du nord bien que j'ai goûté aussi du saucisson à l'ail ou de la charcutaille en forme de saucisse dont je ne saurais le nom sur le marché. Pas halal du tout, du tout, du tout.

Je suis assez fier que mon estomac respecte la viande et la digère et assez sur le cul que tout ce qui est fibre ou crème, de toutes les manières, ça soit très, très, très dur.

Au chapitre du mémorable dans la journée ?

Visite de Turckheim en fin de journée, tranquille, peinard, joli, sans encombres, commerçants sympas, un couple de cigognes nichant à une des portes de la ville.

Visite du magasin des potes d'Alexis, j'ai acheté un jeu (Intrigo), on verra bien ce que ça donne, avec comme souvenirs l'exposition d'hier, comme envie le jeu qui est sorti qui s'appelle Shade, comme nostalgie les parties de 7th Sea, comme désir de peut-être un jour se faire Venise.

Visite du marché couvert, très bonne ambiance, bon expresso, achat d'un gerwutz à goûter le soir.

Visite d'un caviste après le resto, je goûte trois whiskies du crû, j'en achète une petite flasque d'un maturé dans des fûts d'eau de vie de cerise, ça tasse une partie de ma digestion. J'achète une bouteille de gewurtz en vendanges tardives pour finalement l'ouvrir par erreur ce soir. Houuuu, que c'était quelque chose de grand. De grand. De trèèèèèèès grand. Mais qui laisse une certaine impression dans le crâne. Je crois avoir préféré celui testé le midi, plus porté sur des notes de fruits jaunes à noyaux.

Découverte d'un arbre de judée, au centre-ville, un arbre qui soigne, dont une partie de l'écorce a rejoint mon sac médecine. 5 jours sans rien se refuser et savoir qu'on doit parfois refuser des trucs comme au restau ou pour une fois je n'ai pas fini mes deux plats. Ma femme adore vraiment l'apfel strudel.

http://www.forums.supertoinette.com/recettes_183498.allemagne_apfelstrudel.html

Hum.

Il va falloir que j'essaye pour lui faire plaisir.

Je repense à cette journée. Je revois le fait qu'on se pose dans un restaurant, que mes trois camarades expriment leur mécontentement et que tous nous nous cassions. Grosse colère et moutarde qui me monte au nez à ce moment là parce que mon ego est meurtri ; j'étais content de m'être posé dans cet endroit, je le sentais bien et il commençait à se faire tard, sans compter que je déteste faire ça : planter les gens. Conclusion le repas dans l'endroit où ils voulaient tous aller aura été surtout bon pour l'ambiance. Je ne suis pas amateur éclairé de choucroute, il est clair et mon estomac se refuse à digérer certaines parties. Ceci sans compter la serveuse très chauvine (mais sympa qui ne supportait pas les gens de Strasbourg et avait une certaine fierté concernant ses liens avec l'Autriche).

Au final, à l'analyse, une meilleure connaissance du soi.

L'ego est une chose dangereuse quand il se canalise mal. C'est pour ça que je n'ai pas réagi quand une coincée catho (d'après mes camarades) a fait une réflexion dans le parking concernant sa portière... Hé faites attention à ma portière ! (Moi) Oui, oui, ne vous inquiétez pas. (Elle sur un ton très condescendant et acerbe) Oui, ben quand même.

Alors que je m'étais garé au mieux. Alors que je n'ai pas touché sa portière. Mais passons. Le con vole presque aussi bas que l'oiseau qui est rentré par mégarde dans notre voiture sur le parking de Turckheim et il ne faut jamais se laisser bouffer par lui, surtout quand le con, c'est toi.
Une certitude aussi, une semaine de vacances avec les autres c'est bien. Plus, je ne pense pas. Pas que ça soit désagréable d'être à plein mais il y a des choses qu'on est fait pour partager plus à deux et on a moins de choses à imposer ou supporter. Je ne suis pas difficile du tout en vacances, ou du moins j'essaie de l'être le moins possible. J'aime autant que tout le monde le soit.

J'ai en échange des envies d'aller ici ou là, de me balader comme ceci ou cela et je ne voudrais pas trop l'imposer. Quoique. J'ai l'impression que ça a été bien pour ma femme de pouvoir marcher plus souvent accompagnée qu'on ne le fait parfois en vacances où j'ai clairement besoin d'être assez souvent tout seul. Je ne profite bien de certaines images que tout seul de toutes les manières...

Mais bref...

Sans déconner, d'excellentes vacances, de bons compagnons avec lesquels on a bien déliré sur des sujets aussi restreints que la quéquette et que l'apfelstrudel passé en salut nazi.

Si, je vous jure.

La terre est basse.

J'ai adoré regardé aussi le père David de lâcher. C'est bien, ça, que les gens se lâchent. Il n'était pas du tout désagréable d'avoir une complicité avec un gars pendant que ma femme en avait avec sa copine.

Pas du tout. On ne vit pas les mêmes choses, parfois, nous les hommes et les femmes. N'est-ce pas ?

Allez, on doit se rentrer demain.

Bouh.

Mais je crois que j'en ai pour une semaine au moins encore de pages du jour. C'est sûr.

vendredi 29 avril 2011

Alsace, jours 5 et 6

Alsace, jour 5...

Freiburg. Allemagne. Hou. Beau séjour. Comportement peu responsable en ne payant pas le tram pour 7 de nos huit voyages. Ma femme a failli se faire écraser par un tram et nous avons manqué nous prendre gravement un mec qui débordait et qui ne nous avait pas vu dans son angle mort. Excellents réflexes de ma femme.

Petite engueulade, les principaux sujets resteront toujours la manière de s'occuper des chats. Je milite pour la liberté totale, elle veut un jardin sécurisé. Shiva va péter les plombs.

Au niveau de la bouffe allemande, pâtes allemandes et galettes de céréales pour Anne-Laure, truite et apfel strudel pour David, Asperges et saumon, ainsi que l'apfel strudel pour ma femme, pâtes aux fromages (allemandes) pour moi qui ne me suis pas risqué aux saucisses.

Une claque sérieuse dans la cathédrale de Freibourg. Une balade peinarde en ville, avec le temps de constater que le ledaig n'est pas un whisky qui a franchi la frontière des cavistes du crû.

Je me suis acheté une chope de bière traditionnelle. J'aurais pu en prendre deux mais à la limite, c'est bien déjà qu'un seul de nous deux soit maintenant kitsch à la maison.

Content, content, content d'avoir été en Allemagne.

Le rêve de la nuit, lui, ne laissait pas de souvenir mais une vérité pénétrante et absolue sur l'univers, Dieu et le principe du cercle.

Je ne m'étalerai pas pour l'instant dessus.

J'ai sans doute beaucoup de choses à dire sur la pâtisserie, le bio, la bouffe allemande.

Pas mal sur la taille des allemands par rapport aux français ou leur apparente bonhomie.

Mais quoi ? Il est tard... La suite demain.



Jour 6, dois-je reparler de l'Allemagne ?

Je ne sais pas. Ça fait tellement, tellement, tellement loin.

Et dans le rêve de cette nuit, avec ma femme qui accepte deux femmes en plus dans le ménage pour une nuit sinon plus et Anne-Laure qui me donne une technique pour savoir comment on est rassasié, je n'étais pas forcément dans le mystique mais dans sa mise en forme.

Je pourrais revenir sur cette sorte d'épiphanie dans la cathédrale de Freiburg. Mais est-ce utile ? Plus le temps passe, plus je veux bien croire que croire donne naissance à quelque chose.

Et moins je suis gêné par l'idée d'une sorte de principe synonyme d'une certaine manière de Dieu.

Aujourd'hui ? Donc ?

Visites de petits villages et d'un château (Koenigsbourg). Juste ça. Et route de montagne.

Si je ne devais recueillir que quelques flashs, ça serait : le vendeur de bière à Kaysesberg, les chiens du gîte pendant qu'on prend la bière, le vieux saule à Bergheim et un peu avant le pique-nique sur les remparts de cette cité, le fromage de ferme acheté en haut de la vallée vers le Bonhomme, les déconnades avec l'accent du Sud-Est dans la voiture, le trèfle à cinq feuilles dans le château le matin, le seul du séjour, l'exposition d'une artiste de la région centre qui donne dans le byzantin / vénitien, le public ébahi par le show du vendeur dans la boutique de bières, je crois que j'ai perdu son nom adresse et son nom à celui là, mais passons...

Mais il y a tellement à dire sur cette journée, pleine de découvertes et d'achats... Pâtisseries locales, café, un nouveau chapeau, un sac, tournée générale de café, les sous sous du château, les bières artisanales dans un des meilleurs magasins de France sans doute pour acheter de la bière, le fromage à la ferme (et des yaourts parfaitement sublimes).

Je ne peux même pas rajouter le temps, parfaitement avec nous, l'absolue beauté de tout et le parfait savoir-vivre des alsaciens.

Je revois aussi les églises des deux villages visités et je me dis qu'il me faudrait les photos pour plus commenter ce voyage. Sur les 6 jours passés ici, j'aurais en fait le terreau pour un mois de journal ou de pages du jour.

Bref. Je revois aussi le fou-rire de ma femme et moi, incapables de se souvenir de certaines de nos répliques avec une bière au pain d'épice et à la myrtille dans la gueule.

Et ce fantasme d'ouvrir une boutique de magnétiseur qui revient.

Il y a des choses à faire pour soigner les gens qui peuvent être soignés par ça et qui le veulent bien.

Il y a étrangement des envies de posséder de quoi vivre dans un endroit comme celui où on passe les nuits actuellement.

Hou.

Mon.

Dieu.

mardi 26 avril 2011

Alsace, jours 3 et 4

Alsace 3...


Avec ce réveil en fanfare, que souhaiter de plus ?

Réfléchir à l'incidence de ce message sur moi demain. La dame disait quand même que mes habits ne seraient prêts que demain, le nouveau costume auquel je veux croire.

Et quoi encore ?

Dans la cathédrale de Strasbourg, j'ai bien été mal. Mal. Mais pas bien au milieu. La légende du diable qui souffle au cœur de la ville a peut-être quelque chose à voir avec une étrange connexion d'énergie de l'endroit. Toujours est-il que ce poids je l'ai libéré sans peine dans la chapelle située à gauche de la cathédrale. Posé, là, seul, en face d'images qui m'importaient finalement peu, mon esprit a voyagé pour visualiser une mare... C'était comme si dans cette mare le Dieu des chrétiens représentait un nénuphar et que celui des musulmans en représentait un autre. En un certain sens, j'ai même eu la sensation d'une voix qui me parlait et une sorte de révélation : si on considère le principe des égrégores et le fait que ces derniers puissent être détachés de l'échelle linéaire du temps dans laquelle nous, humains, sommes trop engoncés, alors il y a moyen finalement que Dieu existe, qu'une sorte de Dieu défini dans une tradition assez ancienne et renforcée pour que quelque chose ait pu se créer. Peut-être existe-t-il des royaumes psychiques ou invisibles ou des notions d'enfer et de paradis « sont ».

J'avais l'impression, après ce qui m'était aussi arrivé dans la nature hier ou dans mon lit ce matin et qui semblaient déjà dans une autre envie, d'être un messager. Un prophète encore.

Plus tard, je crois à la sieste faite dans l'après-midi, m'est venu l'idée d'un blog sur les rêves et les messages, un truc qui essaierait d'être la mare dans laquelle trempent tous les nénuphars, un truc qui reconnaîtrait le principe de toutes les religions et de toutes les croyances.

Si on est assez ou si on y croit assez fort, ça doit pouvoir se manifester en quelque sorte.

Avec tout ça, je me rends compte que je ne parle peut-être pas assez de Strasbourg. Eh bien, eh bien, une ville plus que sympathique ma foi. On a évidemment pas visité les quartiers sensibles, on est resté cantonné au centre-ville, un centre-ville pas trop étouffé par l'ouverture de tas de restaurants ou commerces en ce lundi de Pâques. Une vraie respiration que cette journée pour visiter la ville... Tout n'étant pas ouvert, on avait la place, on était pas débordé par une foule impossible. Je ne saurais cependant dire que cette ville m'a plus marqué que York ou Édimbourg par exemple...

C'était beau, il faisait chaud, les compagnons étaient agréables. Ils se sont même fendus d'une vanne à mon sujet sur : where is raf ? Raf Under The Tram. C'est vrai que je marche soit devant, soit derrière, mais peu souvent en bande. Il me faut le tiers ou la moitié du temps tout seul. Le côté intro de mézigue qui fait le pendant avec le côté extra.

Mais passons.

Belle ville, très belle ville. Serveurs et gens agréables. Le restaurant où on a mangé à midi a ravi David pour sa bouchée à la reine et m'a permis de découvrir une tradition locale au niveau du menu : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarte_flamb%C3%A9e

Là, ça consistait en une demi flammekueche asperge, une classique et une demi rhubarbe... Hou.

Au chapitre des particularités du crû, nous avons aussi goûté les bretzels, différents blanc pour ceux qui aiment, le picon bière, pour moi, en me connectant au café des sports.

Au bilan du positif, la clé wep est récupérée et j'ai pu balader un peu dans la nature à côté du hameau. Hou. C'est beau. Pas de pêche à quatre feuilles mais un bout de bois qui m'a servi de bâton de marche et que j'ai affectueusement surnommé Roger.

Il est temps que je mette mon costume. Je lâche mon jeu vidéo débile que j'ai commencé pour le reste de la semaine. Toudoudouuuuu...

Quoi ?

Si Dieu existe d'après ce que j'ai compris à la Cathédrale ?

Oui, mais comme un nénuphar dans une grande mare.

Il n'est pas si infini que ça, en fait.

Tout comme nous.

Nous sommes tous des patates dans l'univers. Ou des nénuphars.

Ce qu'on est con de se foutre sur la gueule au nom de ça quand même...



Alsace, jour 4...

Déjà, demain, on va ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fribourg-en-Brisgau

Yo.

Déjà, cette nuit, j'ai décidé d'endosser mes habits ce soir. Un jour à faire ce que je veux et forcément à avoir l'estomac en vrac.

Déjà...

Sinon, pour mon réveil ce matin, j'ai noté ça...

- Te souviens-tu ?

- Non.

- Dans le village, dans « mon moi », les costumes étaient rangés, l'habit bleu entre le sari et le costume militaire. (L'ancienne vie et la prochaine, puisque s'il y a réincarnation et si elle existe, quelque chose en moi croit qu'il a été une paysanne indienne et qu'il sera une militaire américaine black).

Il faisait beau dans ce rêve. Ça devait être la paix. S'il existe un instant, un endroit parfait, alors peut-être y étais-je cette nuit. J'ai dû employer dans mon rêve des éléments de la journée : soleil, lumière et ciel bleu...

Mais passons un peu...

Les courses le matin, normal.

Visite de Ribauvillé le matin, de Riquewhir vers le midi et du parc aux loutres et aux cigognes du côté d'Hunawir dans l'après-midi.

Une claque. Une beauté. Une journée pas mystique par contre. Une journée de touriste. Normal, sans quête du sens. Une journée d'abandon avant de prendre éventuellement le costume bleu.

Mais passons encore. Clarisse est tombée amoureuse d'une maison à Ribauvillé sise à côté d'un bar dont les heures d'ouverture dépendent du nombre de verres consommés par le personnel la veille. Les gens se sont montrés extrêmement charmants. Mais vraiment.

A Riquewhir, nous avons pique-niqué au centre-ville avant de le découvrir et que David et moi passions une heure dans la cave d'Ernest Preiss à goûter des trucs dont je ne soupçonnais pas l'existence. Epiphanie du bon goût et prise de conscience que je suis fait pour le subtil plutôt que le gros qui ne me réussit pas. La vendeuse de Preiss était sympa, très professionnelle et sympathique, j'ai pu goûter à des trucs aussi fous que des eaux-de-vie de chauffe (trop chères pour mon porte-monnaie) de framboise et de poire, des eaux-de-vie d'églantines, de gentiane, de baies de houx, d'Alisier, de Marc de gewurztraminer, de la liqueur de mure, de pain d'épice et j'en oublie, sans compter le riesling, les deux pinots noirs et le gewurztraminer par lesquels on a commencé.

Une épiphanie au niveau du goût et de la dégustation puisque j'ai réalisé qu'il y avait des blancs, des bons blancs que je pouvais boire. En quantité certes moins importante que le rouge, mais quand même. L'histoire de la fabrication de la liqueur, les touristes polonais qui viennent en masse en ce moment, les anglais et les américains qui ne font pas les meilleurs clients, les procédés de vinification, tout y est passé pendant une heure magique. Magique pourquoi ? Parce que je n'avais jamais fait de dégustation en prenant mon temps, en parlant avec la vendeuse et en goûtant autant de produits.

Ceci sans compter la beauté de la ville médiévale.

Je passe la bonne après-midi dans le parc ainsi que le spectacle permettant de voir évoluer une loutre, une otarie, des cormorans et des manchots.

Rien à redire (si ce n'est le fait que je me demande si je vais trouver un trèfle en Alsace, toudoudouuuuu mais au moins je me suis pécho « Roger », ce fameux bâton de marche pour explorer le petit sentier qui longe le gîte)....

Je sais que les filles nous ont bien attendu mais j'ai essayé de me réparer en faisant des crêpes le soir, en étant le pilote quasiment toute la journée sur les routes sinueuses du cru et en me la jouant comme je peux pour la bonne humeur.

Demain, il paraît qu'il fera moins beau. Mais et alors ? Ça sera la première fois que je foutrai les pieds en Allemagne et je suis bien content.

Cong.

Et quoi ? Et quoi ? Et quoi ?

Eh bien tout simplement une petite heure de jeu vidéo et peut-être la relecture une fois de la pièce de théâtre...

Cong. Le temps approche.

Ah si.

De la pub pour Ernest.

http://www.ernest-preiss.com/liqueurs-alsace.html





lundi 25 avril 2011

Voyage en Alsace, premiers jours...

Alsace, jour 1...


Jolie ville, beaux paysages sur la fin.

Mais pas de clé wep pour être connecté. Agacement. Je comptais sur quelques heures le soir... Surtout que bon, c'est une histoire con des proprios partis en vacances et de la mère des proprios qui ne sait pas nous donner la clé wep.

Je rage.

Obligé de bosser les pages en avance et de les balancer depuis le centre-ville du bled à côté. Mais passons.

Joli village, belle randonnée prévue demain... Sans informations supplémentaires concernant les lieux du fait qu'on a pas internet. Hum.

Je suis énervé. Mais en même temps, il y a tellement à faire sur place que bon...

Au chapitre des premières impressions, j'ai bien aimé l'accueil des gens, le village, la vallée, le Jet Li je le prends et je le nique avec ma quequette dans un bar, le décor d'ici (même s'il y a un problème de lit et une légère fuite) et quoi encore ?

Ah oui... La bonne humeur en voiture.

Je vais me coucher. J'ai du sommeil à rattraper.

Demain, c'est vraiment balade dans la nature... Mont St Odile et Donon...



Alsace, jour 2

Pas d'internet, toujours, difficile d'écrire en faisant les recherches nécessaires sur les noms des endroits visités...

Mont St Odile et environs. Gros shoot le matin dans la chapelle des anges et aussi dans quelques endroits du monastère. Gros shoot à certains endroits de la forêt autour du Mur Païen et sur le lieu du crash d'avion de 92.

On a aussi aperçu une bestiole qui est soit une hermine, soit un p'tit furet, je ne connais pas bien ces animaux là, je ne sais pas les différencier sans faire des recherches sur internet.

L'après-midi, après une randonnée donc sur les sentiers longeant le mur païen et moult bonjour des gens alors que je racontais les pires des insanités, nous sommes allés dans un des 100 plus beaux villages de France (et abreuvé aussi sans doute). La folie, c'te route des vins. La folie. Tout était fermé bien entendu mais la balade fut fructueuse en images et souvenirs, étant entendu que valent dans les souvenirs deux d'entre-nous qui n'ont pas pris leur K-way alors que la pluie se met à tomber ou le fait de se garer à côté d'un champs rempli de crottins de poney ou de cheval. Hou bon sang, on s'est fini sur une petite balade pour aller voir un château, celui d'Andlau (ou un terme approchant), mais peine perdue pour mes compagnons : trop fatigués... Perso, tout seul, je me suis payé un trip mystique dans la forêt au-dessus d'un des plus beaux villages de France et il y a eu même un instant où j'ai cru voir des invisibles. Une petite séance de « tree-hugging » pour parfaire la cérémonie solitaire, il fallait ça pour se remettre des quelques shoots de la matinée et de l'après-midi.

Le soir ? Le soir, on est comme à la maison ici, à part pour internet dont le manque ne gêne que moi. Ce soir, j'ai fait ma merde. Demain, je recommence à réviser les textes de théâtre. On sera trop à la bourre sinon.

Et j'espère que ma femme saura appeler les propriétaires du gîte car je sens poindre l'énervement avec le fait que le wifi ne fonctionne pas...

C'est pas un problème extrêmement dramatique dans l'absolu. Mais il n'empêche. J'ai demandé le net, j'ai fait en fonction, pas de page à l'avance de trop et je l'ai dans mon ch'tit rectum... Toudoudoudou...

Quoi ?

Si j'entame demain ma semaine comme j'ai dit ?

Oui.

Pas de contraintes, pas de limites. Le sac médecine toujours sur moi.

J'ai vu des choses aujourd'hui. J'ai trempé mon œil aussi dans la source de Sainte Odile sur les conseils d'Anne Laure et de ma femme. J'ai bu à la source. Une eau fraîche. Une intéressante légende que celle de Sainte Odile d'ailleurs. Et un véritable lieu de mystères que cet endroit de la fin des Vosges. La forêt n'y est pas aussi sauvage qu'au Canada mais elle est définitivement empreinte en certains endroits. Je suppose que c'est une mécanique de géobiologie lié aux terrains...

Et je suppose qu'il y a quelque chose de la foi des générations et des générations qui ont cru aux choses qui existent dans « l'invisible de cet endroit »...

Je suppose...



Rêve du matin...

Est-ce l'Australie ? Un pays chaud sans aucun doute... Je sais que je finis mon rêve en slip dans la rue avec peut-être même une sorte de soutien gorge pour homme, sans doute mon sac médecine et un tatouage sur l'épaule droite, représentant un grade de sergent (du moins dans ma tête puisque le tatouage n'est pas en chevron et qu'il s'agit de bande rouge, bleue et blanche). Mes papiers sont en règle mais j'ai un peu peur qu'on se foute de moi et que les lois en vigueur ne permettent pas que je me balade comme ça... J'ai décidé d'aller faire des courses, il fait beau, il fait chaud, ce n'est définitivement pas la France que ce pays... Je rentre dans une boutique tenue par une hindoue, une boutique de fringues et je lui demande ce qui est possible d'acheter. Elle m'aide pour les vêtements, me proposant rapidement du bleu, exactement ce que je voulais...

Une serveuse s'occupe de moi, fasciné par quelque chose en moi, mon corps ou ma lumière intérieure... Elle est très jolie et doit être de la famille de la patronne du magasin. Je lâche quelques mots à la jolie jeune femme (qui est devenue d'apparence moyenne entre temps), je lui lâche des mots dont je ne comprends pas le sens mais qui sont porteur d'une vérité absolue pour elle. La mère me suit alors... alors que j'apprends qu'elle ne pourra me livrer les fringues que demain... Je regarde le fait qu'on puisse aussi prendre à manger ici. Et là, la mère approche, porteuse d'un sourire et d'une sérénité assez étonnants et me signale qu'elle a remarqué les mots que j'ai dits à la jeune femme. Elles les a entendus et m'accueille en tant que K...., mon nom véritable. Elle savait que j'allais venir, j'étais attendu, elle l'avait lu dans la prophétie du bouclier d'Abida.

Je suis un prophète (j'imagine). Ils me demandent, me demanderont comment c'était avant, comment « on s'appelait avant et on faisait la fête ». Le « ils » tient plus de voix dans la tête, de toute la communauté de la femme hindoue qui s'appelle Narja.

Le plus surprenant c'est vraiment la révélation de ce nom, une chose d'une vibration et d'une incidence telle que ça m'a réveillé. A partir de demain, je peux porter l'habit bleu... Et rentrer dans la communauté de ces âmes anciennes, peut-être qui ont vécu avant des choses et des fêtes dans une autre communauté, d'Europe... Du temps de Meadrac'h ? Là-bas... en Ecosse ?

Quand je songe que certains attendent des vérités de Dieu alors que d'autres doivent faire avec tous les voyages intérieurs.

Entre hier et ce soir, c'est comme si demain était le vrai jour pour commencer tout...

samedi 23 avril 2011

Jeu vidéo...

Tiens...
Je me suis pris à bien aimer celui là et à sympathiser avec deux personnes des UK ce soir. Bien plus facile de jouer en groupe que tout seul...
http://www.kongregate.com/games/PixelatedGames/fantasy-online

C'est plus parler avec des gens d'ailleurs et me rendre compte qu'on pouvait sympathiser autour d'un bête jeu que j'ai trouvé sympa.
Ca permet de comprendre les communautés en ligne.

Sinon ?
Heureusement que je ne vais pas jouer autant qu'aujourd'hui toutes mes vacances, cong...

vendredi 22 avril 2011

Vacances

Alsace.
Forêt.
Champignons. Lieux chargés. Allemagne. Boisson. Gastronomie.
Fête. Répétition de théâtre.
Vacances.
Détente. Internet quand même. Noter les rêves encore.
Envie de découvrir quelque chose de plus. Dernière semaine, après une pause des 28 fois 5.
Pas d'hernie, vraiment ce coup ci (en portant de quoi me soigner).
Pas de contrainte. Pas de contrainte dans le sens, pas écouter ses habitudes. Faire sans les habitudes.
Alsace.
Samedi départ. On aurait pu y être dès le vendredi soir, mais tant pis.
Ca va être bien. Trèèèès bien.
Si je n'ai pas beaucoup d'occasion de me connecter, atchao...

jeudi 21 avril 2011

Rame

Fatigué ce soir, au théâtre.
Et épuisé.
2 heures 15 qu'il fera le spectacle en tenant en compte l'intro de 20 minutes au début sur les personnages.
Cest pas rien.
Pas rien du tout.
C'est maintenir le stress 45 minutes de plus que d'habitude en sachant en plus qu'il y a à gérer le fait d'être dans ceux qui en ont le plus à dire à la fin, mais vraiment le plus à dire.
Mes interventions vont crescendo.
Il y a intérêt à continuer à relire chaque jour et ne pas relâcher la pression.

mercredi 20 avril 2011

28 fois 5

Session 15...
Les choses se relâchent. Sans hernie, impossible, elle est toujours là. Sans excès, c'est tout aussi compliqué quand je n'ai pas un support psychologique.
Mais passons.
Là, je pense que je vais essayer de faire sans "s'en foutre de l'invisible", c'est-à-dire en portant toujours ce sac médecine sur moi.
Ca m'aide, ça me corrige pas mal de truc.
Et pour la contrainte alimentaire, eh bien ça serait : sans interdit. Si j'ai envie d'un truc, zou. Mais en prenant garde à essayer d'écouter son nez avant.
Il parait que c'est mieux de renifler ce qu'on mange pour le cerveau primaire.
J'ai quasiment pas d'odorat.
C'est compliqué. Pas que j'en ai pas, mais il est très nul par rapport à d'autres.
Toudoudoudoudouuuuu...
Sans "banalité" et sans "oublier de s'écouter", donc.

mardi 19 avril 2011

700 messages.

Et pas grand-chose à dire.
Je reste les yeux plein de brume, vissé sur le souvenir du week-end et regrettant, un peu amer, de ne pas pouvoir jouer plus souvent avec certains de ces joueurs.
Ouais.
Sinon, j'ai dormi beaucoup aujourd'hui. Beaucoup. Une nuit de plus de 7 heures je pense. Et une sieste de 2 heures et quart.
J'ai eu beau avoir tenu à la convention, il fallait que je paye le prix de la conduite (mes yeux ne tiennent pas et mes épaules non plus en crispant) et de la fatigue accumulée.
Dès demain le travail reprend et les relectures pour des jeux de rôle aussi, ainsi que l'écriture des pages du jour pour les vacances.
Je vais être blindé comme un salaud.

lundi 18 avril 2011

Les dragons libournais, bis

Excellent week-end.
Excellent.
Merci aux dragons.
Pour leur douze ans, pour l'accueil, pour leur dynamisme, pour retrouver des têtes que je ne vois qu'une ou deux fois l'an.
Merci à Pimouss des griffons, pour toutes les photos prises.
Spéciale dédicace à Loïc, Christophe, Métal, Romuald, Damien, Pimouss, Paul et les deux autres joueurs avec qui j'ai partagé les parties de jeu de rôle et à tous les orgas et tous les joueurs de la murder de samedi soir.
Les murders, c'est une alternative incroyable au jeu de rôle pour faire des one-shot. Je me souviendrai longtemps de mon lancer de bâton de dynamite et de la tête de l'organisateur qui attendait gourmand que je le lance après que j'en ai demandé la permission...
Les tricheries, tromperies, manipulations, coups fourrés de la murder furent assez énormes, certains croyants à la fin que j'étais dans le camp du bien (alors que non, non, définitivement non).
Cest sûr, je signe pour l'année prochaine.
Ou je vois comment pouvoir un jour en organiser une.

vendredi 15 avril 2011

Les dragons libournais.

Je pars.
Comme tous les ans.
Pour la douzième fois.

Là :
http://www.ledragonlibournais.org/

Je suis un peu triste que ma femme ne puisse pas venir avec moi.
Mais tant pis.
C'est un peu comme des vacances de partir demain et de ne revenir que dimanche soir ou lundi matin.
Des excellentes vacances.
Ca ne va pas être triste.

jeudi 14 avril 2011

Mutants and Masterminds

Bon...
Les joies de la piraterie pour se rendre compte en pdf de la possibilité d'acheter un bouquin, c'est pas mal.
Je vais jouer dimanche à ce jeu, dans une ambiance décomplexée, et je voulais voir ce qui y avait été apporté, sur une base du système de donjons et dragons (une base, seulement) par un auteur que j'apprécie beaucoup, Steve Kenson, qui a repris le flambeau de Nigel Findley à sa mort sur la gamme Shadowrun.
Conclusion ?
2 heures de lecture de pdf alors que j'ai bien d'autres choses à faire.
Et peut-être un candidat pour les jeux que j'ai à acheter encore en dur cette année.

mercredi 13 avril 2011

La honte et la joie.

La honte et la joie, oui.
On aimerait bien ne pas avoir la honte, hein ?
Mais comment qu'on se rendrait compte de la joie, aussi, hein ?
Je ne suis pas aussi fort que ce que je voudrais, ni aussi volontaire.
Ca ne serait que de moi, je l'ouvrirai ce cabinet de "guru" en ville.
Si.
Magnétisme et câlin.
J'adore l'idée d'être un guru de soirées câlins ou mieux, bonheur. Faire rire et sourire. Réapprendre à tous s'apprécier.
Sourire, sourire plus bon sang.
Moi même je ne le fais pas assez.

mardi 12 avril 2011

Tracas et petites joies...

Depuis des mois et des mois qu'il est là et il rentre enfin chez lui. Il a perdu sa femme, il n'a plus que sa fille, il a un appareil branché sur la trachée...
Ca me fait plaisir.
Vous ne pouvez pas savoir. J'étais en train de redescendre les escaliers après avoir parlé à un peu plus de personnes que d'habitude, un gars de St Germain qui regrette le désengagement de l'état, une dame qui s'inquiète que son mari ne se réveille pas, un type qui adore l'italie mais qui était très fatigué, une dame vive et alerte qui vient de Normandie.
J'étais en train de redescendre lorsque je me suis dit : "eh merde"...
Et le trèfle à quatre feuille cueilli samedi chez Jérôme et rangé dans mon sac médecine, eh ben j'ai pas pu faire autrement que de le lui filer.
Je lui souhaite vraiment bonne chance, des dioux.
Quand au tracas, eh bien ce fut le théâtre ce soir, totalement gâché par une place honteuse et inadmissible qui n'aurait jamais, jamais, jamais dû se vendre. Le spectacle totalement ruiné. La performance du comédien absente tout le temps où les spots ou le très mauvais emplacement gâchaient la vue.
C'est simple, je n'irai plus jamais à cette salle de spectacle du théâtre Jacques Coeur. Ils ont une cinquantaine de places absolument pourries et honteuses.

lundi 11 avril 2011

28 fois 5, presque final.

Bon. Bon, bon, bon...
Pas de dessert, c'est encore se rendre compte à quel point le sucré c'est dangereux et ce qui est le plus important dans un repas.
Toudoudoudou...

Je finirai donc après une semaine difficile et un week-end chargé sur pas d'hernie et pas de dépendances...
Toudoudou...
Les plus compliqués, hein ?
Tout le sel de la semaine est expliqué là :
http://www.lapagedujour.net/avril2011/huitavril2011.htm

La semaine la plus compliquée pourrait venir. Se respecter, c'est la clé de tout au final. Et c'est plus facile de ne pas le faire pour éviter de ne pas péter les plombs sur autre chose, souvent.

La semaine d'après, je ne sais pas.
Pas de journée sans magie, je crois.
Pas de choses inutiles ou pas de d'une chose impossible à s'en passer pour moi (mais juste sur une journée). Et la boucle serait bouclée.
Et je saurais qui je suis sur toutes ces dépendances alimentaires, physiques ou mentales.

Et je saurais ce dont j'ai vraiment besoin et qui élève.


samedi 9 avril 2011

Pas mieux.

http://www.lapagedujour.net/avril2011/neufavril2011.htm

Le week-end est chargé. J'ai fait ma dernière partie de jdr de ma campagne avant des semaines. Ca m'embête un peu, mais j'ai fait une belle fin.
S'il y a possibilité de faire un truc un soir de la semaine, je tente le jeudi, mais rien n'est moins sûr.
Le week-end prochain est blindé : voiture, parties l'après-midi, murder le soir. Il y aura des airs de vacances avant les vacances.
Et joie et contentement, Omar m'a dit que son frère l'invitait en Algérie cette année.
Omar, moi, j'aimerais bien investir dans l'affaire qu'il veut lancer, mais faut que j'en discute avec ma femme.
Tout comme j'aimerais bien visiter Marrakech après avoir vu l'émission de Jamie Oliver dessus.
Mais passons.
Demain murder l'après-midi et anniversaire le soir. Hou...
Chargé.

vendredi 8 avril 2011

Jeu con.

Journée de déconnexion.
J'ai joué à c'te connerie.
http://www.kongregate.com/games/DustinAux/the-enchanted-cave

J'ai presque que fait ça.
Mais j'avais besoin de déconnecter.
Ah si, quatre trèfles à quatre feuilles et un à cinq feuilles localisés encore dans le jardin.
Après ceux d'hier, ça fait énorme.
Notre jardin est magique. Mais je l'ai voulu comme ça :)

mercredi 6 avril 2011

Le dormeur.

http://www.lapagedujour.net/avril2011/cinqavril2011.htm

http://www.lapagedujour.net/avril2011/sixavril2011.htm

J'ai une relative tendresse pour le thème de la semaine, d'autant plus que j'ai fait du Koala l'avatar de groupe de tous les personnages joueurs à Shadowrun de par le fait que sur les héros concernés (les 28), une shaman Koala ait accédé à un statut supérieur.
Le Koala observe, navigue et sait.
Le Koala dort.
Il faudrait en mettre dans les contrées du rêve de Lovecraft.
Ouais.
Il y a aura des koalas dans mes prochains scénarios tiens.
Et sinon, j'ai enfin trouvé un trèfle à 4 feuilles dans mon jardin mais avec deux particularités : une des feuilles presque entièrement dévorée et deux feuilles, c'était bien deux feuilles, restées soudées sur la tranche. Zou, dans le sac médecine avec le trèfle trouvé sur ce château aux airs hantés.
Nan mais.

mardi 5 avril 2011

Tadada...

Tadada, je parle à une vieille qui doit avoir un grain. Mais elle a un discours clair, larmoyant, certes, mais clair et une aide-soignante m'a demandé de passer la voir. C'est triste la vieillesse triste.
Tadada, je parle à André, un bon vivant, je sais et je sens qu'il a perdu un gosse. Il n'en parle pas de suite mais il finit par le faire avec des larmes. Il parle surtout aussi de son boulot à la fonderie, des copains, du vin qu'il fait, il porte la lumière et la joie. La bonne manière d'être vieux.
Tadada, le gars qui a vu mourir quelqu'un dans sa chambre voici des mois et qui a un tuyau branché sur la gorge, eh ben dans dix jours il rentre chez lui, ce que j'ai pu être content pour lui. Des mois que je le vois là, des mois... Et au début, il pouvait parler et n'avait pas de tuyau dans la gorge.
Tadada, le moustachu que j'aime bien aussi et que je vois de temps en temps, il va s'en aller faire un séjour en maison de repos pour se remettre en forme, tant mieux.
Tadada, une journée sans prendre de dessert (le chocolat n'est pas considéré comme un dessert) et en biaisant pour manger mes indispensables yaourts ou fromages blanc en début de repas. Marrant de constater aussi par cet aspect la totale et grave addiction au sucre. C'est pas si con, finalement, de commencer ses repas par l'équivalent du sucré ou du dessert. On assimile mieux, il parait.
Tadada, une excellente série (en quatre épisodes) sur Canal suivi d'un film que j'ai adoré : Les anges de Boston. Faudrait que ma femme le voit : un film de gangster un peu à la Snatch.
Tadada, pas de révision de texte aujourd'hui, mais je tente de me rattraper demain.
Tadada, obligé d'aller en réunion demain matin, je déteste faire deux allers retours pour bosser, c'est pas très écologique.
Tadada, rendez-vous chez le conseiller de la poste ce matin, je sens qu'en septembre on va finir clients de la Poste et abandonner la BNP.

dimanche 3 avril 2011

Quatrième cuite.

Je pense.
Je pense hein.
Je pense sérieusement même.
Qu'il faudrait que je me contente des photos de ce week-end, toute la semaine, pour faire un blog uniquement dédié au bon gros délire soirée d'anniversaire d'hier soir.
Et à l'après-midi plus douloureuse ou difficile du lendemain.
Ouille.
Whisky, ça va. un. A l'apéro. Et du bon.
Rhum et petit punch, ça va encore, mais j'ai du en faire 4.
Russe blanc, deux normaux (ou trois, je ne sais plus) et un avec du rhum à la place de la vodka.
Bataille de pizza, nuages de chips, nuage de terre, pourrissement d'un appartement.
Forte, très forte ambiance très serrée.
Obligé de faire des palots à Aurel qui en demandait.
Beaucoup de photos. Beaucoup. Grosse crise de rire en les revoyant.
Ca valait le coup de gerber son café ce matin.
J'ai eu mes plus grosses heures de sommeil depuis longtemps en plus. De 4 et demi à 10 et demi. Puis de 11 à 13 heures quasiment, puis une heure après un repas d'un quart d'heure.
Il fallait ça.

Sinon, la semaine sans Casus Belli, le forum, fut plutôt intéressante. Dix ans que je consacre sans doute entre une et deux heures par jour (parfois largement plus) à traîner sur ce forum.
Ca laisse gagner pas mal de place pour autre chose. C'est dur de ne pas y être mais en même temps le forum a changer et j'ai un peu de mal avec certains modérateurs depuis des années et aussi avec cette manière de pouvoir ne pas lire les messages de truc ou de machin.
Enfin bref, tout ça pour dire que tant mieux. Ca laisse du temps. Il y a des fils de discussion qui peuvent très bien être abandonnés.

Pour le sans piment / poivre / sauce piquante, ce fut relativement aisé. J'y suis accro mais il n'était pas compliqué de faire l'effort de s'en passer en ne mangeant pas de plats où il m'est impossible de m'en passer.
Je dois avouer que le week-end a été relâché par contre. De l'huile piquante ? Des pizzas ? Eh, ne nous privons pas.
Dimanche fut même le premier jour non végétarien depuis plus d'un mois (alors que normalement je m'étais fixé une fois tous les 15 jours). Enfin pas végétarien, de vagues traces de lardons sur une pizza après avoir débarrassé la majeure partie d'entre-eux aux chats.
J'hésite pour cette semaine. J'hésite.
Les nouvelles contraintes, je ne les connais pas bien encore.
Je songerais bien à pas d'hernie hiatale, c'est à dire les seuls 5 jours de ma vie où j'aurais respecté mon hernie (en ne consommant pas trop ce qui la provoque et me fait les renvois) et à, aussi, 5 jours sans lire de jeux de rôle... C'est très contraignant pour moi, ça aussi.
Toudoudou...
Le sans sel m'aurait bien tenté mais c'est impossible, je me connais. Le sans graines pourrait être séduisant également. Mais je crois que je ne suis pas loin de la fin, de toutes les manières dans toutes les contraintes pour en avoir pris deux chaque semaine et m'être fixé le chiffre 28.
Il est possible que je fasse en parallèle à nouveau 5 jours sans alcool (une cuite, ça te fait ta dose pour des tas de jours, tout de même) et que je teste sans sucre rajoutés (j'ai eu un vrai dégoût de la chose sucrée ce matin).
Un sans matière grasse rajoutée m'intéresse aussi mais me semble incongru à la cuisson...
Enfin bref, cette semaine, la semaine d'après et ensuite je tire des enseignements de tout ça.

samedi 2 avril 2011

Week-end théâtre.

http://www.lapagedujour.net/avril2011/deuxavril2011.htm

Et sinon, ça, pour les textes, tous les textes des chansons du théâtre. Mais attention, il y a spoilers.
http://www.youtube.com/watch?v=jXVFpMmhosU


Pour le reste, je ne communiquerai pas plus : tout mon week-end est consacré théâtre. J'ai même pas de jeu de rôle, bou hou hou.

vendredi 1 avril 2011

Dix p'tits nègres, apprendre la chanson :)

Tout est dans le résumé que je donne sur youtube.
Mes vidéos, en fait, j'en garde trace en les postant sur youtube. Après tout, ça me sert de vidéo blog :)